Thione Seck a fait la une de certains quotidiens, hier. Une société immobilière de la place lui réclame 100 millions et a même porté plainte devant le juge civil. EnQuête a tenté d’avoir la réaction de l’artiste qui ne veut encore piper mot sur cette affaire qui risque de salir sa réputation.
Son nom est sur toutes les lèvres, depuis que la presse d’hier a fait état d’un différend opposant le musicien Thione Seck à l’Entreprise de promotion immobilière (EPI). Un nommé Macodou Dieng, promoteur de ladite entreprise, réclame au musicien la somme de 100 millions de FCFA. Joint hier au téléphone par EnQuête, le pater de Wally Ballago a refusé de s’épancher sur la question. ‘’Cette affaire ne mérite pas que j’y apporte une réponse.
Je ne vais pas m’étaler là-dessus’’, a-t-il dit au bout du fil. Malgré notre insistance, il n’a pas voulu en dire plus. ‘’Madame j’ai beaucoup de respect pour vous. J’ai pris de mon temps pour vous répondre et vous parler. Ayez l’amabilité de vous en tenir à ce que je vous ai dit. Ceci ne mérite pas que j’apporte des réponses. Tout sera clair le jour du jugement au tribunal’’, s’est-t-il contenté de déclarer.
Thione Seck doit, en effet, faire face à la présidente du tribunal hors classe de Dakar statuant en matière civile et commerciale, le 3 novembre à 8h30mn, selon la presse. Dans la citation, Macodou Dieng demande le paiement de 100 millions de FCFA, ainsi que 30 millions de dommages et intérêts. Dans cette affaire et dans la plainte déposée, Thione Seck, représentant moral de sa fondation qui porte son nom, a voulu acquérir un terrain de 10 hectares à Lac Rose.
A cet effet, il aurait signé un protocole d’accord avec l’entreprise de promotion immobilière, pour que le terrain lui soit vendu à 100 millions de FCFA. Le lead vocal du Raam Daan aurait donc promis de verser ladite somme, après mutation à son nom de la parcelle en question. Ce qui a été fait, selon la plainte déposée. Depuis, le chanteur disposerait de l’original de la délibération du terrain. Mais, depuis lors, Thione Seck n’aurait pas honoré sa part du contrat. Il n’aurait pas versé les 100 millions en question.
‘’Toutes les démarches amiables entreprises par mon requérant pour l’obliger à payer ce montant sont demeurées vaines’’, lit-on dans l’édition d’hier de Libération qui rapporte ainsi les dires de Me Ngoné Faye Fall, huissier de justice représentant la société EPI. Telle est la part de vérité de Macodou Dieng et de sa société, en attendant celle de Thione Ballago Seck le 3 novembre prochain.
EnQuête