L’actualité des départs de responsables de Rewmi occupe sans doute le parti de Idrissa Seck. Sur le bureau de Thierno Bocoum, le Rewmi n’a pas d’avenir de Me Nafissatou Diop à la Une du Quotidien le suggère. Le chargé de la communication y voit un «hasard», mais répond à la notaire, sans la nommer. Ceux qui attaquent Idrissa Seck ont été, ironise-t-il, «très pertinents quand il fallait le défendre».
Dans son domicile des Parcelles assainies, le responsable des jeunes de Rewmi peaufine sa stratégie pour «assainir» la mairie. Il met une croix sur ses ambitions à Thiès, son ex-fief, pour se frotter, avec son équipe, à Mbaye Ndiaye, Moussa Sy et autres. Le député trouve «normal» que ses camarades veuillent que Idrissa Seck vienne s’opposer. «Quand un leader est absent du territoire, il peut y avoir des répercussions sur les activités de son Parti», dit-il.
Quel bilan faites-vous de la traque des biens mal acquis ?
Ce qu’il faut noter, c’est qu’il y a beaucoup de discours et d’éléments à charge divulgués contre ceux qui doivent bénéficier normalement de la présomption d’innocence. Il y a beaucoup trop d’abus.
Abus contre qui ?
Abus dans le sens d’exposer des présumés innocents à la vindicte populaire en parlant de chiffres extraordinaires, etc.
Vous faites allusion au cas Karim Wade ?
Il y a le cas Karim, Aïda Ndiongue, ou d’autres. Le temps de la justice n’est pas celui de la politique. Je rappelle que le but est de sanctionner ceux qui ont abusé des deniers de l’Etat, mais également de dissuader ceux qui les ont remplacés à leurs postes et qui peuvent être tentés de faire la même chose. Donc, il faut nécessairement une reddition des comptes mais qu’elle soit faite de manière juste, équitable et dans le respect des droits de la défense.
Cela n’a pas été le cas jusqu’ici parce qu’on veut simplement faire croire que l’on a eu raison. On veut orienter toute une politique de réussite vers la traque des biens mal acquis. Il y a une communication juridico-politique pour montrer qu’ils sont en train de faire un travail remarquable. Dès l’instant qu’une personne est entre les mains des juges, on doit laisser la justice faire son travail.
Soupçonnez-vous une immixtion de l’Exécutif dans le Judiciaire ?
La sortie du procureur a été malheureuse. A la limite, la posture du gouvernement est contradictoire. Quand Abdoulaye Wade a réclamé que l’on divulgue les preuves de la culpabilité de Karim, ils lui ont opposé le secret de l’instruction. Ce qui est une bonne réponse. Mais, paradoxalement, quand il s’est agi de Aïda Ndiongue, ils ont levé ce secret de l’instruction pour parler de milliards qui ont été trouvés et jusque dans les détails. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le parquet aura la possibilité de regrouper ces éléments à charge et de les faire valoir lors du procès. Donc, il y a beaucoup trop de tâtonnements dans la gestion de la traque des biens mal acquis. Vous savez, en 2000, c’était le Parti socialiste qui était en cause, ensuite, le Pds et demain cela pourrait être l’Apr. Il faut alors qu’on soit juste avec tous les accusés de quelque bord qu’ils puissent se trouver et qu’on laisse la justice faire son travail dans la quiétude. On doit donc poursuivre sans faiblesse ceux qui pillent les deniers de l’Etat tout en respectant les droits des uns et des autres. Mais le pouvoir est attendu sur beaucoup d’autres sujets. Si c’est le Plan Sénégal émergent qui va tout régler, alors croisons les doigts.
Quand Idrissa Seck disait, lors de son entretien avec Futurs média, qu’il peut s’allier avec le Pds, mais pas avec ceux qui sont mouillés. N’était-ce pas là une façon de reconnaître qu’il y avait des raisons de poursuivre certains dignitaires de l’ancien régime ?
Quand il dit non à ceux qui sont mouillés, cela veut dire ceux qui ont été jugés et condamnés.
Ils n’étaient pas encore jugés et condamnés.
Justement, on attend la fin de la procédure. Aujourd’hui, chaque personne bénéficie de la présomption d’innocence, c’est-à-dire que la personne est innocente tant et aussi longtemps que sa culpabilité n’a pas été démontrée, hors de tout doute, lors d’un procès.
Etes-vous prêts à vous retrouver avec le Pds ?
Ce qui nous intéresse, c’est de travailler pour le peuple sénégalais et, de ce point de vue, nous n’excluons pas de travailler avec tous ceux qui sont préoccupés par les intérêts des populations. Donc, qu’ils soient au Ps, au Pds, etc., cela n’a aucune forme d’importance. L’essentiel, c’est que nous partagions cet amour pour notre pays et que nous soyons conscients de nos responsabilités de veiller à l’épanouissement des populations.
L’Apr de Macky Sall est en train de recruter dans les rangs du Pds. Et on ne voit pas Rewmi et Idrissa Seck le faire…
Il y a énormément de responsables du Pds qui nous ont rejoints.
Qui ?
Non, je ne citerais pas de noms. L’essentiel n’est pas de savoir s’il est du Pds ou de l’Apr, mais ce qu’on peut faire ensemble pour travailler au service des Sénégalais.
Ce sont des transhumants ?
Non, pas du tout ! La transhumance, d’habitude, c’est aller vers des prairies beaucoup plus vertes. Nous sommes tous dans l’opposition ; on ne peut pas les traiter de transhumants. Ce sont des personnalités qui estiment pouvoir travailler avec Idrissa Seck et qui ont confiance au programme de Rewmi.
Ceux qui quittent le Pds pour aller vers Rewmi ne sont pas des transhumants et ceux qui quittent Rewmi pour l’Apr sont des transhumants ?
Je ne donne pas une grande importance au mot «transhumance». Ce que je dis très clairement, c’est que nous sommes des Libéraux et tout un chacun est libre d’appartenir à un camp, d’en sortir, de choisir son destin. Il revient au peuple souverain de juger des comportements des uns et des autres.
La transhumance est là, elle restera là. Il faut le reconnaître : c’est de la transhumance.
Ce que j’ai dit est très clair. Le plus important, c’est que ceux qui ont des convictions fortes, par rapport à leur parti, leur idéologie ou leur leader demeureront avec ces convictions-là. Ceux qui pensent qu’ils doivent changer de parti ou de leader à chaque fois que leurs intérêts sont en jeu, sont également libres.
Sous vos yeux, il y a le numéro du Quotidien où Nafissatou Diop Cissé dit : «Rewmi n’a pas d’avenir.» Que répondez-vous à ça ?
(Rires).
Vous ne répondez pas.
Je ne répondrai pas à ça parce que nous sommes habitués à avoir comme interlocuteur le peuple sénégalais et vous pouvez le constater vous-mêmes : nous parlons des questions du pays et des aspirations du peuple sénégalais. Maintenant, concernant Rewmi, il y a effectivement eu des départs mais nous notons et constatons tous les jours qu’il y a une forte adhésion également de gens qui quittent des partis politiques pour nous rejoindre, des Sénégalais qui n’ont jamais fait de la politique, qui sont attirés par Rewmi mais surtout qui sont déçus par le comportement du pouvoir et qui pensent que la seule alternative c’est Idrissa Seck. Nous nous concentrons sur cela et nous créons des plateformes d’accueil de ces militants-là, qui sont responsables et qui veulent travailler, main dans la main, avec les responsables de Rewmi pour soulager les Sénégalais.
Ces gens, vous dites, sont déçus. Est-ce que ceux qui quittent Rewmi pour aller vers l’Apr, je parle de Nafissatou Diop, et autres, sont déçus ?
(Rires) Allez leur poser la question !
Ils parlent de leur déception…
Ils en ont le droit. Mais ceux qui ont quitté Rewmi pour s’attaquer à Idrissa, ont pourtant d’abord fait ses éloges. Donc, leurs propos d’hier peuvent valablement répondre à leurs attaques d’aujourd’hui. Il ne sert à rien de leur répondre. Ils ont été très pertinents quand il fallait défendre Idrissa Seck.
Vous parlez de qui ?
Quiconque ! Quiconque !
D’autres départs sont annoncés, vous n’en faites pas partie ?
Jamais !
Les politiques ont l’habitude de dire qu’en politique il ne faut jamais dire jamais…
Moi je dis “jamais” ! Ecoutez, il faut être très cohérent. Nous sommes avec Idrissa pour des valeurs et des principes. Accéder au pouvoir, c’est utiliser un moyen qui puisse nous permettre de soulager les Sénégalais, car nous savons que Idrissa Seck a la capacité de gouverner ce pays. Mais, accéder au pouvoir n’est pas la seule voix pour défendre son peuple. Actuellement, nous sommes dans l’opposition, à l’Assemblée Nationale et un peu partout. A chaque fois que des questions liées aux intérêts du pays nous interpellent, nous donnons notre point de vue et nous nous battons pour que le Sénégal soit redressé, tous les jours. On peut être utile à son peuple en gardant ses convictions ou sans même être dans un gouvernement, sans être au pouvoir.
En réagissant aux derniers départs, ceux de Waly Fall et de Ousmane Thiongane, vous avez dit : «Il n’y a pas de quoi fouetter un chat». Cela ne vous démoralise-t-il pas à quelques mois des Locales ?
Non, ce que j’ai dit est très simple : A Rewmi, nous sommes en phase de structuration et nous allons vers l’installation de responsables légitimes élus par la base. Avant cela, il n’y avait pas véritablement de pourvoyeurs d’électorat, mais des gestionnaires d’électorat, à qui Idrissa Seck avait confié des responsabilités. Du coup, on perd des gestionnaires, mais on ne perd pas l’électorat. Les gestionnaires peuvent être remplacés et, vu l’évolution de la structuration, le remplacement se fera sur une base légitime. Donc, il n’y a pas de difficultés…
Mais ce ne sont pas de simples militants qui sont partis.
Ecoutez, je ne dis pas que ce sont de simples militants…
Vous semblez négliger les départs.
Mais c’est très négligeable parce que nous sommes des Libéraux qui défendons et respectons les libertés. On ne peut pas forcer quelqu’un à rester avec nous éternellement ou à ne pas choisir ailleurs.
Vous les négligez individuellement ou vous négligez leur poids politique ?
Je ne fais pas de fixation sur quiconque d’entre eux, mais sur les objectifs de notre parti, de notre leader, que nous avons en commun, c’est-à-dire comment faire pour soulager les populations ? Vous pensez qu’avec les difficultés des populations, nous devons être là à engager des querelles, à répondre à telle ou telle autre personne ? Non ! Je vous ai dit que la plupart de tous ceux qui s’attaquent à Idrissa, il suffit de prendre leurs propos d’hier pour répondre à leurs attaques d’aujourd’hui. C’est tout !
Et Idrissa Seck, il est où ?
Il va très bien.
Personne ne le voit, personne ne l’entend.
Oui, il va très bien, il est un consultant dont les services sont réclamés un peu partout dans le monde. Donc, il lui arrive de travailler, comme tout être humain, à la sueur de son front. Voilà, il reviendra au Sénégal. Il n’y a donc aucun problème.
On lui reproche, justement, ses absences du Sénégal, très souvent. Il y a Moussa Fall, coordonnateur deRewmi à Grand-Yoff, qui a réclamé, samedi dernier, son retour…
Oui, c’est normal. On a tous besoin qu’un leader soit là tous les jours. Mais on n’a pas besoin non plus d’un leader chômeur qui finance de façon occulte ses activités. Quand un leader est absent du territoire, il peut y avoir des répercussions sur les activités de son Parti.
C’est le cas ?
Non, ce n’est pas le cas. Nous avons un programme de structuration dans le Parti et nous faisons des tournées pour ça. Il y a le directeur des structures, Déthié Fall, qui engage ce travail-là. Il y a également l’Accueil et l’Orientation du parti géré par Omar Sarr, qui accueille tous les jours de nouveaux militants qui, même parfois, se déplacent pour en récupérer. Les branches du Parti fonctionnent, il n’y a aucun problème. Après, il est vrai que, face à ces situations, Idrissa Seck est demandé un peu partout parce qu’il constitue l’alternative. Les gens veulent qu’il vienne s’opposer.
Il est réclamé parce qu’il constitue l’alternative ou parce qu’il n’est pas là ?
Oui, mais il y a beaucoup de leaders politiques qui se sont présentés aux élections et qu’on n’a pas entendus. On ne les réclame pas !
Qui, par exemple ? Ils sont tous là… Tanor, Niass et les autres qui s’expriment sur la situation nationale, les évènements…
Mais Idrissa Seck s’exprime aussi. Nous avons un Parti qui, sur chaque question, donne son point de vue, en concertation avec le Président, qui n’a pas besoin de toujours s’exprimer directement. A quoi sert, dans ce cas, un Parti ? Il n’est pas un candidat indépendant ; il a un Parti politique.
Peut-être que les Sénégalais aimeraient entendre aussi votre leader sur certaines questions de vive voix.
Ecoutez, c’est comme si c’était quelque chose de nouveau. Ceux qui connaissent Idrissa Seck savent qu’il n’a pas l’habitude de s’exprimer à tout va. Et nous pensons également que, quand le parti s’exprime à travers ses structures, c’est également quelque chose d’intéressant parce qu’un parti politique ne doit pas être identifié seulement à son leader ; les autres structures doivent jouer leur rôle.
Sauf qu’il avait soutenu qu’il allait davantage se rapprocher du peuple, estimant que ça lui aurait coûté une certaine impopularité…
Oui, ce rapprochement est là. Bien entendu, quand il est en voyage, il se rapproche de ceux qu’il trouve là-bas, mais pas de ceux qu’il laisse ici. C’est normal parce qu’il y a la distance, mais à chaque fois qu’il est au Sénégal, il reçoit tous les jours, à 17h, au siège. Donc, il n’y a aucune difficulté de ce point de vue.
Me Baba Diop disait de Idrissa Seck : «Il écoute beaucoup, mais ne prend jamais en compte les idées des autres.» Est-ce aussi votre constat ?
Il a le droit de donner son point de vue.
C’est quand même un de vos plus proches collaborateurs qui le dit…
Moi, je suis avec Idrissa Seck depuis longtemps, je n’ai jamais été dans aucun autre parti politique, je n’ai jamais fait de la politique avant. Je sais que c’est quelqu’un qui a appliqué une recommandation divine. C’est quand Dieu disait au prophète : «Au sujet des affaires, consulte tes compagnons.» Donc, il n’y a pas une seule question qui nous interpelle sans que Idrissa Seck ne prenne la peine de se concerter avec ses collaborateurs.
Ce que Me Baba Diop a dit, ce n’est pas le cas.
Très franchement, je ne veux pas répondre à Me Baba. Idrissa Seck consulte, écoute, analyse et, parfois à partir d’une grille d’informations qui vient de ses compagnons ou d’autres canaux, il prend des décisions. Ça, c’est une réalité.
Rewmi et les Locales. Vous y allez sous quelle bannière ?
Rewmi travaille dans chaque collectivité pour identifier les possibilités de coalition. Et, si cela nécessite d’y aller seul, on y ira seul. Mais, comme on a l’habitude de faire, nous allons discuter avec des Sénégalais et des Sénégalaises qui accepteront de se coaliser avec nous dans l’intérêt des populations.
Et la tournée nationale de Idrissa Seck, il y a quelques mois. Avez-vous vraiment visité 584 collectivités locales, comme annoncé ?
Non, nous avions dit que nous allions commencer une tournée et, bien entendu, nous l’avons commencé à Mbour où nous avons fait toutes les collectivités. Quasiment, il nous restait, je pense, deux villages. Bien entendu, c’est une tournée de communion avec les populations, d’identification de leurs besoins et Idrissa va continuer cette tournée.
Une alliance avec l’Apr, dans certaines collectivités, ou avec le Pds est-elle possible ?
Nous ne sommes pas dans Benno bokk yaakaar. Je pense que leur logique, c’est de maintenir cette coalition. Je ne sais pas s’ils vont y arriver ou pas. Donc, Rewmi compte d’abord sur le Parti et, après, les coalitions vont se nouer compte tenu des enjeux dans certaines collectivités locales. Rewmi se positionne en tant que parti d’opposition et s’oppose au pouvoir de l’Apr.
Donc, pas d’alliance avec l’Apr ?
(Un sourire). Non, il n’y aura pas d’alliance avec l’Apr. Cependant, on n’exclut pas de se coaliser avec les gens de l’Apr qui auront décidé de nous soutenir parce qu’il y aura beaucoup de frustrés d’ici les Locales.
Où comptez-vous militer aux prochaines Locales ?
Je travaillerai à mettre en place une équipe de qualité pour la conquête de la mairie des Parcelles assainies.
Est-ce que vous serez candidat ?
Je me prononcerai sur la question le moment venu. Pour l’instant, nous travaillons sur une équipe de qualité et de rigueur capable de satisfaire aux attentes des Parcelloises et Parcellois.
Quelle est la position de Rewmi sur l’Acte 3 de la décentralisation ?
Cet Acte 3 a été voté dans des conditions honteuses. Voilà une réforme très importante pour la gouvernance locale mais qui n’a pas été discutée. Il faut dire qu’il y a eu un forcing de la part du gouvernement qui a préféré la procédure d’urgence sans même donner aux représentants du peuple le temps de se pencher sur la question et de donner leur point de vue. On se rend compte aujourd’hui que même les déclarations qui ont été faites sur un consensus qu’ils auraient eu avec l’Amicale des présidents de région ou encore celle des maires se sont révélées fausses. On ne peut pas comprendre que l’on prenne des mesures aussi importantes pour la classe politique dans sa diversité et ne pas mettre en place une démarche inclusive qui puisse permettre de recueillir les idées des uns et des autres. Ensuite, cette réforme s’est faite dans la précipitation qui ne se justifie pas.
Est-ce que c’est le manque de concertation que vous indexez ou c’est le contenu de l’Acte 3 ?
Les deux. Pour le contenu, chaque jour on se rend compte qu’il y a des choses à revoir. Chaque jour vous entendez des maires, des députés et des présidents de conseil régional le décrier. On a voulu coute que coute l’appliquer quitte à violer le calendrier républicain.
Ces Locales justement pourraient être reportées puisque ce matin (l’entretien a eu lieu le 28 janvier) Le Populaire a révélé que des membres de Benno bokk yaakaar ont saisi le président de la République par lettre pour demander un report jusqu’en novembre…
C’est insensé et ils persistent dans la violation du calendrier républicain. On ne peut pas convoquer l’Assemblée nationale, demander un premier report et revenir encore solliciter un autre. On a l’impression qu’on se joue des Sénégalais.
Le ministre de l’Intérieur a d’ailleurs fixé un délai à la commission technique en charge de la revue du Code électoral en mars, sans quoi, il sera difficile de respecter le calendrier…
Mais justement, on a l’impression que c’est le ministre de l’Intérieur ou le président de la République qui décident et non la classe politique dans sa diversité. Ils avaient pourtant tout le temps nécessaire pour faire cette réforme et tenir les élections initialement prévues pour le 16 mars 2014. Aujourd’hui, ils mettent la possibilité d’aller à des élections selon des règles qu’ils fixent eux-mêmes, d’une manière unilatérale.
Où alors selon un contexte et des conditions…
C’est eux qui ont créé le contexte de précipitation. Peut-être aussi que le but, c’est d’aller vers un autre report en créant des conditions qui le justifient. Dans tous les cas, nous nous battrons pour qu’il n’y ait pas un second report des Locales parce que nous avons donné un rendez-vous sacré au peuple sénégalais. Donc, on ne peut pas, face à un peuple souverain, décider de reporter un rendez-vous aussi sacré, au nom de ses seules visées politiques. C’est, à la limite, indécent !
Moustapha Cissé lô milite pour des groupes parlementaires de 15 à 20 députés. Qu’en pensez-vous ?
C’est dommage aussi qu’on soit si obnubilé par le pouvoir et si peureux de le perdre pour développer des réflexes allant dans le sens d’un recul démocratique. Le prédécesseur du Président Macky Sall, le Président Abdoulaye Wade a ramené le nombre de députés à 10 pour permettre à l’opposition, à l’époque, d’avoir un groupe parlementaire. On veut augmenter le nombre pour empêcher Rewmi d’avoir un groupe. Le Sénégal ne mérite pas un tel recul. Et d’ailleurs qu’est-ce que ce groupe parlementaire qu’on nous a refusé nous a empêché de faire ? La mise sur pied d’un groupe parlementaire ne fait que renforcer notre démocratie. S’ils n’en veulent pas le peuple appréciera.
Avez-vous renoncé à la création de ce groupe parlementaire ?
Tant que nous pourrons mettre en place un groupe parlementaire, nous le ferons.
Vous maintenez toujours qu’il y a des pièges dans la loi sur la baisse du coût du loyer?
Parfaitement. Nous maintenons notre logique visant à attirer l’attention du gouvernement sur les problèmes que peut avoir cette loi. Il y a deux choses dans cette loi. La première, c’est la logique de baisse qui l’a guidée. Si vous vous souvenez, lors de la campagne électorale, nous avions dit : «Debout contre la vie chère.» Donc, nous soutenons parfaitement la logique de baisse, et le gouvernement doit s’y inscrire au lieu de faire dans le populisme. La deuxième chose, c’est, justement, le contenu, c’est-à-dire les mécanismes utilisés pour aller vers une baisse. Nous pensons qu’on aurait gagné plus à discuter davantage pour avoir une baisse durable et non temporaire parce qu’il s’agit, ici, d’appliquer la loi uniquement sur les contrats en cours sans tenir compte de leur spécificité. Il y a énormément d’injustices dans cette loi. Une maman m’a saisi et m’a dit : «J’ai loué mes deux chambres pour survivre parce que mes enfants ne travaillent pas, nous nous sommes mis à l’étroit. L’un des locataires est beaucoup plus riche que moi parce qu’il ne loge à Dakar que pour les besoins de son boulot. Il a une maison, une voiture. Et l’Etat me demande aujourd’hui de lui donner 29% de mes revenus mensuels.» 29% de ces revenus peuvent véritablement priver cette maman d’un sac de riz, 10 litres d’huile et 10 savons…
De la même manière, cette maman prive son locataire d’un sac de riz, de 10 litres d’huile et de 10 savons, n’est-ce pas ?
Oui, mais le problème c’est qu’on demande à cette maman d’enrichir un compatriote qui a déjà tout ce qu’il lui faut alors qu’elle manque de tout. C’est aberrant ! L’Etat a des responsabilités qu’il doit assumer. Il doit faire en sorte que la pression de la demande se réduise en créant des pôles de développement économique pour fixer les populations. Ceux qui obtiennent leur Baccalauréat et viennent à Dakar retournent rarement chez eux parce que 80% de l’activité économique sont concentrés dans la capitale sénégalaise. Tout comme ceux qui travaillent à Dakar et qui viennent de l’intérieur du pays. Aujourd’hui, on expose le locataire à une nouvelle spéculation que l’Etat ne pourra pas arrêter. Et pourtant la loi n° 81-21 du 25 juin 1981 réprime la hausse illicite du loyer à usage d’habitation. L’Etat pouvait tout simplement viser les spéculateurs et les sanctionner grâce à un effort supplémentaire en mobilisant ses services compétents. Ce qui n’est pas le cas.
Etes-vous d’accord que l’application de cette loi va accroître au moins le pouvoir d’achat des Sénégalais ?
Vous savez, l’erreur justement, c’est quand on me dit qu’on va avoir 122 milliards de bénéfice. C’est absurde ! Quand on prend de la main d’un Sénégalais pour donner à un autre Sénégalais, on ne peut pas parler de bénéfice. C’est juste une ingérence dans le système de redistribution des richesses. Malheureusement, en l’espèce, c’est un procédé qui peut obliger un Sénégalais à enrichir plus nanti que lui.
Si je résume, pour vous, cette loi enrichit les locataires et appauvrit les bailleurs.??
Non, au contraire, elle va même, dans un court délai, mettre les locataires dans des situations difficiles. Mon angle d’analyse, c’est de considérer que le bailleur et le locataire sont tous des Sénégalais. Aussi bien les locataires que certains bailleurs seront victimes de cette loi. Encore une fois, l’Etat doit prendre ses responsabilités et non pas s’engager dans une solution simpliste en portant préjudice à beaucoup de Sénégalais.
Quand vous qualifiez tout à l’heure la mesure de «populiste», voulez-vous dire en même temps, qu’elle est électoraliste ?
C’est une mesure électoraliste, c’est clair ! Quelle est la contrepartie de l’Etat dans cette mesure ? Zéro franc parce qu’il n’y a aucune réduction des taxes, aucun engagement de l’Etat…
Le mérite de l’Etat ne serait-il pas d’avoir au moins soulagé les populations…
Mais les populations ce sont les bailleurs dans leur diversité et les locataires dans leur spécificité. La logique visant à aller vers la baisse des loyers a été enclenchée avant Macky Sall. Cette procédure continue et, malheureusement, on a préféré sanctionner tout le travail qui a été effectué par une loi qui n’a aucun intérêt. Quand un bailleur se libère de son contrat, il peut mettre le prix qu’il veut. Et l’Etat n’a pas les moyens de contrôler parce qu’il y a une loi que je vous ai citée, celle de 1981. Et puis, c’est très dommage quand on cherche à diviser les Sénégalais, bailleurs contre locataires, alors qu’ils avaient réussi à s’entendre.
Une mesure «électoraliste» et un point marqué par Macky Sall ?
Non. Ce n’est pas un point marqué par Macky Sall parce que les Sénégalais ont compris que c’est une mesure électoraliste. Les locataires savent que s’ils quittent leurs loyers, après la publication, ils seront exposés à la spéculation. Ceux qui cherchent des maisons à louer savent que la loi ne s’applique qu’aux loyers en cours. Ensuite, il y a le décret de 77-527 du 23 juin 1977 qui obligeait les bailleurs à louer sur la base du calcul de la surface corrigée. Avec cette loi, le bailleur n’est même plus obligé de le faire. Cette loi est destinée à ceux qui louent sans se référer au calcul de la surface corrigée. Et l’Etat n’a pas les moyens de l’arrêter. Il s’agit juste de faire croire aux gens qu’il y a une baisse. C’est très dommage ! Ensuite, l’Etat a cette responsabilité de créer le pouvoir d’achat dans les familles. Quand un père de famille s’occupe de tout (loyer, eau, électricité, etc.), il aurait souhaité que l’Etat multiplie aussi les sources de revenus des familles. Aujourd’hui, il y a des locataires qui sont dans des conditions de promiscuité extraordinaires, qui auraient souhaité changer de standing. Cette catégorie n’est pas concernée par la baisse du loyer. Dites-moi si c’est une loi réfléchie. Je pense qu’il faut plutôt poursuivre les concertations sur la question et qu’on n’en fasse pas un projet électoraliste, populiste.?Comme pour les consommateurs et la baisse des denrées de première nécessité, l’Etat veut que les locataires dénoncent les bailleurs contrevenants, qu’ils les amènent à la police. L’Etat crée une instabilité dans des relations nouées sur la base d’une entente.
N’est-ce pas une bonne chose pour savoir qui l’applique et qui ne l’applique pas ?
Je suis d’accord. Mais pourquoi on n’a pas appliqué la loi de 1981 qui sévit contre la spéculation ? C’aurait été plus simple. Mais c’est parce que l’Etat n’en a pas les moyens et ne fait aucun effort pour se donner les moyens de l’appliquer. Il préfère verser dans la facilité. Ensuite, compte tenu de la forte pression de la demande, on note parfois une concurrence entre demandeurs. Vous vous retrouvez à trois devant une offre recherchée et le plus offrant s’installe. Vous pensez que le plus offrant va aller dénoncer son bailleur après avoir trouvé ce qu’il voulait ? Non ! Dans ce cas, c’est le marché qui dicte sa loi.
Vous parliez tout à l’heure de la création d’emplois. L’Etat compte en grande partie sur les 12 000 milliards attendus du Projet Sénégal émergent. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Le Plan Sénégal émergent, pour l’instant, c’est un plateau de rêves. Nous espérons que ces rêves vont se réaliser. Nous avons espoir parce que les Sénégalais ont trop souffert des promesses, des plans et autres qui n’ont pas donné des résultats. On nous a tympanisés avec le Yoonu yokkuté et on s’est rendu compte que c’est une coquille vide.
On parle d’une mayonnaise entre le Yoonu yokkuté et la Sndes.
C’est un argument qu’ils mettent en avant pour masquer une gêne après avoir renoncé au Yoonu yokkuté. Le Président a été très clair : Le Yoonu yokkuté ne permet pas de faire des bonds qualitatifs. C’est un aveu déjà qu’ils ne se sont pas préparés à l’exercice du pouvoir et que, pendant deux ans, on a perdu du temps avec le Yoonu yokkuté. Nous avons intérêt à ausculter davantage le Plan Sénégal émergent. Je dois d’abord féliciter le ministre de l’Economie et des Finances qui a jugé nécessaire, peut-être aussi sous l’impulsion du Président, d’adopter une démarche participative en saisissant certaines franges du tissu économique et les députés. Nous l’avons rencontré récemment. Nous devons le rencontrer plus tard parce que nous n’avons pas le document en tant que tel ; ce que j’ai personnellement décrié en sa présence. Mais il faut qu’on l’étudie en profondeur parce que c’est un plan qui va transcender les différents régimes. Il faut que l’opposition, qui est là et qui pourrait prendre le pouvoir plus tard, soit imprégnée de ce plan. Sinon on risque d’aller vers un éternel recommencement. J’ai entendu le ministre de l’Economie et des Finances dire que c’est 65% d’investissements privés. Mais j’ai envie de savoir de quelle forme d’investissements privés il s’agit. En tout cas, il faudra que l’on encourage l’investissement du privé national.
Il y a eu des rencontres entre le ministre et le privé.
Oui, effectivement. Je ne sais pas s’ils ont tous les éléments parce que, apparemment, il fait une exposition du plan sans vraiment entrer dans les détails. Quand un cabinet fait une étude pour un pays, il y a parfois l’absence d’une touche nationaliste qui est nécessaire pour la sauvegarde des intérêts nationaux. Aujourd’hui, je verrais mal que 65% des investissements soient effectués uniquement par des étrangers. Il faut renforcer le secteur privé national. Donc, il faut qu’on ait beaucoup plus de visibilité par rapport à ce Plan Sénégal émergent pour savoir ce qu’il en est exactement. Mais il ne faut pas, sous prétexte qu’on doit terminer un mandat, qu’il faut nécessairement des réalisations, offrir à un secteur privé international la possibilité de prendre en otage notre économie. Il faut qu’on réfléchisse sur tout cela. L’autre aspect, c’est que le Plan Sénégal émergent va, disent-ils, aboutir à une croissance de 7% à 8%. Nous savons tous qu’une croissance de 7% à 8% ne peut pas permettre l’émergence ni satisfaire les demandes sociales. Il faut une croissance à deux chiffres.
Aujourd’hui, c’est le Pse et ses 12 000 milliards. Hier, c’était le programme Yoonu yokkuté et ses 500 000 emplois. Ce ne sont pas les ambitions d’un programme qui donnent des résultats. C’est une chose de concevoir, c’en est une autre de réaliser.
Peut-être que l’espoir est attendu avec les projets du Pse ?
Malheureusement, le Président Macky Sall nous a habitués à des programmes qui n’aboutissent pas. Donc, c’est projet sur projet. Ce que nous réclamons, c’est que l’on soulage les Sénégalais qui, aujourd’hui, sont confrontés aux difficultés et aux dures réalités du pays, au manque d’emplois, à la cherté de la vie… On est encore en phase de réflexion au moment où le Peuple souffre.
actunet.sn
Merci Thierno
QUI MOME AVEC SES 3 TETES IL VEUT FAIRE SA PROPRE PROMOTION TOUJOURS DANS LES TELES ET RADIO A NEN PLUS FINIR, IL NOUS CASSE LES TYMPANS .IL PARLE TROP DU TOUT ET DE RIEN, IL FERAIT MIEUX DALLER MILITER AILLEURS QUE DE RESTER AVEC CE TYPE QUI A BOUFFEE TOUT LARGENT DE NOTRE PAYS AVEC WADE ET FAMILLE,
Bocoum dit nous ou travaille Idy et ou est il consultant et en quoi. En tout cas jusqu’à preuve du contraire Idy est un chômeur .
maa chaa allah, comme toujours thierno, tres lucide et tres pertinent,vous rendez de tres grands services à nos gouvernants qui par leurs actes,prouvent qu’ils vous ecoutent sans avoir l’air d’y toucher, les gens honnetes et intelligents ont compris et vous remercient toujours de vos interventions qui posent le doigt las ou il faut;le gouvernement devrait vous payer pour ça, encore une fois merci; quant à ce ndiaye il ne merite pas d’etre repondu
si tu veux savoir en quoi IDY est consultant,tu le demandes à maky,
Thierno Bocoum on te remercie beaucoup pour le travail de titan que tu abat pour le parti. Je me demande parfois commet tu fais pour avoir autant de courage et d’énergies et faire face aux adversaires . Je. Vois que ton combat paie puisque de plus en plus dans les forums les idiotas de l’apr demandent à. Ce que tu te taise. C’est parce que. Tu mets le doigt là. Oûi ça fait. Mal. Il sont nuls et tu le démontre tous les jours. Les. Gens du pds. Ne. S’oppose plus. Chacun cherche à sauver sa peau. Fonce fo?ce, tu. Es. Sur la. Bonne Voix
ce thierno est seulement un beau parleur vous allez beau critiqué macky sall mais jamais au plus grand jamais vous ne serai au meme pied allé demandé a votre mentor idrissa seck vous etes vraiment de foi c la seule raison qui vous pousse a chercher une personne a qui vous aller désigner comme le responsable de l’echec politique de votre mentor idy .
@ lamine qui traite les militants de l’apr d’idiot je te dis que l’insulte est l’arguments d’un faible, d’un homme sans raison gardé mais ca se comprend pour un militants de rewmi votre colere ne faite que commencé . ont a battu sur le terrain politique pas sur les reseaux comme vous le savez si bien le faire salammmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
la politique c pas des mensonges et du vole
Auditeur à l’Institut d’études politiques de Paris
Auditeur Université Princeton (Woodrow Wilson School) aux États-Unis. Auditeur et consultant en Ménagement au cabinet « Prince Waterhouse » de 1986 à 1991.
Président du cabinet ACG (Afrique spécialisé dans la finance et les stratégies de Développement depuis 1992.
Il est à la tête d’un réseau international de consultants « IS Développement » et opérant un peu partout dans le monde depuis 1998.
la politique n’est pas faite pour parler en plus ce qui est désolant avec ce monsieur,il passe tout son temps à mentir.les sénégalais savent vraiment ou se trouvent la vérité,c’est lui qui défendait le Président dans les plateaux de radios et de télés,il y’a meme pas un an et aujourdhui il prend le manteau d’un opposant doublé de mensonge et d’escroquerie politique
Ce Monsieur est un grand Monsieur qui mérite respect et considération . Un jeune de son âge qui fait trembler une république c’est bien parce qu’il n’est pas dans la légèreté. Il fait des analyses pertinentes et sensées . Il a le courage de son mentor et l’intelligence qu’il faut pour un politique. Je suis désolé mais je ne l’ai jamais entendu défendre Macky Sall. Donc il faut dire la vérité et apprendre à respecter ceux qui travaillent au nom des intérêts du peuple
idypresident,je vous conseille d aller a nimjatt ziara mame cheikhna cheikh saadbou khertou avant 2017,allahou akbar.
je vous demande de me rappeler une seule fois quand BOCOUM defendait le president?je peux comprendre qu’il aurait défendu une idée un moment, mais defendre ce president,je ne le pense pas.MERCI LA VERITE,j’espère que sidikri est satisfait
Thierno Bocoum est très coherent, très lucide, extrêmement honnête et loyale. C’est une denrée rare dans ce pays. Si vous voulez le bien de ce pays, il faut encourager des gens comme lui. Au moins nous sentons de la conviction dans ses propos.
thierno beau parleur la diminution de la cherté de la vie commence par la dimution du cout du loyer soyez cohéhérent vous et votre leader idy qui ne sera d’ailleurs jamais président parce qu’il ne sait même ce qu’il veut
il parle bcp et nous tympanise au lieu de travailler on dirai qu rewmi il est seul laba. en plus quand il dit que la loi sur le loyer est mal fait moi en tt cas je lé appliqué et il n’y aucun probléme avec le bailleur donc j’ai une somme que je pourrais a la fin du moi acheté une caisse de biere. il faut rendre a cesar ce qui as de cesar et reconnaitre parfois de dire la verité tt ne pas étre rose puisque depuis 50ans le senegal n’avance pas quelqu’un viens il applique mm si la loi n’est jamai parfais que ces gens viennent nous dire que la loi vas mettre des problemes avec les bailleurs. que je sache et le reportage suivi ds une radio de la place les bailleurs les immobiliers ont qu’ils appliquent et il n’y as pas de probléme avec les locataires dc bocoum cesse de nous tympanisé et travail et demande a ton chef de venir ici pour travailler et enduré nos souffrances au lieu de rester laba faire sa belle vie. en plus ce qui est bizard c’est lui que j’avais voté en 2007 mais j’ai plus d’espoir en lui
il parle bcp et nous tympanise au lieu de travailler on dirai qu rewmi il est seul laba. en plus quand il dit que la loi sur le loyer est mal faite moi en tt cas je lé appliqué et il n’y aucun probléme avec le bailleur donc j’ai une somme que je pourrais a la fin du moi acheté une caisse de biere. il faut rendre a cesar ce qui as de cesar et reconnaitre parfois de dire la verité, tt ne pas étre rose puisque depuis 50ans le senegal n’avance pas dc quelqu’un viens il applique mm si la loi n’est jamai parfais que ces gens viennent nous dire que la loi vas mettre des problemes avec les bailleurs. que je sache et le reportage suivi ds une radio de la place les bailleurs les immobiliers ont dit qu’ils appliquent et il n’y as pas de probléme avec les locataires dc bocoum cesse de nous tympanisé et travail et demande a ton chef de venir ici pour travailler et enduré nos souffrances au lieu de rester laba faire sa belle vie. en plus ce qui est bizard c’est lui que j’avais voté en 2007 mais j’ai plus d’espoir en lui