Thiès: Birame Soulèye et Pastef veulent détrôner Idrissa Seck

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XALIMANEWS: Selon l’As dans sa publication du jour, le parti Pastef de la ville de Thiès a initié ce week-end un «doxantu», du rond-point Guinth au marché central, en présence de Birame Soulèye Diop.

L’Administrateur général de Pastef a rencontré les commerçants, a échangé avec eux, analysé leurs problèmes et réfléchi sur des pistes de solutions à apporter. C’était aussi l’occasion de prendre contact avec les militants du parti qui sont dans le marché. Il relève que le marché central de Thiès est la société sénégalaise en miniature. On y rencontre même des diplômés en train de vendre des légumes, des chaussures, à faire de la cordonnerie…

Pour Birame Soulèye Diop, il s’agit de citoyens abandonnés à eux-mêmes et qui ont pu trouver une reconversion dans ce marché qui, malheureusement, ne leur offre pas toutes les opportunités à cause de problèmes récurrents. Il a annoncé la candidature du parti Pastef dans les différentes mairies de la ville, pour prendre en charge toutes ces questions

5 Commentaires

  1. Avec une bonne organisation scientifique, par une massification, en mobilisant la majorité des jeunes de la ville qui viendraient s’ajouter aux plus de 45 ans, PASTEF pourrait prendre la Mairie de ville.

    • Il y’a encore un gros travail à faire dans cette ville de thies. La configuration politique sociale et économique du senegal rend difficile la percée de l’opposition dans les les élections locales en particulier dans les régions et les communes de seconde zone. Les opposants sont plus visibles dans la capitale Dakar, alors que ailleurs dans les régions ce sont les responsables du régime qu’ils soient ministre ou DG qui font la pluie et le beau temps avec leurs moyens financiers souvent détournés de leurs objectifs. C’est pour cela que j’ai toujours proposé qu’on autorise la création de partis politiques locaux qui vont competir avec des politiques et des acteurs sociaux locaux qui vivent sur place avec leurs administrés. Il faut éliminer les partis nationaux dans la gestion des communes et localités territoriales.

  2. Il y’a un adage bien connu qui dit que: « seuls les imb…ne changent pas », j’allais même dire « qui ne progressent pas ». Or tout celui qui n’avance pas recule, ainsi les politiciens de notre pays confirment amplement ces vérités.
    Depuis l’époque du règne du président Senghor, on assiste aux mêmes types de comportements au niveau de la classe politique, surtout dirigeante. Mobilisations de militants et des masses populaires par des moyens financiers colossaux de façon indécente et usage illégal des moyens logistiques de l’état.
    Il est clair qu’à ce rythme, le pays risque de ne jamais connaitre l’amorce d’une émergence tant prônée. A mon sens nous devons rompre avec cette façon de faire et procéder à un réel paradigme. Il nous faut réaliser une alternance générationnelle qui tienne compte d’une approche culturelle en rupture totale à ce qui semble un dogme chez nos amis politicards invétérés. Nous devons promouvoir des jeunes gens ou moins jeunes aux idées novatrices, porteuses de progrès pour notre pays. Je pense ces élections locales constituent une opportunité favorable au renouvellement de la classe politique.
    Donnons la chance à ces « jeunes » de prouver leurs compétences à travers la gouvernance locale qui concerne les communes et les villes. A mon humble avis, tous les patriotes sincères de ce pays devraient s’inscrire dans cette logique, s’ils croient à l’émergence de la démocratie et d’un état de droit sans les quels aucun progrès n’est viable.

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