Après avoir semé la terreur aux quartiers Keur Wéllé et Beug Bamba, voilà que le raseur de poils pubiens vient d’installer ses camps à Ndamatou où il a déshabillé 4 demoiselles, la nuit dernière. Avant cela, l’homme a égrené une dizaine de victimes à Madyana, Darou Ndiaye, Keur Bathie, Touba Forage, Guédé etc. Sa progression est fulgurante et son efficacité sans pareille. Des marabouts invitent la presse à prendre ce cauchemar avec philosophie, car l’acte pourrait ne pas être blâmable.
« La raseur de poils pubiens est un homme élancé, aux dents blanches, une petite barbe bien arrangée, un teint noirâtre, porte des habits de couleur blanche et, visiblement, très propres, un turban de la même couleur, des babouches blanches. Il tient, par devers lui, un chapelet noir et se tourne, toujours, vers l’est, quand il effectue son forfait ». Ce portrait-robot, loin de suffire pour identifier le « raseur » est donné par une de ses dernières victimes. A la question : est-ce qu’il a essayé d’abuser de vous, sexuellement ? La réponse est « Non… absolument pas ! ». Que cherche cet homme mystérieux ?, notre interlocutrice de rétorquer « des poils de fille, bien sûr ». Jusque-là, mise à part Ami N. du quartier Keur Wellé, Aïda S. est la seconde victime, seulement, qui ait accepté de parler de sa mésaventure. Autant dire qu’elle est prête à jurer que l’homme n’est pas un faiseur de mal, et qu’au simple fait de le voir, « on serait tenté d’attester que c’est un homme de Dieu ». « Il donne l’air d’être un Saint, un érudit. Il est propre et sérieux », confie la demoiselle qui vit, actuellement, à Madyana. Sérieux ou pas, celui à qui les populations ont donné le sobriquet de « Coupati kat bi » vient d’installer ses camps à Ndamatou. En moins de 24 heures après avoir fait des victimes à Darou Ndiaye et à Keur Bathie, quatre nouvelles demoiselles ont été rasées, dans ce quartier populaire de Touba. « L’homme doit être un grand raseur. Il le fait, tellement, bien », lance le frère d’une des filles, qui verse des larmes, aussitôt que son frangin a laissé échapper ses mots railleurs. Le même scénario est déploré à Touba Forage, à Guédé, aux Santhiann etc. S’agit-il d’un seul homme ? La réponse la plus répandue semble dire que c’est le même individu qui circule à travers la cité religieuse. Les populations, inquiètes, demandent à la police de mener des enquêtes censées aboutir à la capture de l’homme.
L’acte du raseur pourrait être salutaire
Préférant garder l’anonymat, un chef religieux (qui est venu vers nous) signale que l’acte de cet individu pourrait ne pas être, à priori, condamnable. En effet, il base ses propos sur les vœux, encore violés, de Serigne Touba sur la nécessité pour les femmes, de s’habiller, décemment, en permanence, lorsqu’elles sont dans la cité religieuse. A l’en croire, malgré l’existence de structures censées mettre terme au port vestimentaire indécent, les réticences demeurent. « Et à Touba, ce que veut Serigne Touba, si les hommes ne le font pas, les Djinns s’en chargent, automatiquement », martèlera-t-il, comme pour insinuer qu’il peut s’agir, bien, d’un Djinn. La même idée est soutenue par un conférencier, qui, depuis, quelques jours, fait de ce sujet, son débat préféré.
Mama Moustapha MBAYE (Correspondant) loffice.sn
Peut etre que c’est un djinn,et meme un djinn qui aime bien les poils des filles de Touba! Bref il faut arreter ce cinema et chercher la vrai motivation de ces actes aunmalade ou quelque chose comme ça.ulieu de tout verser sur le saint homme. Ca peut etre