XALIMANEWS : En grève depuis plus d’un mois, les camarades de Saourou Sene et d’Abdoulaye Ndoye ont fait face à l’exécution des menaces gouvernement du Sénégal, qui étaient d’effectuer des prélèvements sur leurs salaires.
Selon Les Echos, un enseignant du lycée Samba Dione du nom de Papa Mbadou Sow a réagi sur sa page Facebook à la suite du « cadeau » offert par le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan sur l’anticipation du paiement des salaires du mois de Mai depuis ce jeudi 26 avril 2018. En informant ses camardes sur la ponction opérée sur leurs salaires.
« Les enseignants sont avertis. En guise de cadeau de fête du travail du 1er mai, l’Etat du Sénégal a effectué des prélèvements hauteur du tiers, sur nos salaires. Il faut que nous sachions que le gouvernement ne nous prend pas au sérieux », martèle ce dernier.
Mais en revanche le boss de communication au niveau du ministère des finances revient en contre temps et avoue qu’un compromis est toujours possible. Refusant de porter la responsabilité de cette ponction de salaire des enseignants, un haut responsable de la Direction de la solde confirme bien les ponctions, mais estime qu’elles ont été l’œuvre du ministère de la tutelle, c’est-à-dire de l’Education nationale. Qui a attesté que « tant qu’ils seront en grève, il y aura des ponctions ».
Il n’a qu’à prendre les trois tiers
Les cotisations des syndicats vont payer les ponctions au lieu de servir à engraisser des responsables irrespirables.couper tout.celui qui ne travaille pas ne doit pas percevoir un salaire .Chers grévistes ne reprenez pas continuez.
Vraiment les enseignants ne sont pas conséquents! Vous allez en grève donc ne travaillez pas, quoi de plus normal de ne pas être payé à hauteur des heures pas travaillées.
Nous dans le privé, avec un système de pointage biométrique, à partir de 15mn de retard il y’a ponction sur le salaire et si récurent, une demande d’explications s’en suit avec des sanctions possibles.
Les travailleurs du privé sont saignés à blanc d’impôt et des gens se la coulent douce en ne travaillant et se faire payer tout ‘pépère’ quoi.
L’Etat doit mettre un système de pointage biométrique à empreinte digitale et des tourniquets (une fois rentré pas de possibilité de sorti sauf autorisation justifiée de la hiérarchie) dans les ministères et directions de l’Etat, puis le démultiplier dans toutes les capitales départementales. Quant aux zones éloignées, un système avec des stations individuelles de pointage seront mis en place. Je pense que l’ADIE pourrai travailler dessus et aider le Sénégal à « monitorer » les présences et absences.