– Le ministre de l’Energie Samuel Amet Sarr a précisé lundi que c’est seulement en février 2011 qu’on pourra dire qu’il n’ y aura plus de délestages avec l’arrivée de 2 nouveaux centrales de 50 et 80 mégawatts et la réhabilitation de deux turbines à gaz de la Senelec, confirmant toutefois la date du 15 août pour un ’’retour à la normale’’.
« L’arrivée du charbon et de ces deux centrales étaient prévues pour fin 2011, début 2012, mais le chef de l’Etat a donné des instructions pour rapprocher cette date et c’est seulement à ce stade qu’on peut dire qu’il n’y aura plus de délestages », a dit le ministre de l’Energie, s’adressant à la presse à l’issue d’une visite des centrales de Bel Air et de Cap des Biches.
En effet, a-t-il assuré, « avec les perspectives de faire revenir à la marche les deux turbines à gaz d’ici la fin de l’année et l’arrivée de 50 mégawatts avec les Chinois, il y aura une sécurité de la production. »
« Quand il y aura les 2 principales centrales à l’arrêt, il y aura 2 autres centrales qui vont prendre le relais, nous allons atteindre la sécurité +N-2+ et régler définitivement la situation », a dit Samuel Sarr.
Pour le ministre de l’Energie, « tout système électrique doit atteindre ce seuil pour que les travaux de maintenance puissent être effectuées sans amener des perturbations dans le réseau de distribution. »
« Le Sénégal a passé le seuil critique du déficit structurel, avec les investissements de 186 mégawatts augmentant la capacité de production de 66%, puisque aujourd’hui la Senelec a pu aller au-delà de la demande avec un équilibre précaire », a-t-il ajouté. Le ministre a relevé ainsi que la Senelec aura ainsi « assez de puissance pour faire les maintenances à temps. »
Sur la mauvaise qualité du combustible qui a provoqué l’arrêt des machines au niveau des centrales de Bel-air et du Cap des Biches, il a dit que des dispositions de contrôle technique ont été prises au niveau de la Senelec où des agents ont été entendus par la DIC.
« Une enquête a été ouverte, tous le responsable » (système d’approvisionnement de la Senelec, pétroliers, camionneurs) « seront entendus et les responsabilités situés », a promis Samuel Sarr.
Déjà, pour éviter cette situation de « mauvaise qualité du combustible qui a amené une situation difficile marqué par des délestages profondes depuis le 4 juillet », un laboratoire performant sera installé au niveau de la Senelec pour améliorer le contrôle de la qualité.
En outre, l’approvisionnement et l’importation du combustible sont désormais confiés à la Société africaine de raffinage et le stockage à la nouvelle société Senstock qui a démarré ses activités il y a 2 semaines. Installé à Mbao, Senstock est un dépôt de combustibles indépendant dont les parts sont détenus par l’ensemble des professionnels des hydrocarbures.
La visite avec le ministre a mené les journalistes à la Centrale C6 de Bel air où la totalité de la production a été reprise à 100% et à la centrale C4 de Cap des Biches où le niveau de production est à 75%.
Au niveau du Cap de Biches, deux machines reprendront à fonctionner d’ici la fin de la semaine pour ramener la situation d’avant le 4 juillet, date de réception du combustible de mauvaise qualité.
Le ministre a confirmé ainsi la date du 15 août pour le retour à la normale grâce au « travail acharné de la Senelec et des opérateurs qui s’étaient engagés à une date de retour à la normale de la situation à la normale. »
Samuel Sarr était accompagné de ses proches collaborateurs, des directeurs de la Senelec et de la SAR et des responsables de l’exploitation et de la production de la Senelec.
ADL/BK
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