Karim Wade et Khalifa Sall sont deux hommes politiques qui mènent aujourd’hui le même combat : Echapper à Macky Sall pour, ensuite, le combattre pour prendre sa place.
Les deux hommes avaient des parcours totalement différents. En dehors des divergences idéologiques et de parcours , ils ont ceci de commun qu’ils ont du mal à bénéficier du droit le plus élémentaire qui est la liberté alors que des centaines voire des milliers de Sénégalais comptent sur eux pour affronter Macky en 2019.
Karim est encore au Qatar à la faveur d’une sorte d’exil qui est en porte-à-faux avec la grâce dont il bénéficie. Personne ne comprend ce qui s’ est passé. Du côté de ses partisans, on parle d’exil forcé dont le Qatar, pays d’accueil serait garant.
Quant à Khalifa Sall, encore en détention, on lui reproche la gestion de la caisse d’avance soit un montant de 30 millions par mois et l’exigence de traçabilité.
Aujourd’hui, aucun des deux n’est encore véritablement libre de ses mouvements. Macky, à tort pour certains ou à raison pour d’autres, a neutralisé deux de ses adversaires politiques parmi les plus coriaces par le biais de la Justice.
Ainsi, Khalifa et Karim ont le même combat pour ne pas dire le même destin. Ils doivent se libérer de l’étreinte de Macky qui, en fin stratège, n’entend nullement desserre l’étau autour d’eux.
Même s’s’il est possible qu’il y ait eu malversation financière, tout le monde sait qu’avec le caractère sélectif des poursuites, le soubassement politique sautait aux yeux depuis le premier jour.
Du côté du Palais, ce qui importe, manifestement, c’est de neutraliser des adversaires politiques, dresser l’opinion contre eux et les empêcher de consolider un budget de guerre dans la perspective de la présidentielle.
Résultat des courses, certes certains de ses objectifs ont été atteint notamment leur neutralisation physique, mais rien ne dit que leur cote de popularité n’a pas augmenté d’un cran.
Karim dont on disait qu’il ne pouvait pas gagner dans son bureau de vote en 2009, à engrangé un important capital-sympathie qui lui vaut aujourd’hui d’être présidentiable.
Idem pour Khalifa. Son incarcération n’a pas empêché qu’il soit tête de liste de l’importante coalition Mankoo Taxawu senegaal avec, à la clef, 7 députés et une victoire étriquée de la coalition au pouvoir à Dakar.
Comme quoi, Macky, en emprisonnant ses adversaires, à créé des dinosaures politiques qui pourraient lui donner du fil à retordre en 2019.
Curieux, le destin : En combattant Abdoulaye Wade en 2012, Khalifa Sall ne pouvait pas imaginer qu’il aura eu à mener le même combat que Karim Wade.
C’est dire que s’ ils réussissent à être candidats en 2019, cette situation pourrait les rapprocher eux qui n’avaient, naguère, rien de commun.
rewmi.com
Le seul qui peut neutraliser c’est DIEU.A bon entendeur SALUT.
Tant que les politiciens ne payent pas leurs fautes après leur défaite, ils vont toujours continuer de voler, influencer la justice, insulter,…..etcIl faut que tous ceux qui ont commis des fautes soient jugés.Le peuple Sénégalais ne peut pas comprendre et ne comprendra jamais, que de tous ceux qui appartenaient à l’ancienne régime, il ny a que karime qui s’est enrichi. Ce que khalifa a fait de la caisse d’avance, le président et ses suporteurs (ousmane tanor, seydou gueye,….) le savaient depuis toujours.Dieu a déjà choisi le remplaçant de macky et la date aussi.PERSONNE n y peut rien; ni le vol au vote, ni meme les prières d’un marabout khalif général soit-il.DIEU DECIDE SEUL. IL DIT TOUT SIMPLEMENT « soiit » et c fini.Quand le pds se debarassait de macky sall avec une grande joie, ils ne savaient pas qu’ils etaient en train de fabriquer de leurs propres mains l’arme qui allait les detruire.Ou est farba senghor, doudou wade, aminata lo dieng qui criait a walfadjiri entre les deux tours des presidentielles que macky a beneficie d’un vote ethnique.
Seul Dieu peut neutraliser