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Trafic international de cocaïne : Le parquet général active l’affaire John Obi

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Arrêté à Saly Portudal le 14 juin 2007 avec 21 kg de cocaïne et une importante somme d’argent, en même temps que la Béninoise Emiliem Gandounou et le nommé Ernest Anovo Anoliefo, le Nigérian John Obi était condamné à sept ans de prison pour trafic international de drogue dure et association de malfaiteurs. Le dossier vient d’atterrir en appel et la seconde manche aura lieu le 12 juillet 2010.

Rebondissement dans l’affaire John Obi : Il s’agit de ce Nigérian arrêté dans la station balnéaire de Saly Portudal le 17 juin 2007 par la brigade de recherche de la gendarmerie, pour trafic international de cocaïne et association de malfaiteurs. La drogue dure était transformée en boulettes et briques et mises dans des mallettes. Ces infractions ont valu à ce dernier d’être condamné à sept années de prison, en même temps que ses deux complices. Il s’agit notamment de la Béninoise Emiliem Gandounou et du nommé Ernest Anavo Anoliefo. Le dossier vient d’atterrir sur la table du juge de la cour d’appel de Dakar qui décide de trancher l’affaire à la date du 12 juillet prochain. A l’origine de ce report pour la seconde manche, l’absence, à l’audience, de l’avocat du Nigérian, Me Ciré Clédor Ly.A l’annonce de cette décision de renvoi, le Nigérian John Obi, habillé en costume noir, et ses deux complices sont retournés à leur cellule de détention, en attendant le jour-J.

La condamnation de John Obi, pour trafic international de cocaïne, survient le 16 décembre 2008, au terme de plus d’une année de détention préventive, devant le tribunal correctionnel de Dakar. Ce dernier était identifié comme étant membre d’un puissant réseau de trafiquants de drogue dure dans la sous-région ouest africaine, avec notamment au Sénégal où il a été arrêté. Ses complices que sont la Béninoise Emiliem Gandounou ainsi que le nommé Ernest Anavo Anoliefo était condamnés, chacun en ce qui le concerne, à cinq ans de séjour carcéral.

Les mis en cause étaient également reconnus coupables du délit d’association de malfaiteurs. Une infraction pour laquelle le cerveau de la bande John Obi écopera de six ans de prison, ses complices dix ans.Les mis en cause vont bénéficier, à cet effet, d’une confusion de peines. Un principe selon lequel le coupable est condamné à la peine la plus élevée.

Lors du procès, le ministère public avait sollicité dix ans pour l’ensemble de la bande qui contestait alors les griefs. Ce vœu du procureur de la République n’était pas partagé par la défense qui sollicitait, de son côté, la relaxe. Me Ciré Clédor Ly évoquait les maladies de reins dont souffre son client qui, à l’en croire, pourrait mourir en taule si toutefois il était condamné. A l’audience d’alors, John Obi comparaissait en étant assis sur une chaise. Ses avocats dénonçaient également ce qu’ils qualifiaient de ‘scandaleux’, ‘injuste’ et de ‘persécution de la part de personnes tapies dans l’ombre’, à l’encontre des prévenus.

P. NDIAYE

walf.sn

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