« Ce qu’il y a de plus exécrable au monde, ce sont les bouffonneries d’un tyran » Pierre Edouard Lémontey
Le régime moribond et corrompu de Macky Sall a encore sévi. Après Khalifa Sall, l’artiste Amy Colé » Dieng, la journaliste Ouléye Mané, l’activiste Guy Marius Sagna, etc…. C’est maintenant au tour du consultant Adama GAYE de subir les agissements exécrables d’un régime honni, qui, jour après jour, sombre dans le népotisme, la tyrannie et la démence.
L’ignoble interpellation d’Adama GAYE par la Division des Investigations Criminelles, devenue une police politique, et le bras armé du palais prouve que le Sénégal a basculé dans l’univers des Etats délinquants. De fait, le Sénégal, sous le magistère de Macky Sall est devenu un pays sans foi, ni loi, où règne une seule loi : la loi du Prince Sall. Disons-le clairement : l’arrestation arbitraire du consultant Adama GAYE relève d’un détournement de la loi qu’Il convient de condamner avec la plus grande vigueur. L’invocation de l’article 256 du code pénal pour tenter de « justifier » du point de vue juridique l’interpellation d’Adama Gaye est un motif fallacieux et constitue un scandale absolu. La notion d’écrits « contraires aux bonnes mœurs » est une notion dont la qualification juridique est floue, extrêmement difficile à prouver dans le cas d’Adama GAYE. Car, si Adama GAYE a mis en avant une « situation » dans son post, il n’a publié aucune image ou photo relative à cette situation qui serait contraire aux bonnes mœurs. Les bonnes mœurs sont définies comme « les usages conformes à la moralité, à la religion et à la culture d’un pays ». Si l’article 256 du code pénal devait être appliqué au Sénégal, de nombreuses séries ou émissions de télévision ou de radio ne seraient plus diffusées puisque non conformes aux valeurs sénégalaises, de même que de nombreuses boutiques magnifiant la beauté et le corps de la femme mettraient la clé sous le paillasson au Sénégal, car la culture sénégalaise insiste sur la notion de SUTURA (sans oublier les modes vestimentaires des jeunes qui seraient quasi censurés). On le voit donc, l’invocation de l’article 256 concernant Adama GAYE est un argument juridique pour le moins léger, qui ne peut prospérer devant aucun tribunal sérieux. Le pouvoir connaissant parfaitement les failles liées au recours à l’article 256 du code pénal, il ne serait pas étonnant que de nouvelles infractions soient créées et notifiées à Adama GAYE pour assurer coute que coute son incarcération (une stratégie de multiplication des infractions « une pratique totalement illégale »).
Etrange fonctionnement de la justice sénégalaise totalement soumise et inerte lorsque les infractions concernent les membres du régime, et d’une incroyable célérité lorsqu’il s’agit d’emprisonner des opposants au régime, sur des motifs fallacieux. Lorsque le griot attitré de Macky Sall, Farba N’Gom a avoué publiquement avec arrogance et désinvolture lors de l’émission télévisée « FACE TO FACE – TFM », devant des millions de téléspectateurs, médusés, qu’il était un porteur de mallettes, corrompu jusqu’à la moelle des os, l’hypocrite Procureur de la République (procureur du pouvoir), Bassirou Gueye n’a pas bougé d’un iota. Plus grave, lorsque le boulimique frère du Président Aliou Sall, profiteur et voleur de deniers publics, dans l’énorme carnage financier PETROTIM a créé une société privée en violation totale de la loi, le Procureur de la République est totalement aux abonnés absents.
Atteint du syndrome d’Hubris (maladie du pouvoir), Macky Sall, saccage les institutions, vassalise certains magistrats (qui lui doivent tout, y compris une prolongation d’activité lorsqu’ils sont atteints par la limite d’âge), et met au pas un Procureur à tout faire. L’ignominie n’a plus de limite au Sénégal. Dans un ouvrage intitulé « Le Droit contre les démons de la politique », l’avocat pénaliste François Saint Pierre invite les acteurs de la justice à « maintenir fermement les principes du droit et les opposer au pouvoir politique qui voudrait les enfreindre ». De 2012 à 2019, Macky Sall a usé et abusé du pouvoir, violé la Constitution et les droits fondamentaux de millions de sénégalais et fait incarcérer des milliers d’opposants. Libérez Adama GAYE pendant qu’il est temps et gare au retour de la manivelle !
Seybani SOUGOU – E-mail : [email protected]
Adama Gaye a dépassé l’imaginable. Il doit répondre de ses actes.
Ce Adama Gaye ne mérite aucune considération. Il est libre de s’opposer à la gouvernance de Macky. C’est son droit le plus absolu. Combien de sénégalais s’opposent à Macky, parcourent radios, télévisions, journaux et sites Internet pour dire ce qu’ils pensent sans être inquiétés? Oui, Adama Gaye, comme ce gus-là qui a écrit ce torchon pour ne rien dire, a le droit de s’opposer. Mais il n’a pas le droit d’accuser un parent, un chef de famille, un mari, d’adultère. Ça n’a rien à voir avec la politique, avec la démocratie. Démocratie ne signifie pas insolence. Liberté d’expression ne signifie pas droit d’insulter, ni droit de diffamer, ni droit de mentir pour nuire quelqu’un.
J’ai visité la page facebook de ce monsieur, mais j’avais l’impression de lire un gamin de 18 ans. En remontant jusqu’au 15 juillet, je suis tombé sur un post vraiment irresponsable, inommable. Ce gars qui se dit expert a besoin d’un psychologue car, apparamment, il a des problèmes.
Merci Deugue dji!
Plus opposant que moi, tu meurs. Mais opposant ne veut pas dire insulteur des père de famille.
Il est tout simplement impoli et enfantin.
Au delà de l’institution, Macky est un citoyen, un père de famille, un mari, un oncle, un fils… Qui aimerait qu’on insulte son père de telle façon ? Chaque sénégalais a le droit de porter plainte auprès des institutions compétentes, Macky aussi a ce droit.
Il doit être jugé et sanctionner.
@deugue dji
Je crois que tu vas pas compris le sens de la contribution de Sougou ce qu’il dit est non seulement vrai mais tout démocrate doit se sentir concerné
Quelque soit ce que dit ce Adama gaye les concernés peuvent le traduire en justice mais il s’agirait d’infractions civiles si infraction il y a
Mais arrêter et mettre en prison cela n’est rien d’autre que de l’intimidation
Ce président est surprenant décevant et je dirais même dangereux
Alors pour l’affaire de Aliou Sall que fait le procureur ?
Apparemment c’est une non affaire pour lui
Des milliards présumés détournés et rien de rien
Je me demande ce que fait la justice
Pour ke cas de Adama gaye attendons de voir ce que décidera le juge saisi cat dans aucune démocratie le procureur ne met en prison il requiert c’est tout mais il a tjrs besoin d’un juge pour valider sa volonté de priver de liberté
Voici la raison pour laquelle la cour européenne des droits de l’homme considère que le procureur n’est pas un magistrat ce terme de magistrat est exclusivement réservé aux juges du siège
Bientôt si ces pratiques continuent il va falloir considérer qu’il ny a pas de magistrat au Sénégal
Un fonctionnaire ne peut priver de liberté sans être empêché par un organise juridictionnel de jugement ou d’instruction
Quel pays
ben la folie du régime est proportionelle au silence du peuple
Totalement d’accord avec Famara. Mais qu’attendre d’un peuple qui peut élire Farba Ngom ou avoir Mbaye Prodac comme ministre. Nous meritons ce qui nous arrive.
Sans aucun doute, une imitation contrefaçon d’Adam Gaye. Les mêmes causes engendreront les mêmes effets. Il convient des balises pour éviter de tels dérapages trop fréquents inadmissibles à répétitions de la part des insulteurs sans arguments sinon que l’effronterie, les mensonges et la méchanceté
@dokhadem, deugueu ji et fall, sont des apr. Ne perd pas ton temps à répondre à ceux qui ont vendu leur âme au diable. Merci Sougou pour tes éclaircissements toujours pertinents.