Macky Sall maintient le mode de désignation des sénateurs. A la seule différence qu’il nommera 55, là où son prédécesseur en désignait 65 sur 100. C’est un des points de la rencontre, hier, entre la Direction générale des élections et les partis politiques et coalitions en direction du scrutin du 16 septembre prochain.
Sur les cent (100) sénateurs qui composeront le prochain Sénat, le Président Macky Sall aura le privilège d’en nommer cinquante cinq (55). Chacun des 45 départements du pays aura à élire un représentant à la chambre haute. Le chef de l’Etat reconduit ainsi le schéma de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, en attribuant à chaque circonscription électorale départementale une place au Sénat. Sa marge de manœuvre a été tout simplement réduite par les découpages administratifs ayant créé de nouvelles régions et, par conséquent, de nouveaux départements. En effet, en 2007, 65 sénateurs avaient été nommés par le président Wade parce qu’à l’époque, le Sénégal comptait 35 départements, à raison d’un sénateur par département. Macky Sall, lui, nommera plus que les élus vont en élire. Quatre d’entre eux devront représenter les Sénégalais de l’extérieur comme l’exige la loi. En attendant le 16 septembre prochain, les dossiers des candidats doivent être déposés avant le 21 août, date butoir.
En prélude au scrutin sénatorial, le 16 septembre prochain, le collège électoral, essentiellement est composé pour élire les sénateurs, est convoqué pour élire leurs pairs au Sénat. C’était l’objet de la rencontre, hier, entre la Direction générale des élections (Dge) et les différents partis et coalitions qui proposeront des candidats dans les 45 départements. Contrairement aux Législatives, les Sénatoriales ont beaucoup plus de spécificités. «Pour le Sénat, il n’y a pas de candidature indépendante. Seuls les partis et coalitions légalement constitués peuvent participer à l’élection sans déposer de caution. C’est un scrutin départemental majoritaire et à la place du corps électoral, c’est un collège électoral qui est convoqué», explique le chargé de communication du ministère de l’Intérieur, Macoumba Koumé. Selon lui, «pour chaque département, la liste est composée d’un titulaire et d’un suppléant de sexe opposé comme l’exige la parité, âgés d’au moins 40 ans, le 16 septembre prochain. Les candidats peuvent être des élus ou des personnes issues de la société civile mais au moins le tiers du sénat doit être constitué d’élus. Les magistrats, les gouverneurs ne sont pas éligibles. L’inéligibilité élimine de facto le candidat. L’incompatibilité quant à elle concerne les députés ou membres du conseil économique et social qui seront éventuellement investis. Ils devront choisir entre le sénat et l’autre institution».
A la lumière de ces dispositions énumérées, la parité risque de subir un sacré coup, dans la mesure où, dans chaque département, un seul candidat sera élu. Une équation sur laquelle la loi sur la parité n’a pas anticipé. Celle-ci se limite uniquement à la juxtaposition des sexes dans la confection des listes.
lequotidien
SENATORIALES – Le Président nomme 55 sénateurs sur les 100 : Macky Sall reconduit le schéma de Wade
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La Mackyspora ,convaincue de l’excellente manière dontle Président Macky Sall est entrain de gouverner,lance un appel à l’endroit de tous les sénégalais pour les exhorter à faire preuve de dépassement ,de civisme et surtout de patriotisme.Rien ne sera plus comme avant.Le chef de l’état est déterminé à relever tous les défis,il a recensé l’ensemble des problémes auxquels le peuple est confronté et est pret à leur trouver rapidement des solutions.VIVENT MACKY ET LA MACKYSPORA!
Encore deçu d’une bonne occasion de supprimer une institution inutile et budgetivore…. J’attends encore la rupture tant chantée sur tous les toits……