Nombreuses sont les reines de beauté qui, après leur sacre, plongent dans le monde du mannequinat. Un pas que Miss Sénégal 2010, Tacko Fatim Thiam ne compte pas franchir à cause d’une part de ses origines culturelles mais surtout de la mauvaise image et réputation collées aux mannequins. Elle l’a révélé au cours d’un point de presse, tenu ce jeudi.
« J’ai réussi à devenir Miss, je m’arrête là et je ne ferais jamais de mannequinat car c’est mal vu au Sénégal et en plus je suis issue d’une famille toucouleur », dit la nouvelle ambassadrice de la beauté du Sénégal qui n’a pas manqué d’inviter les filles mannequins à avoir confiance en elles et à éviter les comportements qui ternissent leur image.
Même si elle n’envisage pas une carrière de mannequin, celle qui a suivi Katy Chimère Diaw (Miss Sénégal 2009) au trône depuis le week-end dernier, espère décrocher d’autres couronnes.
A cet effet, elle participera à l’élection Miss Francophonie prévue en mars prochain à Monaco. Sa première sortie était prévue en février prochain en Côte d’Ivoire où devait se tenir Miss Cedeao. Une manifestation reportée à cause de la crise post électorale qui sévit dans ce pays.
Parlant de ses projets, Miss Sénégal compte œuvrer dans la lutte contre l’insuffisance rénale. Parce que justifie-t-elle, l’année dernière, elle était gravement malade et les médecins avaient suspecté chez elle cette pathologie chronique aux soins coûteux. En attendant, de décrocher de partenaires pour la concrétisation de son projet, cette fille au teint noir compte se consacrer à ses études afin de décrocher le Baccalauréat.
Pour rappel, âgée de 19 ans, Tacko Fatim Thiam qui représentait la région de Dakar à la finale de Miss Sénégal mesure 1mètre 80. Elle a pour première dauphine Marie Paulette Sylva de Ténérif ( Espagne) et deuxième dauphine Awa Guèye de Ziguinchor, ville où a eu lieu le concours.
Après son sacre, Miss Sénégal qui révèle avoir participé sur insistance d’une de ses cousines, avoue : « je ne m’y attendais pas car toutes les filles étaient trop belles et cultivées ». Et de conclure : « ma surprise s’est transformée en fierté de savoir que j’étais la plus belle ».
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