XALIMANEWS- L’administration pénitentiaire du Sénégal a rendu public les chiffres de la population carcérale. Dans un communiqué rendu public, elle a informé qu’à la date du 6 avril 2021, la population carcérale nationale s’élève à 10507 détenus dont 3838 à Dakar. En effet, la maison d’arrêt de Reubeuss compte 1924 prisonniers. Le camp pénal de liberté 6 a une population carcérale de 1000 détenus, la maison d’arrêt pour femme de Liberté 6 comptabilise 73 détenues au moment où celle du cap manuel en a 353. 55 détenus sont internés au pavillon spécial et 76 mineurs sont envoyés à la maison d’arrêt et de correction de Hann. 23 prisonniers dorment à la maison d’arrêt et de correction de Rufisque au moment où 334 sont à la maison d’arrêt et de correction de Sébikotane.
Les 7026 autres détenus sont répartis entre Thiès, Mbour, Tivaouane, Diourbel, Mbacké, Bambey, Kaolack, Koutal, Fatick, Foundiougne, Gossas, Nioro du Rip, Saint-Louis, Louga, Kébémer, Linguère, Dagana, Podor, Tamba, Kédougou, Matm, Bakel, Ziguinchor, Bignona, Oussouye, Kolda, Sédhiou et Vélingara.
L’administration pénitentiaire n’a pas manqué de « cet effectif moyen carcéral correspond à celui de 2017. Ainsi, l’augmentation prévisionnelle annuelle de 1000 détenus par an reste sans incidence sur les effectifs globaux de cette année ». En d’autres termes, il est noté une baisse considérable du nombre de personnes envoyé dans les 37 maisons d’arrêt et de correction du Sénégal. Une baisse qui se justifie par la grâce présidentielle qui a été accordée à 2201 détenus en 2019. Le président de la République a aussi gracié 4585 détenus en 2020 et 908 en 2021. En plus 554 détenus, ont bénéficié d’une mise en liberté provisoire à la date du 19 juin 2019 et 210 détenus sont en liberté conditionnelle.
Actusen
Il faut reformer et démocratiser la justice pénitenciere. Le président de la République n’a rien à faire dans la durée et le déroulement d’une peine de justice. Pour moi, la justice doit inclure dans ses sentences de justice le délai au dela du quel le condamné doit bénéficier d’une libérer en fonction de son dossier pénitencier. Par exemple lors du délibéré de justice, le juge doit notifier que le coupable bénéficiera d’une liberté conditionnelle à la moitié ou au tiers de sa peine. On donne trop de pouvoir matériel ou immatériel au président de la République qui a d’autres chats plus gros a fouilletter. Je sais que ce n’est pas le président qui étudie les dossiers pénitenciers pour décider de qui il va accorder une grasse, mais on doit accorder une automne totale à la justice pénitenciere et changer les façons de faire pour aider à améliorer les conditions de vie des prisonniers. Il faut impérativement construire une nouvelle prison adaptée au normes internationales pour éviter de se faire tirer les oreilles par les organismes internationaux comme amnistie internationale.