En juin 1998, l’Organisation de l’unité africaine (OUA) a adopté le Protocole de création d’une Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Depuis, seuls 31 des 55 Etats membres de l’Union africaine l’ont ratifié et les activités de la Cour ne sont pas réellement connues, rapporte Agence Ecofin.
La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) envisage de créer un solide réseau de journalistes et de rédacteurs africains dénommé « champions des médias de la CADHP » pour sensibiliser et faire connaître davantage son travail. A cet effet, elle organise une formation spéciale de trois jours qui se tiendra à Dar es Salaam à partir du 28 octobre 2021, à l’endroit de 30 bénéficiaires venus de toute l’Afrique.
Les journalistes formés serviront également de formateurs et, dans la mesure du possible, participeront à des activités de sensibilisation dans leurs régions respectives.
Le Dr Robert Eno, greffier de la Cour, a déclaré dans la note conceptuelle publiée, dimanche 12 septembre, que l’objectif ultime de la formation est de créer un groupe de journalistes dynamiques et proactifs, qui connaissent les travaux de la Cour et rendent compte de ses activités de manière régulière.
Il indique également que cette formation devrait permettre de relever les principaux défis auxquels la cour est confrontée, à savoir le faible niveau de respect des décisions de la Cour, la réticence et la résistance des Etats membres et le manque de sensibilisation à la Cour. Il a ajouté que la formation permettrait de sensibiliser le public, de créer et d’améliorer une meilleure compréhension de la Cour, d’encourager les ratifications et les déclarations et d’agir comme un groupe de pression pour la mise en œuvre des arrêts de la Cour.
Tanzanie : la Cour africaine des droits de l’homme veut former des journalistes pour promouvoir ses activités
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