Stephen Keshi, le sélectionneur des Super Eagles, qui a qualifié son équipe au Mondial 2014, est dans une position inconfortable qui amène certains à croire qu’il n’y a aucune assurance quant à son maintien à la tête de la sélection nigériane.
Keshi, qui par deux fois a qualifié une sélection en phase finale de coupe du monde, avant de se faire éjecter avant la compétition, a déclaré à la BBC qu’il ne vit pas dans la peur.
Adjoint de Shaibu Amodu avec qui, ils avaient qualifié le Nigeria à la coupe du monde 2002. Mais ils ont été licenciés avant le démarrage de la compétition.
En 2006, sélectionneur des Eperviers du Togo, Keshi a été limogé après la CAN 2006 au profit de l’Allemand Otto Pfister.
Se voulant philosophe, il a annoncé dans un entretien paru sur le site de la BBC que dans ce travail d’entraîneur, »on doit toujours s’attendre à être recruté ou démis de ses fonctions ».
‘’Quand j’ai été démis de mes fonctions en 2002, ce fut un véritable choc. Mais dans la vie, on ne peut pas continuer à vivre dans la colère et la déception’’, a-t-il dit, relevant qu’il est occupé à préparer le Mondial 2014.
Keshi refuse d’être distrait par rapport à son objectif, soulignant que l’objectif de reconstruction d’une équipe compétitive à travers le CHAN 2014 et les matchs amicaux, doit continuer.
L’ancien défenseur central, qui a des relations tendues avec son employeur, la Fédération nigériane de football, estime que »cette rumeur est une perte de temps ».
Stephen Keshi est revenu sur sa décision de quitter la tête des Super Eagles, après avoir gagné la CAN 2013. Il attend encore le règlement de cinq mois d’arriérés de salaire.
»Ses adjoints et lui qui n’ont reçu jusque-là que deux mois d’arriérés sur les sept mois dus », a-t-il dit dans les médiats. Selon lui, cette attitude ‘’est un manque de respect notoire (et) est inacceptable’’.
Cette sortie médiatique avait été critiquée par le ministre des Sports du Nigeria en personne. Mais cela n’empêche pas Keshi de se focaliser sur le travail, après avoir brillamment obtenu sa qualification aux dépens de l’Ethiopie (2-1 et 2-0) récemment.
Keshi refuse de promettre le trophée mondial aux Nigérians, promettant de bâtir une équipe dont ses compatriotes seront très fiers.
S’il est dans l’optique de poursuivre le travail à la tête des Super Eagles, il refuse d’accepter tout ce qui viendra des officiels et pouvant avoir une incidence sur son management.
L’ancien défenseur central refuse également toute idée de se voir adjoindre un technicien étranger, indiquant que ses assistants ont démontré par le passé qu’ils étaient compétents.
