Le « sabar » organisé, samedi dernier, par le Groupe Futurs Médias au Thiossane a révélé la face cachée de la personnalité de 4 animatrices de la dite chaine. Voulant marquer cet évènement d’une pierre blanche, Bessel Basse, Ndèye Ndack, Amina Poté et Niatam Ba se sont livrées à une «guerre» dans 4 domaines. L’habillement, le show, la classe et la danse ont permis de départager ces stars de la télévision des Almadies.
NDEYE NDACK : PLOMBEE POUR LA DANSE
L’animatrice Ndèye Ndack a remporté la médaille de plomb. Voulant faire le show, l’ancien mannequin est passé complètement à côté de l’évènement. Habillée d’une robe rouge avec une fente, Ndeye Ndack a d’abord esquissé des pas de ‘’thiakhagoune’’ avec une maladresse qui a étonné toute l’assistance. Ensuite, elle s’est essayée lamentablement au ‘’takh ci ripp’’. Un des batteurs de tam-tams qui ne pouvait plus continuer à supporter la tronche de la danseuse de circonstance, qui au lieu de libérer la piste, continuait à esquisser des pas dignes de la «danse de la femme saoule», a fini par lâcher. «Ki daffa yagg (elle est vieille)», lança le batteur, quand cette dernière lui demandera de lui jouer les notes rythmiques de la fameuse «moulaye thieuguine». Même l’intervention de Dj Boub’s, qui a donné le tempo du «moulaye thieuguine» aux percussionnistes n’aura pas servi à grand-chose, car Ndèye Ndack était tout simplement plombée par ses danses et son comportement.
AMINA POTE : LOURDE COMME DU BRONZE
Elle était la star du ‘’sabar’’. Fidèle à son extravagance avec des couleurs multicolores et vives, son entrée a été accompagnée par des cris d’hystérie. Elle a réussi néanmoins à faire le show à sa manière. Mais malheureusement pour elle, c’était une soirée de ‘’sabar’’. Et elle était lourde comme du bronze pour danser le «Thiébou dieune». Beaucoup de ses fans ont été déçus par la prestation de la reine du ‘’Richmond Djizz’’.
BESSEL BASSE : UNE MANCHETTE EN ARGENT
Si l’événement était un défilé de mode, elle aurait été sans nul doute la grande gagnante. Sa tenue en «Thioub» noire sur laquelle est drapé un «damina» avec un fil vert qui enveloppe entièrement les petites manchettes et le haut de la poitrine, a captivé l’attention des spectateurs. Elle a imposé sa classe et son élégance sur la piste de danse. Sa retenue a pesé dans la balance car elle à esquissé de très jolis pas de danses. Mais ils étaient trop contrôlés. C’est vers la fin qu’elle s’est un peu lâchée, avec le «fara-fara» mandingue, qu’elle s’est si bien danser. Et il faut souligner que Bessel n’a pas seulement bien dansé ce rythme d’origine mandingue, elle a même exécuté le message qui découle de cette danse. Car « fara-fara» signifie ‘’déchirer’’ en mandingue et la belle a réussit à faire céder la couture de l’une de ses manchettes.
NIATAM BA : UN SAUT EN OR
Elle a été la reine du ‘’tanebeer’’, comprenez tam-tam nocture. Niatam Ba a surpris tout le monde quand elle a bondi sur les «beats» du «tiébou dieune» proposé par le Sing-Sing Rythmes. Dans sa robe blanche très chiche avec des motifs en or sur la poitrine, elle a sauté avec élégance la barrière placée par Bessel pour exécuter des pas de danses dignes de Ndèye Gueye. Les cris ont fusé de partout, le public était sous le charme de cette petite femme qui accorde si bien son mouvement corporel à la cadence des sonorités des percussionnistes. Coté animation, elle a aussi bien contrôlé ses prises de parole. Elle était juste la reine sur tous les plans, à savoir habillement, comportement, le show et la danse. Les noctambules de Dakar en redemandent.
BOUBACAR BADJI
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