SAMEDI NOIR A GUET NDAR: Deux mosquées, furie des populations, la Gendarmerie saccagée

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Le quartier de Guet-Ndar a vécu ce samedi journée noire suite à la démolition des deux mosquées situées sur la berge du petit du fleuve Sénégal. Après une première tentative avortée, les forces de l’ordre et les autorités municipales ont pris toutes les dispositions pour arriver à bout de leurs missions. Dès les premières heures de la matinée, les agents du Groupement Mobile d’Intervention et la brigade fluviale de la gendarmerie ont assiégé les différentes artères, rues et ruelles et le plan d’eau pour permettre aux manœuvres de procéder à la démolition des deux lieux de culte de Vieux Adramé Diop et de Yankhoba. Malgré ce dispositif, il faut dire que la tâche n’était pas de tout repos pour les forces de l’ordre qui ont fait face à une vive opposition des jeunes.
Hargneux, survolté?, dégoulinant de sueur, les jeunes guet-ndariens ont détruit tout sur leur passage. Ils ont saccagé le poste de la gendarmerie en face du cimetière en construction. L’école primaire Cheikh Touré a été aussi attaquée par ces jeunes. Tables bancs, fenêtres et portes ont été cassés. Plusieurs manuels ont été détruits. Le bureau du directeur adjoint à été saccagé. Il y a eu des blessés de la part des manifestants dont certains ont été interpellés par la police. Des affrontements entre jeunes pêcheurs et forces de l’ordre ont eu lieu.

Sidy Ndao (jotay.net)

2 Commentaires

  1. Il se pose encore le problème d’étude d’impact environnemental qui devrait être inhérente à tout projet. S’il y a eu étude, force est de constater qu’elle a été médiocre. Parce que l’objectif des études de ce genre étant de faire bénéficier aux populations le projet et de le mettre en place de façon acceptable par cette même population, il serait difficile de faire croire qu’il y a eu une étude qui a intégré la destruction de deux mosquées.
    Je rappelle que la mosquée de Hassan II porte le nom de mosquée flottante, du fait de sa position avancée en mer. Je ne demande pas de faire la même chose, je veux faire ressortir que c’est bien possible. La possibilité existant, il suffirait que l’étude d’impact se pose une seule question: quelle est la valeur de cette mosquée aux yeux de la population bénéficiaire du projet qui doit la détruire pour exister ? Vous voyez bien que si la réponse est que la mosquée a plus de valeur que le projet, il serait insensé de la détruire et d’appeler le projet un bénéfice de cette population.
    Il s’agit donc, bien, d’une démarche scientifique qui devait aboutir à laisser la mosquée là où elle est.

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