Dans un extrait du documentaire sur le rappeur Dinos, qui sera en ligne le 2 novembre prochain, Samuel Eto’o a comparé le style de jeu de Thierry Henry et Nicolas Anelka. L’ancien attaquant camerounais affirme que l’ancien joueur du Barça « n’était pas au niveau » de son ex compatriote.
Samuel Eto’o n’a pas la langue dans sa poche. Ancien coéquipier de Thierry Henry au Barça et de Nicolas Anelka au Real Madrid, l’ancien attaquant camerounais a été invité à comparer les deux Français. Et il a un avis bien tranché sur la question. « Je pense qu’il (Henry) n’était pas au niveau d’Anelka. Titi était bon, mais je préférais d’autres joueurs. En tout cas il n’était pas à mon niveau », a confié l’ancien international camerounais dans le documentaire sur le rappeur Dinos, qui sort le 2 novembre prochain.
Dans cet extrait, le président de la Fédération camerounaise de football adresse un gros tacle en direction d’El-Hadji Diouf, ancien buteur du Sénégal. « Je ne parle pas de Diouf parce qu’il n’est même pas dans cette catégorie. »
Eto’o aux petits soins d’Anelka à son arrivée au Real
S’il a connu des heures de gloire avec le Barça et Thierry Henry, auteur d’un incroyable triplé Ligue des champions, championnat et Coupe en 2009, Samuel Eto’o a pris sous son aile Nicolas Anelka à son arrivée au Real Madrid, en 1999, comme le racontait l’ancien buteur français sur RMC en février dernier.
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« C’est très difficile dans le vestiaire. Le premier jour, je n’ai même pas de place attitrée… J’attends que tous les joueurs arrivent. Ils me disent tous : ‘Ça c’est ma place’, expliquait Anelka dans Rothen s’enflamme. Il y a parfois deux joueurs à la même place. Je n’ai pas de place, je dois attendre qu’on m’en donne une. A ce moment-là je me pose des questions, je me dis : « Qu’est-ce que je fais là ? » Le premier jour où j’arrive, Samuel Eto’o vient me voir et me dit de faire attention aux anciens parce qu’ils ont été voir le président pour lui demander pourquoi il a pris Anelka alors qu’il y a Fernando Morientes. Quand on me dit ça, je sais que ça va être très compliqué. La suite a prouvé que c’était un enfer. A ce moment-là c’est compliqué avec beaucoup d’Espagnols. J’arrive dans une famille, dans un grand club avec beaucoup de pression. Il faut que je prouve sur le terrain. »