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Scandale sexuel à la mosquée de Karak : Le muezzin, l’adultère et le refus de paternité…

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A 25 ans, Sadio Dabo a déjà une vie bien remplie : deux enfants nés hors mariage, un mariage contracté sur une grossesse, avec un muezzin qui aujourd’hui refuse la paternité de son dernier enfant qui comme son aîné, a été conçu dans l’enceinte de la mosquée de Sicap Karack. Si la maman est prête à se soumettre à un teste Adn, le muezzin Moustapha Fall Konaté se refuse à tout commentaire. La grande mosquée de Sicap Karak est secouée par une histoire de mœurs. Une histoire qui oppose la dame Sadio Dabo à un des Bilal (muezzin) de la mosquée, Moustapha Fall Konaté, par ailleurs directeur de l’école franco-arabe Mame Fawade Wélé logée dans l’enceinte de ladite mosquée. Mme Dabo âgée de 25 ans accuse M. Konaté d’être le père de son deuxième enfant mis au monde il y a, à peine deux semaines.

Trouvée chez elle à Pikine Tally Bou bess, où elle reçoit dans une chambre dont le seul confort est un lit en fer recouvert d’un matelas qui a connu de meilleurs jours, Mme Dabo confie : «Moustapha Konaté est le père de ma fille. Quand je l’ai informé de ma grossesse, par téléphone, il m’a menacée et m’a accusée de vouloir gâcher son ménage», soutient-elle. Alors Sadio Dabo a fait de son mieux pour cacher sa grossesse. «Je vaquais régulièrement à mes occupations, je me levais tôt et revenais tard à la maison. Personne ne se doutait de rien. De temps à autre ma mère s’inquiétait de ma situation mais je la rassurais. Et, le jeudi 6 janvier dernier j’ai mis au monde ma fille», explique-t-elle. Depuis cette délivrance, la jeune maman précise qu’elle est mise en quarantaine par sa mère. Seule face à son sort, Mme Dabo indique qu’elle va se battre jusqu’au bout pour que sa fille ait un père. Raison pour laquelle elle veut aujourd’hui faire un test Adn pour, dit elle, mettre tout le monde à l’aise.

Car soutient-elle, ses oncles étaient partis voir Moustapha Fall Konaté pour discuter avec lui de la question mais, il refuse d’aborder le sujet. Or poursuit notre interlocutrice, «ce que j’ai dit, je ne l’ai pas inventé. Après mon premier accouchement nous avons eu deux rapports sexuels extraconjugaux dans les locaux de la mosquée. Parfois, il m’invitait dans des endroits chic. J’ai oublié la date de notre premier rapport sexuel (après leur divorce) mais je me souviens du second qui a eu lieu le 19 avril dernier vers les coups de 15 heures. Les deux rapports ont eu lieu dans l’une des salles de l’école, après les heures de cours. A chaque fois il s’arrangeait à mettre un peu de confort pour que ça se passe dans de très bonnes conditions. Par exemple, il a aménagé un matelas avec un ventilateur, de la nourriture et de la boisson», dit-elle.

L’histoire de Sadio Dabo et Moustapha Fall Konaté se résume avec des mots clés comme : adultère, mariage contracté sur une grossesse, divorce. Leur idylle a commencé en 2008 quand, pour la premiere fois, le muezzin et Sadio Dabo se sont rencontrés chez une connaissance commune, qui est une tante par alliance à Sadio Dabo. Ainsi, ils ont fini par se marier. Mais, l’union n’a pas duré plus d’une dizaine de jours avant qu’ils ne divorcent. Motif ? Sadio Dabo qui était tombée malade avait été amenée à l’hôpital par son mari. Diagnostic du médecin consultant : «Votre femme est enceinte de deux mois.» La nouvelle n’était pas si bonne pour le mari qui est un Bilal à la grande mosquée de son quartier. Interloqué par cette nouvelle, il est rentré avec sa femme sans rien dire. Le muezzin Moustapha Fall Konaté décide alors de rester avec sa femme et de garder le secret. Bien que cela soit banni par la religion. Mais à trois mois de son accouchement, Sadio Dabo est renvoyée à ses parents par son ex-mari qui a confessé leur péché, duquel naîtra un garçon.

Entre temps, Moustapha Fall Konaté a fait la connaissance d’une autre fille qui revenait d’un séjour aux Etats-Unis, qu’il a fini par épouser. Il s’agit de la fille de l’amie commune chez qui Sadio Dabo a connu le muezzin. Seulement ce couple qui n’avait pas l’assentiment de la mère de l’émigrée n’a pas longtemps résisté aux dépenses quotidiennes. Sa belle-mère ayant coupé la bourse, le nouveau couple devait se contenter des maigres revenus du muezzin. Ce n’était plus le beau temps et M. Konaté se tourne vers son ex-épouse. Sadio Dabo répond à l’appel du muezzin. Et c’est reparti pour de nouveaux rendez-vous adultérins, à l’institut franco-arabe qui se trouve dans l’enceinte de la mosquée de Sicap Karack.

Interpellé, Moustapha Fall Konaté n’a pas voulu s’épancher sur le sujet. De teint clair et de taille moyenne, le muezzin Konaté trouvé dans son bureau, sis à la mosquée crie à la diffamation. «C’est un sujet grave et diffamatoire. Je n’ai rien à dire et je vous conseille de ne pas vous y immiscer», déclare-t-il. Sans appel.

lequotidien.sn

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