L’arrestation d’Alioune Aïdara Sylla a été diligentée depuis le Palais. Orthodoxie de médiocre facture sur commande recommandée du plus haut sommet d’un état « personnalisé » ou le zèle démesuré d’un pouvoir ubiquitaire, tapis dans l’ombre, agit par la force publique interposée qu’il utilise sans retenue à tout moment ?
Depuis qu’il est aux manettes, « le monarque républicain » est peint sur les défroques d’une sainteté réelle, semble bénéficier éloquemment d’une prolongation de grâce disproportionnée, malgré les dérapages insoutenables dont il est comptable. L’affaire Aliou Aïdara Sylla continue de défrayer la chronique et chaque jour qui passe apporte son lot de secrets. Après son arrestation manu militari dont le moins qu’on puisse dire, relève de l’arbitraire, les langues commencent à se délier dorénavant.
En effet, on en sait un peu plus sur les conditions « du rapt » de l’ancien député libéral, car, il semble établi qu’une certaine vérité têtue tienne lieu de pièce à conviction, selon laquelle l’arrestation d’Alioune Aïdara Sylla a été coordonnée depuis le Palais, d’après une certaine presse bien informée sur la question.
« Toute l’opération a été pilotée directement depuis le Palais de la république, par son locataire en chef, le maitre des lieux. L’arrestation rocambolesque d’Alioune Aïdara Sylla a été donc diligentée depuis le Palais.
Dénigrements systématiques, calomnies, diabolisations tous azimuts, décréter, décrédibiliser et créer un enfumage classique ordurier de basse classe pour nuire l’honneur d’un homme de haute stature.
Les chefs d’accusation alambiqués démontrent nettement une inculpation burlesque. L’intitulé du soubassement décousu est tout simplement une pièce à conviction d’un dossier qui ne tient que sur du fil. Tout est y. Bref, la folle machine débridée des rancunes et des rapines politiques s’emballe et détruit tout sur son passage.
Personne n’y échappe, sauf une certaine honorabilité médiocre. Le pire est désormais devant nous. Une bande de revanchards mue par le même cordon ombilical de la haine nombriliste, peut terroriser, allégrement n’importe quel citoyen, sans coup férir avec n’importe quel motif peu ou prou. Voilà ce à quoi excellent ceux qui sont aux commandes et qui tentent par la ruse de se donner une sainteté douteuse. Mais que reproche-t-on vraiment au détenu politique ? Rien, sinon l’ambigüité titanesque, farfelue, ténébreuse d’un acharnement indécent, sur fond d’amalgames et d’incongruités suffocantes.
En arrière plan, l’état « personnalisé » à son comble pour les beaux yeux d’un seul homme est bien décidé à créer les conditions nécessaires d’une gouvernance de rupture travestie en transhumance forcée, qui ne dit pas son nom(…)
Essayons de décrypter la stratégie des rapines politiques de ceux qui sont commandes, lesquels aux apparences de façade, ne convainquent personne, sauf peut-être les talibés-militants de l’ethnocentrisme de la sarabande et de la démesure bien gloutonnée. Il faudra absolument recruter à la pelle et massifier un parti inexpérimenté à tour de bras, peu importe les moyens utilisés pour y parvenir. Par manque d’intuition politique, proéminente, évidente, puisqu’ils n’en ont pas, sauf qu’ils excellent massivement et manifestement par les mêmes discours verbeux, lénifiants, mielleux, parfois même méprisants, leur qualité essentielle se résume exclusivement au spectacle, c’est-à-dire créer en permanence le sensationnel, en codifiant savamment les méthodes d’une litanie débordante, pour en donner un contenu exceptionnel et coopter, ainsi, le sénégalais lambda, naïf, tombé sur le panneau.
Ce qui est dangereux dans l’excellence de la gouvernance de pipeau, qui est totalement conforme à sa vraie nature, c’est qu’elle se donne allégrement une certaine crédibilité d’apparat, en inversant les rôles par certaine presse interposée, tendancieusement coupable, propagandiste et taillable presque à merci pour un sou, bien dressée par un exécutif ragaillardi, névrotique, juge, partial jusqu’à la lie. Un exécutif qui n’est point ce qu’elle prétend être, au contraire, il diligente tout, en réalité. En politique, chez nous, la presse et la justice, le politique, c’est comme la corde et le pendu.
Le présumé coupable est considéré comme un vulgaire délinquant embastillé. En vérité, c’est un prisonnier politique. Le détenu politique ne doit vouloir qu’à sa tête, car le président de la république est en réalité, un monarque de droit divin, absolu. La constitution est exclusivement taillée sur mesure pour un seul homme. Le détenu politique est présumé coupable, au contraire, il est chargé jusqu’au cou. Il est démuni, puisqu’il est sur écoute et perd sa liberté. Il n’a plus droit à la parole. C’est un esclave du système. Ce sont ses avocats qui parlent, désormais, à sa place. Un déni de justice ! Une certaine curiosité de la justice africaine. Son statut est ambigu : il est la fois innocent et coupable. On reproduit exactement les mêmes mécanismes décriés. La seule valeur qui vaille, c’est celle de la bonne posture. Point d’état d’âme pour celui qui dirige le pays, tous les coups sont permis en politique. La loi du plus fort régente le droit à la démocratie. Le président de la république est au- dessus de tout le monde et personne ne peut rien contre lui. Il fait emprisonner qui il veut à tour de bras. C’est la règle comme système de gouvernance. Il est le premier corrupteur actif, déclaré de la république. Avec les fonds dont il dispose, il peut librement et légalement corrompre la plus haute bourgeoisie politico-conservatrice. Le statut d’immunité du chef de l’état devient, dans les faits, une impunité. C’est le lieu de le dire.
Tenez-vous et lisez donc sans modérations cette information capitale, qui donne le tournis !
« L’arrestation d’Alioune Aïdara Sylla a été coordonnée depuis le Palais. Pour spectaculaire et inopinée qu’ait pu paraître l’arrestation de l’ex député libéral Alioune Aïdara Sylla, il nous revient que toute l’opération a été pilotée de mains de maître, depuis le Palais de la République, par son locataire en chef. Une grosse légume des renseignements, I.D , l’aurait informé en temps réel, et mis sur « l’affaire », la suite on la connaît… Mais la remarque, et elle est de taille, c’est qu’il s’agit du même I.D, réputé proche parmi les proches de Wade en son temps, qui aurait vendu la mèche et se trouve être aujourd’hui le « traqueur » numéro un des ex tenants du pouvoir », révèle une certaine presse apparemment informée.
Surprenant, même si on y perd son cocc barma et son latin ! Aussi étrange que cela puisse paraître, le palais pilote lui-même, maintenant, les opérations de grande envergure, lorsqu’il l’estime nécessaire. Un spectacle inédit des histoires rocambolesques de pilotage à vue, diligenté par les mains du maître du moment des lieux, de l’indépendance à nos jours. Sommes-nous alors en sursis, car les libertés fondamentales sont laissées aux vestiaires ? Nous le croyons fermement. Et pour cause.
Un état aux dérives rampantes, totalitaires, commence toujours par le fichage total, systématique à l’extrême, fouilles sans retenue à tout vent, à libre cours jusqu’aux organes génitaux, à l’aéroport International Léopold Sédar Senghor, sous le fallacieux prétexte d’une chasse des biens spoliés placés à l’étranger, entre autres, la lutte contre le terrorisme, où le vice du retors constitue la pierre angulaire de la boîte de pandore ; bref, tout est permis maintenant, puisqu’il n’y a plus de règle, ni de droit pour la personne, surtout lorsqu’il s’agit d’opposants indociles au régime en place décrié. Certains esprits tordus vont jusqu’à légitimer ces fouilles excessives, bafouant, ainsi, la libre circulation des personnes, au prétexte que ceux qui n’ont rien à se reprocher, n’ont rien à craindre. « En Afrique des sujets corvéables à merci, « on démocratise les restrictions des libertés individuelles ». C’est l’objectif visé, car il faut nécessairement créer les conditions d’une paranoïa collective à l’échelle nationale, dans laquelle la psychose permanente par la peur généralisée constitue le Tallon d’Achille de la démocratie- toute personne est susceptible d’être arrêtée, à tout moment, avec des chefs d’accusation bidon, au marché, au bureau, etc.
C’est le big brother à « l’apérisme » exotique, ethnique. Il faut se satelliser à la cause de « l’apérisme » débordant.
Les forces de l’ordre doivent sévir partout et peuvent-vous tomber dessus n’importe où, de jour comme de nuit. Instrumentalisation, désinformation, formatage divers. Tout est possible, c’est la règle de la répression au nom de la bonne gouvernance des mots. C’est l’apérisme républicaniste des esprits, pire que le poutinisme. Plus de ligne Maginot pour juguler la démocratie. La répression des opposants « inachetables » est devenue une référence salutaire pour la survie d’un magistère cosmétique. Les récalcitrants doivent être nécessairement marqués au fer rouge, tel le temps de l’esclavage. Tous ceux qui refusent l’asservissement passeront à la caisse et payeront leur indocilité.
Nous le disons tout haut. Le statut d’immunité du chef d’état devient tout simplement une impunité permanente. Nous n’accordons aucune parcelle de crédibilité à ce coup fourré, car à défaut de mettre l’ancien député dans son escarcelle, on le livre aux chiens pour le casser. C’est ça le sallisme de la tyrannie. Pour les apéristes et pour son chef actionnaire unique, en politique, seule la fin justifie les moyens, le reste ne compte nullement. La compétence médiocre doit être le seul critère d’un corporatisme abscons. L’état APR excelle dans la fioriture et la surenchère spectaculaire, outrancière pour occuper à l’infini le terrain, à dessein d’organiser un hold up électoral pour renouveler un mandat hypothétique, hystérique, à l’horizon 2012, si toutefois des élections auront lieu à date échue, car Macky est élu pour un septennat. Lorsqu’il clame haut et fort qu’il réduira le mandat de 7 ans à 5 cinq ans, ce n’est pas de l’argent comptant. Il faut passer obligatoirement par des référendums. Un risque majeur.
Au moment de son arrestation, Aliou Aïdara Sylla a une procuration écrite de l’ancien président de la république du Sénégal, Abdoulaye wade, pour effectuer des retraits bancaires. En réalité, on met en cause la richesse du pape Du Sopi. Et si Macky Sall faisait demain la même chose, pourrait-on parler de délits ou de dossiers audacieux ? Zones d’ombre, incohérences sur fond d’interrogations d’un embastillement manu militari. Parlons de Macky Sall ! Ce que l’on dénie à Abdoulaye Wade, dont nous n’avons aucune sympathie politique, on l’accorde au premier, un obscur multimilliardaire, en l’espace de moins de 8 ans, quelle que soit l’indice de son salaire. Le fonctionnaire, devenu entre temps, président de la république, ne peut, en aucun cas, disposer autant, d’un patrimoine remarquablement colossal Baigne-t-il alors dans le Takh Rip ? Nous ne disons pas le contraire. Silence, Macky Sall ou « l’apérisme » de la république : halte, stop à l’idolâtrie et au culte de personnalité ! Ça suffit maintenant ! Alors, la république de la dévolution monarchique aux oubliettes, place maintenant à son clone aussi névrotique, soviétiquement et cliniquement clanique !
Nous avions écrit sur les fonds politiques dont dispose tout président de la république. Macky se garde bien de s’attaquer aux fonds politiques lesquels ne servent qu’à corrompre une certaine clientèle politico-conservatrice apparemment respectable. Motus et bouche cousue sur la question qui fâche. On en veut pour preuves tangibles les fonds politiques juridiquement licites, très largement distribués à la pelle et sans retenue à un clientélisme budgétivore et divers. Les fonds politiques sont inacceptables à tout point de vue que de conserver cette caisse noire, cette réminiscence hystérique napoléonienne dans la république. Une garantie à vie pour le président de la république et sa propre famille. .
Avec seulement un seul mandat de 5 ans non renouvelable, le président peut mettre légalement et librement à l’aise dans son compte personnel 20 mds en l’espace de 5 ans. Sur les 8 mds officiellement disponibles pour son compte personnel, admettons qu’il en distribue seulement 4 mds chaque année pour sa clientèle politique, le calcul laisse apparaître incroyablement un gain d’au moins 20 mds pour 5 ans pour les beaux yeux d’un empereur. Le statut du président de la république fait de lui un monarque paresseux, qui vit éternellement au crochet de la république. Même s’il n’est plus président, il bénéficie incommensurablement d’une assistance élastique totalement inégalée que n’importe quel autre citoyen aussi méritant. C’est ridicule et insultant qu’il faudrait nécessairement réformer ces pratiques absolument délirantes, déroutantes et immorales. Rien ne peut justifier cette somme mise à sa disposition.
Nous sommes au cœur d’un régime présidentiel, qui tourne en plein régime. Il dispose de tous les leviers du pouvoir par sa posture que lui confère la constitution. Il est donc par essence juge et partie. Point de contre-pouvoir, aucune ligne Maginot n’est dressée contre lui. Il décide tout seul in fine. C’est un véritable monarque de la République. Si l’on veut réguler des prévarications à répétitions, il faudrait que l’on mette nécessairement un directoire collégial de magistrats totalement libres et indépendants du pouvoir politique pour contrôler l’exécutif et le traduire en justice, en cas de haute trahison, même s’il est encore sur les manettes. A l’instar des grandes démocraties, il est souhaitable de réformer le statut pénal du président de la République. Mais faut-il qu’on ait le courage de dire haut et fort que le principe d’immunité du Chef de l’Etat devient dans les faits, une impunité inacceptable, alors que pendant ce temps, le citoyen lambda est embastillé le plus souvent pour des broutilles ?
Pour cela, il faut nécessairement des institutions fortes, respectables, inviolables avec des hommes libres, indépendants du pouvoir politique, aux compétences requises. Or, dans la plupart des pays africains, dont le régime présidentiel est calqué sur le modèle de l’ancien maître, les mêmes déconvenues résultent en réalité, d’une émanation monarchique, taillée sur mesure pour un seul homme. Alors, le président wade peut au moins disposer légalement d’une fortune de 50 milliards de francs CFA en 12 ans. Alors, l’embastillement de l’honorable entrepreneur au parcours exceptionnel, ne repose que sur du pipeau pour amuser la galerie. Soyons sérieux ! La prétendue affaire Aïdara Sylla résulte exclusivement d’une pure manipulation, à libre cours du politique face à ses responsabilités.
1° soit, selon la justice, les chèques saisis sont d’origine frauduleuse. Dans ces conditions, la détention de Monsieur Aiou Aïdara Sylla signifie de facto que Abdoulaye wade, qui a donné une procuration écrite à l’ancien député, homme d’affaires, est en infraction, donc passible lui aussi de prison. Par ricochet, sa fortune est illicite. Là, il y a plusieurs interrogations sans réponses. Soit, il n’en est. Alors, son maintien derrière les barreaux relève d’une dérive, aux motivations obscures. C’est ce que nous croyons.
2°pourquoi donc Samuel Sarr et Me Madické Niang les deux destinataires des chèques ont été libérés à 19 heures par les enquêteurs après une interrogation ?
3° Pourquoi donc, au contraire, Aliou Aïdara est en prison ?
Cela suppose tout simplement une opacité totale autour de cette affaire rocambolesque, aux odeurs politiquement carambouilleuses. A notre intime, c’est la piste la plus probable que nous retenons. Nous ne sommes pas des gueux, même si on nous prend comme tels. Le même spectacle de l’enfumage continue sa longue litanie surréaliste, tout comme ceux des audits audibles à haut débit et à géométrie variable. C’est le maquillage qui porte bien son nom. Le cirque permanent médiatico-politique sert d’exutoire.
Tout est bon pour garantir l’impunité et agenouiller toute velléité d’opposition. Tout est discutable de fond en comble pour salir et jeter en pâture tous qui refusent de se plier à la règle édictée de l’apérisme ubiquitaire, républicaniste. Il n’y a rien qui tienne et tout est opaque du début à la fin. Tout est prétexte pour accuser librement avec une justice, qui semble obéir aux intérêts exclusifs d’un exécutif revigoré, qui tire par derrière les ficelles.
« Le bon élève de la francophonie » de la Téranga ne compte jamais déroger aux méthodes peu orthodoxes des dictateurs africains. En Afrique, on se met toujours à jointure du vainqueur adulé et quel que soit l’homme. Notre bien aimé pays de la Téranga, « le bon élève de la francophonie », ne déroge point à la règle. Tant s’en faut. L’effet de la contagion sévit, à l’exception d’une certaine presse libre, qui en prend pour son grade. Le dernier vainqueur est toujours le meilleur. Macky, le multimilliardaire obscur est une parfaite illustration. Point n’est besoin de déclarer un patrimoine au rabais, dont on a du mal à expliquer les origines, si ce n’est les contours biscornus, sûrement politiques, bien connus et aux preuves plus que fournies à demi mots, n’est-ce pas ? Trouver coûte que coûte la moindre petite bête, serait-ce qu’une peccadille chez l’adversaire politique, récalcitrant, en mauvaise posture, au mauvais endroit pour le décapiter, l’accuser publiquement et l’emprisonner manu militari, de manière qu’il perde les pédales. On en tire avant l’heure, des conclusions hâtives, sans fondement réel, ni aucune analyse probable ou supposée, en mettant la charrue avant les bœufs. On bétonne ensuite les chefs d’accusation en les maquillant savamment pour leur donner un caractère d’indépendance réelle. Voilà une méthode décriée d’une gouvernance tyrannique aux apparences démocratiques ! C’est bien l’arbre qui cache la forêt. Pourtant, le même macky à qui on avait confisqué le passeport, pour l’empêcher de sortir hors du territoire, s’indignait de la mesure. Voilà qu’il fait pire, en reproduisant le même schéma par une certaine justice interposée ! On nous dira qu’il n’en est pour rien, mais pouvait-on dire pour autant à wade ? Au moment de son arrestation à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar, la presse titre : « Aliou Aïdara Sylla avait entre ses mains, des documents compromettants ». Des chefs d’accusation éminemment précoces, qui nous donnent la mesure d’une justice expéditive, ridiculement zélée. Peu importe que le mal soit établi. C’est l’effet escompté.
« Si Macky veut le tuer qu’il le tue, s’il veut le manger qu’il le mange, s’il veut manger, Oumar Sarr, Madické, Samuel Sarr, qu’il les mange… ». Ces propos tenus cette semaine par l’ex-ministre libéral El Hadj Amadou Sall à l’occasion de l’audition de Karim Wade, a fait sortir Macky Sall de ses gonds. Même si le président ne l’a pas cité nommément, on peut supposer que cette sortie du président aura pour objet de rappeler à l’ordre une frange de l’opposition dont un de ses membres, El Hadj Amadou Sall en l’occurrence, a parlé d’anthropophage et de fétichisme à l’endroit du président de la République. Plusieurs responsables et proches de l’Apr ont par la suite protesté vigoureusement contre de tels propos et invité le président à réagir, à sévir. Dans un élément sonore diffusé sur Rfm ce midi, on peut entendre Macky Sall déclarer : « Je ne permettrai plus à personne de porter atteinte à l’image du chef de l’Etat ».
Apparemment, le président n’accepte pas les règles de la démocratie, ni les caricatures, ni les sarcasmes, encore moins les métaphores, alors qu’ils sont des outils indispensables à toute démocratie réelle. El Hadj Amadou Sall, ex-ministre libéral, l’auteur des citations, met Macky dans ses gongs, puisqu’il met entre les guillemets ses propos. Le ver était-il dans le fruit ? Macky n’accepte pas les contradictions politiques. Un président qui n’accepte les règles démocratiques est un dictateur en puissance. D’ailleurs, l’homme n’est pas à son coup d’essai, puisqu’il avait voté sans daigner montrer sa pièce d’identité en 2007. Comme si cela ne suffisait pas, il en met une couche supplémentaire au lendemain des nominations hystériques, surtout celle d’Aminata Niane au poste de conseillère spéciale au près de lui, laquelle était controversée : « je suis président de la république, je nomme qui je veux ». Chassez le naturel, il revient au galop.
Une dictature pour éliminer un adversaire de taille. L’objectif majeur, c’est de mettre au pinacle « ndéyimbilgui » qu’on accuse, entre les lignes, de s’être enrichi illicitement. Alors, les médias d’état de service relayent en boucle l’information biaisée, créée de toute pièce pour la circonstanbce et le tour est joué. Pour le reste, on verra. C’est ça le dilettantisme et le totalitarisme d’un despotisme déclaré-non éclairé ! Nous ne sommes plus dans une république normale, mais dans une tyrannie, qui ne dit pas son nom, dans laquelle l’inquisition reste la pièce maitresse pour envoyer arbitrairement un poids lourd politique à la retraite par des méthodes peu honorables.
A suivre….
Le combat continue !
Ahmadou Diop