Au deuxième trimestre de l’année 2022, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel, corrigé des variations saisonnières (Cvs), a progressé de 1,6%, par rapport au trimestre précédent. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), ce résultat est imputable à l’accroissement des valeurs ajoutées des secteurs primaire (+1,3%), secondaire (+0,7%) et tertiaire (+0,6%).
En outre, les taxes nettes de subventions sur les produits se sont bonifiées de 8,7%. S’agissant des composantes de la demande, en variation trimestrielle, la formation brute de capital fixe (Fbcf) s’est rehaussée de 10,4% sous l’effet de la hausse de la Fbcf privée (8,0%) et celle du public (19,0%). Les exportations de biens et services et la consommation finale ont évolué, respectivement, de +7,8% et +5,2%, comparées au premier trimestre de 2022.
Par rapport à la même période de l’année 2021, le PIB réel du deuxième trimestre de 2022 est ressorti en hausse de 2,9%. Cette augmentation s’explique principalement par la consolidation des activités des secteurs primaire (+5,0%) et tertiaire (+3,7%), combinée à la progression de celles du secteur secondaire (+0,6%). De même, il est noté un accroissement des taxes nettes sur les produits de 1,9%, en termes réSous l’angle de la demande, le regain d’activité économique au deuxième trimestre de 2022, par rapport au même trimestre de l’année précédente, s’est traduit, en termes réels, par l’accroissement des exportations de biens et services (+21,0%), de la formation brute de capital fixe (+10,1%) et de la consommation finale (+0,5%). Le Produit Intérieur Brut nominal est estimé à 3 950,0 milliards de FCFA au deuxième trimestre de 2022.
L’Ansd note une hausse de 1,3%, en variation trimestrielle, de l’activité du secteur primaire. Selon la même source, comparée au premier trimestre de 2022, la valeur ajoutée réelle du secteur primaire s’est rehaussée de 1,3%. Cette augmentation est consécutive aux performances des secteurs de l’élevage (+1,8%) ainsi que de l’agriculture (+1,4%) et de la sylviculture (+0,6%), dans une moindre mesure. En revanche, le secteur de la pêche s’est contracté de 1,1%. En glissement annuel, une progression de 5,0% de la valeur ajoutée du secteur primaire est constatée. Cette évolution est portée par le bon comportement de l’élevage (+5,4%), de l’agriculture (+5,1%), de la sylviculture (+2,8%) et de la pêche (+2,8%).
BAYI LÉNE DOUL!!!!