« Sénégal mbaa Barsax » – 2 adolescents guinées voulaient émigrer à pied

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Si l’Europe fait rêver les jeunes sénégalais quitte même à laisser leur vie dans la mer Méditerranée, il faut dire que le Sénégal fait tout autant rêver, notamment deux jeunes Guinéens qui étaient prêts à tout pour y débarquer. Selon le site « ramatoulaye.com » de Guinée, Mamoudou Camara, âgé de 16 ans a étudié jusqu’en sixième année à l’École primaire et Minkaïlou Bangoura alias Minka, âgé de 15 ans, a fréquenté les écoles coraniques. Ces jeunes décrits aux physiques frêles ont voulu coûte que coûte se rendre à Kédougou (l’eldorado pour beaucoup) au Sénégal sans l’accord de leurs parents. Ainsi, ils quittent Conakry le mardi, 19 janvier 2016 et font leur périple… à pied. Faut dire qu’ils ne paient pas de mine puisqu’en seulement 6 jours ils ont réussi à parcourir 120 Km à pied avant d’être interceptés lundi, 25 janvier 2016, dans la préfecture de Mali en Moyenne Guinée, par les agents du Commissariat central de la localité. Six jours pour 120 km, cela fait en moyenne 20 km par jours. Débrouillards, ils ont dormi dans des mosquées, sous des vérandas des boutiques entre les préfectures de Mamou et Mali. Ils ont été ré-embarqués vers Conakry le mercredi 27 janvier dernier.

Le Populaire

1 COMMENTAIRE

  1. LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DU TRAVAIL

    Monsieur le Ministre,

    Nous sommes à l’aube d’un Sénégal nouveau avec la découverte de pétrole et de gaz au Sénégal, prémisse d’un avenir radieux pour notre cher pays. D’autres découvertes de trésors cachés au tréfonds de notre sous-sol restent encore à venir. Toute cette soudaine richesse, si elle n’est pas bien gérée pourrait avoir un effet dévastateur sur notre économie et nous causer des soubresauts au plan social.

    C’est une opportunité inouïe qui nous est donné de participer au banquet des pays pétroliers et de mettre le Sénégal définitivement sur la rampe de l’émergence. Et pour se faire M Le Ministre, nous aurons besoin de la participation de tous les dignes fils de ce pays. Mais malheureusement, ce que je constate car travaillant dans le secteur minier, les Sénégalais sont sous employés dans beaucoup de secteurs de notre économie.

    Notre principale richesse est notre main d’œuvre de qualité et très bien formée aussi bien à l’étranger que dans les grandes écoles au Sénégal. Toute cette main d’œuvre qualifiée à qui l’Etat promet du travail, risque d’attendre encore longtemps si une politique des ressources humaines hardie n’est pas mise en place. J’ai eu la mauvaise surprise accompagné par un collègue Ghanéen de me rendre dans une entreprise de la place Satguru pour ne pas la nommer et de remarquer que tous les cadres son étrangers, le Middle management aussi et les quelques postes où se trouvaient des nationaux sont détenus par des secrétaires, assistants et autres préposés à l’accueil. Mon ami Ghanéen de me dire que c’était impensable au Ghana.
    Etant dans un milieu assez cosmopolite avec beaucoup d’étrangers ils sont tous d’accord que la facilité avec laquelle les sociétés étrangères s’installent au Sénégal et font travailler leurs compatriotes et ou d’autres étrangers au détriment de sénégalais est abusif, un collègue Camerounais me disait qu’au Cameroun il faut nécessairement une attestation de carence car, l’accès des étrangers à certains emplois et professions est subordonné à la présentation d’une attestation délivrée par les services de la main-d’ œuvre certifiant le manque de travailleurs camerounais dans la spécialité concernée, tel que :
    les emplois de manœuvres ;
    les emplois d’ouvriers ;
    les emplois d’employés ;
    les emplois d’agents de maîtrise

    Je ne suis nullement Xénophobe ou ( ;;;) mais comme on dit en Wolof, « sama bopp moma gueueneul dou bagn na leu » !! La préférence nationale en tout doit guider nos choix. Il faudrait penser à imposer aux entreprises qui viennent au Sénégal d’avoir au moins 60% de cadres Sénégalais au Minimum (dans certaines structures il n y a aucun cadre Sénégalais) et 90% de Sénégalais dans tous les postes agents de maîtrise à ouvrier (dans un chantier Chinois de la place, plus de 95% des ouvriers étaient Guinéens, car les Chinois prétextaient qu’ils rechignent moins au travail et étaient moins cher).

    Monsieur le Ministre, il est évident qu’un Etat ne donne pas du travail mais plutôt crée les conditions idoines de création d’entreprises pour un recrutement par les privés de travailleurs. Mais le but du jeu est de faire de telle sorte que ces travailleurs à recruter dans les entreprises surtout étrangères soient pour une grande majorité des Sénégalais.

    Pour que le Sénégal soit émergent, il faut absorber le gap de chômeur en attente de premier emploi. Nous avons une main d’œuvre de qualité et bien formée, mais nous avons une politique laxiste quant à la mise en place de verrou dans la gestion des emplois dans les entreprises étrangères. Il faudrait impérativement que l’Etat du Sénégal mette un stop à cette gestion des ressources humaines qui fait la part belle à des étrangers DANS NOTRE pays au détriment de jeunes Sénégalais. Encore une fois, j’entends d’ici les cris d’orfraie de certains compatriotes, mais la préférence nationale est pratiquée partout à travers le monde… sauf au Sénégal. En France entre deux candidats de même niveau la préférence va aller au Français et s’en est ainsi partout dans le monde !!

    Monsieur le Ministre, ces découvertes minières vont faire du Sénégal, la destination favorite de milliers de demandeurs d’emplois du monde entier, c’est à nous de préparer notre législation pour pouvoir encadrer cet afflux massifs d’étrangers qui ne tarderont pas à venir. Protégez nos jeunes Sénégalais par une discrimination positive à leur encontre dans les recrutements à venir, et plus jamais de société au Sénégal sans cadre Sénégalais ou de structure avec uniquement quelques ouvriers Sénégalais … sous-payés !!!

    Jules Ndiaye

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