Sans doute, l’école élémentaire El Hadji Moundiaye Thiaw, située au quartier Takhikao de Thiès, vu son état actuel, n’a rien à envier à aucune école élémentaire du Sénégal. Et le ministre de l’Éducation nationale, présidant la cérémonie de réception dudit établissement, hier, en compagnie du bienfaiteur, Bara Tall, le patron de Jean Lefebvre Sénégal (Jls), a longuement magnifié la grandeur du geste.
130,647 milliards investis dans les infrastructures scolaires en 4 ans
«Cet ancien élève aura assurément entendu l’appel du chef de l’Etat, quand il a invité tous les Sénégalais à un retour au royaume d’école. Cet ancien élève a répondu avec grandeur, je veux nommer Bara Tall. A la beauté de l’école et à sa fonctionnalité s’ajoute un matériel de dernière génération. C’est un modèle qu’on ne rencontre pas encore au Sénégal. Et je crois pouvoir affirmer sans me tromper que l’école El Hadji Moundiaye Thiaw est l’une des plus belles, sinon la plus belle école élémentaire que compte notre pays», a souligné Serigne Mbaye Thiam.
«Vous avez compris que le patriotisme, la confiance en soi et en son pays sont la source du sacrifice. Et pour cette raison, le patriote ne compte sur aucune reconnaissance et ne baisse jamais le bras. Vous avez montré qu’on peut rester au Sénégal être un enfant sorti de nulle part mais qui, à force de volonté et d’efforts, peut arriver là où vous êtes. Ainsi pour être les capitaines d’industries les chefs d’entreprises qu’on peut citer en exemple dans notre pays», a aussi lancé le ministre en charge de l’Éducation nationale à l’endroit de Bara Tall.
Pour Serigne Mbaye Thiam, l’école publique doit être une affaire de tous. «Entre 2012 et 2016, ce sont 130,647 milliards de francs Cfa qui ont été investis dans les infrastructures scolaires sans compter le matériel didactique, le matériel informatique, les produits de laboratoire. Mais les besoins liés à l’éducation sont tels que l’école sénégalaise compte sur chacun et sur tous. Il n’y pas d’autre choix que d’aider cette école si nous voulons aspirer à un développement», a indiqué le ministre.
«Culture de ‘garawul’, culture ‘deloo ginaw rek la’»
Aussi, Serigne Mbaye Thiam a tenu à rappeler que la qualité et l’excellence qui constitue le socle sur lequel doit se bâtir le développement intégral de nos pays, «ne peut se résoudre dans la médiocrité, dans la culture de ce qu’on a l’habitude de dire au Sénégal : ‘garawul’». «On écrit sur le mur de l’école, on dit ‘garawul’, on ne ferme pas le robinet on dit ‘garawul’. La
culture de ‘garawul’, culture ‘deloo ginaw rek la’. Il faut qu’on ait dans nos pays le même niveau d’exigence que les autres pays dans nos comportements dans la préservation du bien public», a recommandé Serigne Mbaye Thiam.
Source : Le Populaire