La preuve que la menace de représailles terroristes est bien prise au sérieux. Le chef de l’Etat, fraîchement rentré du 20esommet de l’Ua en Ethiopie, a tenu une réunion d’urgence sur la sécurité nationale ce jeudi, au Palais. Il a été aussi question de renforcer la sécurité en banlieue avec le réchauffement du front social.
L’arrestation de celui que l’on considère comme un redoutable terroriste, Boubacar Dianko, supposé être à la tête d’un groupe de terroristes déjà présents au Sénégal, a fini de mettre les autorités chargées de la défense nationale en alerte maximale. En effet, après l’arrestation de Faizan Hussein, du nom de cet étudiant britannique d’origine pakistanaise, s’exprimant uniquement en anglais et en Arabe, le sieur Dianko a été alpagué par les renseignements généraux et déféré au parquet le lundi 28 janvier dernier. Poursuivi pour tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat, d’association de malfaiteurs, de recel de connexion avec un réseau terroriste, Dianko semble être la prise de trop qui fait craindre le pire. Surtout que les autorités auraient l’information que le supposé terroriste aurait en ligne de mire plusieurs édifices publics. Quoi qu’il en soit, au sommet de l’Etat, on est sur le qui-vive. C’est ce explique la réunion d’urgence Présidée par le chef de l’Etat, ce jeudi au palais, pour parer à toute attaque terroriste, informe une source bien informée. Au cours de cette rencontre, informe-t-elle, ordre a été donné aux forces de sécurité de tout mettre en œuvre pour débusquer ces islamistes. Mais les autorités semblent également préoccupées par le réchauffement du front social. Le tout exacerbé par le retour en force des délestages. Sous ce rapport, le chef de l’Etat, aurait donné des instructions fermes pour renforcer la sécurité en banlieue et dans certaines zones sensibles dont l’université où l’Etat craint des actions, ajoute notre source.
Bachir Fall
Lesenegalais.net
