XALIMANEWS-L’ancien numéro un mondial Rafael Nadal ne croit pas en possibilités de redevenir le patron du circuit masculin du tennis, rapporte RMC Sport.
Après avoir été délesté de sa position de numéro 1 du tennis mondial depuis janvier 2020, le natif de Majorité s’estime trop juste physiquement pour viser de nouveau le trône. Le recordman absolu des victoires en Grand Chelem après son 21e titre acquis en Australie le mois dernier, s’incline à ne plus se battre pour la place de numéro 1 mondial à 35 ans. Cinquième du classement ATP, l’Iberique s’est aisément qualifié pour le deuxième tour du tournoi ATP 500 d’Acapulco (Mexique) mardi, mais minimise ses chances de détrôner le Serbe Novak Djokovic ou son probable successeur, le Russe Daniil Medvedev.
« Je pense que c’est désormais une époque révolue. Mes problèmes physiques m’empêchent malheureusement de pouvoir encore espérer redevenir numéro un. » a-t-il confié en conférence de presse mardi après sa victoire contre l’Américain Denis Kudla, dans ses propos rapportés par RMC.
Devenu n°1 pour la première fois le 18 aôut 2008, Nadal a perdu ce privilège depuis le 10 janvier 2020. Cependant, Il se maintient toutefois dans les cinq premiers mondiaux, actuellement à 150 points du quatrième, le Grec Stefanos Tsitsipas, et 1.587 points devant le sixième, l’Italien Matteo Berrettini.
« Je me suis parfois senti en position d’être le numéro un mais ma condition physique ne me le permettait pas. Aujourd’hui, mes objectifs sont différents, je ne vais pas poursuivre ce but, ce serait une erreur de persévérer », a-il souligné.
Avant sa victoire en Australie, le fantastique gaucher était absent des courts pendant plus de quatre mois pour soigner une blessure au pied gauche et avoir contracté le coronavirus en fin d’année dernière. « Cela fait des années que je joue plutôt peu. On me demande si je vais encore réduire le nombre de mes apparitions mais si je les réduisais encore davantage, je ferais aussi bien de quitter le tennis, a-t-il constaté. Ce tournoi (celui d’Acapulco) est l’un de ceux où historiquement j’ai eu des bonnes sensations. » A rappelé l’Espagnol. Quand le corps ne suit plus.
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