Sur la décision de la Cour suprême attendue le 19 août prochain sur l’exception d’incompétence soulevée, Mes El Hadji Amadou Sall, Seydou Diagne, Ciré Clédor LY, Demba Ciré LY, tous avocats de Karim Wade, n’attendent rien de rien. A ce propos, le premier cité ne tourne pas autour du pot. « Tout semble être fait pour tordre la main à la justice et continuer un procès à la fois injuste et illégale ».
Pis, le collectif de défense de Wade-fils se dit inquiet. Ils se sentent le pire à savoir que la Cour suprême du Sénégal saisie d’une requête en rabat d’arrêt ne se désavoue. « Ce qui serait absolument inacceptable », plaide Me Sall par ailleurs responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Face à la presse ce vendredi, la défense du fils du président sortant Wade, persiste et signe : la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) n’est pas compétente à juger Karim mais « n’est justiciable que devant la Haute Cour de justice ». « Notre client est blanc comme neige, nous n’avons pas peur du procès, nous avons juste dit que notre juridiction est la haute Cour de justice. Nous ne disons pas que nous ne voulons pas comparaître… », charge la robe noire qui dénonce l’immiscion de l’exécutif dans l’affaire Karim.
Le collectif des avocats de l’ancien ministre d’Etat sous le règne de son père était en conférence de presse ce vendredi en prélude de la cinquième audience du procès de Wade-fils ce 18 août avant la décision de la Cour suprême le lendemain 19.
pressafrik.com