Assane Camara a fait face au juge de la chambre criminelle de Dakar hier pour répondre des chefs d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et de financement du terrorisme, l’accusé rejette le terrorisme radical et ine en bloc les déclaration de sa mère. Il risque 5 ans de prison ferme si les réquistions du ministere public sont appliqués par le juge Samba Kane.
En effet, pour rappel, les faits ont eu lieu le 21 janvier 2016. La dame Astou Lô s’est présentée aux éléments des affaires criminelles sis à la Dic pour déclarer que son fils Assane Camara précédemment étudiant au Canada aurait quitté le pays pour rejoindre les djihadistes en Tunisie. Elle a indiqué que durant son séjour au Canada, celui-ci avait fréquenté la mosquée de Sherbrooke où il avait noué des relations avec des Pakistanais et des Afghans qui pratiquaient un Islam radical. Selon elle, son fils a changé de comportement et il s’habillait comme un Ibadou. Elle précisait à l’endroit des limiers que ce dernier avait fini par quitter la maison de son frère pour aller s’établir avec ses nouveaux amis dans la ville d’Edmonton. Astou Lô soulignait en outre qu’elle a trouvé son fils dans une mosquée où il faisait office d’Imam en second et craint que son fils ne bascule dans l’Islamisme radical. C’est ainsi qu’elle l’a convaincu de rentrer au Sénégal pour renouveler ses papiers de séjour. Mais après son retour au Sénégal, Assane Camara s’isolait et reprenait seul les prières dirigées par son père. Il fréquentait de manière assidue la mosquée de Sacré Cœur et s’accompagne des nommées Pape Yatma Ndiaye et Mariama Camara. Astou Lô a précisé que la nuit de son départ Assane Camara est sorti de la maison pour aller rendre visite à sa petite amie, Mariama Camara. Cependant quelques minutes après sa sortie de la maison, cette dernière l’a joint au téléphone lui demandant de vérifier si Assane Camara se trouvait encore dans son domicile. Elle a été informée que son fils avait pris un vol en direction de la Tunisie. Une vérification de sa chambre a permis de découvrir qu’il avait ouvert un compte à la BIS et était resté en relation par le biais du réseau social Facebook avec ses amis qu’il a connu au Canada. Mais dès que la bonne dame a parlé du retour de son fils, les enquêteurs se sont transportés au domicile de ses parents pour procéder à son interpellation et une perquisition de sa chambre.