Dans cette deuxième partie de l’entretien avec EnQuête, Seydou Diouf dézingue l’ex-présidente de l’OFNAC. Selon le Secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (PPC) qui déplore l’‘’inélégance républicaine’’ de cette dernière, Nafi Ngom a bel et bien bouclé son mandat.
Le débat sur la double nationalité fait rage au sein du landerneau politique sénégalais. Beaucoup considèrent que cette question agitée par le camp du régime vise à écarter de potentiels candidats comme Karim Wade et Abdoul Mbaye à l’élection présidentielle. Qu’en est-il selon vous?
Il n’est pas dit qu’on va modifier la disposition de l’article 28 de la Constitution pour telle ou telle personne. Non. Il ne faut pas donner l’impression qu’on veut combattre ou écarter certains de la course. Si on dit que le candidat doit renoncer à sa nationalité française ou autre dans un délai de cinq ou dix ans avant l’élection, quel que soit le bien fondé du raisonnement de Benoît Sambou, la lecture simpliste que certains en auront, c’est de dire qu’on vise des personnes. Alors que tel n’est pas le cas. On a une disposition de la Constitution dont l’application doit être clarifiée, de même que les conditions de vérification.
Et il ne faut plus qu’on se contente d’une déclaration sur l’honneur. Il faut dorénavant que la renonciation soit un acte délivré par une autorité administrative ou une autorité judiciaire du pays. Aujourd’hui, quels sont les moyens dont dispose le Conseil constitutionnel pour contrôler la véracité de la renonciation entre le temps du dépôt des candidatures et celui de l’élection ? A mon avis, il s’agit de renoncer à toute autre nationalité dans un délai raisonnable, c’est-à-dire dans un délai d’un an ou deux avant la date de l’élection. Cependant, il faut qu’on évite les renonciations opportunistes. Parce qu’on est dans un environnement mondial insécurisé avec des chocs d’intérêts, où on parle de ressources minières et pétrolières au Sénégal. Sous ce rapport, on ne peut pas laisser quelqu’un qui a une autre nationalité présider aux destinées de notre pays.
Craignez-vous un conflit d’intérêts?
C’est possible qu’il en existe. Un Etat doit se prémunir. Il ne doit pas attendre que la situation se pose pour réagir. A cet égard, quelqu’un qui ambitionne d’être président de la République du Sénégal, objectivement, cela suppose qu’il a bien réfléchi sur une offre politique pendant longtemps, qu’il a fait le terrain pour conquérir le cœur des Sénégalais. Donc, ce n’est pas une décision qu’on prend du jour au lendemain.
Le départ de Nafi Ngom Keïta de la tête de l’Ofnac a soulevé beaucoup de controverses. Quel commentaire faites-vous sur son rapport qui a épinglé des dignitaires du régime pour malversation?
Je ne peux pas apprécier un travail dont je ne détiens pas les rapports. Par contre, je constate que l’Ofnac a mené des investigations comme lui autorisent ses missions, les textes qui ont été à l’origine de sa création. Personnellement, je ne connais pas la dame. Je dis tout simplement que c’est une Sénégalaise qui a travaillé pour son pays. Mais je n’ai pas apprécié son inélégance républicaine. Parce que la République a ses exigences. Tous les jours, on nomme des gens et on les enlève. Pourtant, ils ne font pas de bruit. Moi, en tant que républicain, j’ai été très choqué de voir dans un article de presse le contenu d’une discussion entre cette dame et le président de la République. Lorsqu’on est haut fonctionnaire de l’Etat, il y a des choses qu’on ne doit pas étaler sur la place publique.
Qu’est-ce qu’elle a fait?
Quand, dans un article, la dame dit que le président de la République lui a fait des propositions pour être nommée à l’Uemoa, vous croyez que ces genres de discours doivent être sur la place publique ? Maintenant, pour ce qui est de son mandat, je pense qu’il est arrivé à terme, contrairement à ce qui est dit. En matière juridique, on ne peut pas faire croire que le début d’un mandat démarre avec la prestation de serment. Non ! Il commence à la date de notification de la nomination ou de celle de l’élection s’il s’agit d’un président de la République. Le mandat présidentiel démarre le jour où le Conseil constitutionnel proclame les résultats. Maintenant, elle a été remplacée par une dame éminente qui va continuer le travail que le président de la République a confié à l’Ofnac. C’est aussi simple que ça. Les hommes passent, les institutions demeurent.
Votre accession à la tête du PPC avait soulevé beaucoup de bruit. Ces contestations sont-elles aujourd’hui dissipées ?
Je voudrais avant tout rendre hommage au président Mbaye Jacques Diop qui a eu l’heureuse initiative de créer le PPC en 2001. A sa création, j’étais le porte-parole. Donc, je ne suis pas nouveau dans le parti. Avec l’âge, il avait pris un certain recul. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle le parti a un peu perdu sa force et sa présence sur le terrain. Les militants commençaient à se poser des questions. Heureusement, il a eu l’idée de poser le débat relatif à sa succession au sein du parti. Mbaye Jacques Diop a très tôt compris que quand il y a des incompréhensions, il faut réunir toute la famille et poser les principes. C’est cela son mérite.
Actuellement, avec l’ensemble des camarades, nous sommes en train de faire du PPC un parti attractif qui se positionne sur les grandes questions nationales avec beaucoup de sérieux. Nous sommes en train de travailler sur des offres politiques par rapport aux élections législatives et présidentielle à venir. Nous estimons que le rôle de l’acteur politique, c’est de proposer aux populations des choses qu’elles peuvent comprendre. Mais aussi de permettre à notre pays d’aller de l’avant. De ce fait, je ne pense pas que l’opposition doive toujours systématiquement s’enfermer dans une logique nihiliste. Ou que la majorité doit toujours chercher, à tout prix, à réduire son opposition à sa plus simple expression. Parce qu’elle sera au pouvoir demain. Sur toutes ces questions, on devrait y aller avec beaucoup plus de sérénité et d’argumentaire.
Comment comptez-vous participer aux prochaines joutes électorales?
Chaque chose en son temps. Avec l’équipe qui m’accompagne à la tête du PPC, notre premier défi, c’est d’implanter d’abord le parti sur le territoire national et à l’étranger. Nous sommes dans cette dynamique. A Rufisque, j’entends des gens dire qu’un PPC ‘’new-look’’ a vu le jour, une façon de dire que le parti est incarné par une nouvelle génération. Nous sommes en train de faire un maillage intelligent sur le département de Rufisque. Récemment, j’ai été à Kaolack où des professeurs, des femmes, jeunes et autres segments de la société ont mis en place un comité d’initiative pour l’implantation du PPC, de même qu’à Thiès. Bientôt, je vais le faire à Saint-Louis, Sédhiou et partout ailleurs sur le territoire national et au niveau de la diaspora.
EnQuête
je n’ai jamais lu un politicien aussi cancre que cet illustre inconnu dont je n’ai jamais entendu parler.A t-il oublié que ce code qu’on veut encadrer est celui qui n’a jamais valu de problème au Sénégal. il reste positif dans tous les sens en ce qu’il nous a préservé de tous les dangers connus ailleurs et quy risquent de subvenir à cause de ces apprentis sorciers inspirés par je ne sais quel diable. Wadd a été battu avec ce code,M. Sall a été élu avec ce code.Et vous voulez qu’on ne pense pas que vous voulez écarter des adversaires quy se dressent sur le chemin d’une reelectyon du Lion National Endormi Autoproclamé.tout LE MONDE SAIT QUE BENOÎT EST AGI,ON NE LUI CONNAIT AUCUNE LUMIÈRE POUR QU’Il PUISSE PENSER E CETTE SORTE SANS ARRIÉRÉ PENSÉE OU MANIPULATION POLITIQUE. Le problème ce n’est pas que Abdoul M’baye ou Wadd fils remportent les élections,mais dans une perspective de plusieurs candidatures ou d’une seule candidature avec suffrages atomisés ou unifiés,cela empêchera l’hypothèse d’une victoire au premier tour.Et tout le monde voit deja avec les élans de Daouda Le haal poulaar policier et toutes les roueries observées par ci par la qu’une fraude se prépare. Mais je crois que MS n’est pas fou d’écouter ces salauds ou ces Caton modernes qui ne gueulent que pour leur strapontins. Le singe,dit l’adage grec sera toujours un singe meme sous l’habit de pourpre.Ces conseillers la sont des fils de la nuit,des diables qui s’inspirent pour conseiller le mal.Cette histoire de nationalité sera le filet de Vulcain de M.Sall s’il n y renonce pas.,comme celui avec lequel ce dieu forgeron enveloppa sa femme l’infidèle Venus,avec Mars le dieu guerrier son amant et le exposa aux rires de dieux assemblés.Ne remuez pas le code de nationalité,il est une camaryne,une marée de merde qui peut emporter le Sénégal. Nous sommes sur un pied ferme de guerre si jamais le sabotage républicain d’aujourd’hui continuait jusqu’à déteindre sur la transparence des élections et installer un chambardement de fin du monde qui mettra la république sans dessus dessous .
Et puis le légèreté et le simplisme analytique avec lequel vous avez compris le limogeage illégal et la réaction de Nafi Ngom montrent que vous etes nul.Comment pouvez-vous être le seul a dire que vous ne savez pas ce qu’il ya dans le rapport alors que le contenu a été déroulé par la presse.Et l’affaire Petrotim et Alyou Sall,?Et le voleur du Coud?pour ne citer que ces deux éléments largement diffusés dans la presse.