Pour un projet d’un montant global de plus de 650 milliards de francs Cfa, (1 milliard d’euros) que se partagent les différentes entreprises françaises impliquées, il était intéressant de savoir si le volet transfert des technologies avait été pris en compte. Ce à quoi Macky Sall assurera : «Le transfert des technologies se fera en même temps, puisque nous allons former des opérateurs de ces trains, ainsi que des ingénieurs pour la maintenance de ces trains.» M. Abdou Ndéné Sall, le secrétaire d’Etat au réseau ferroviaire précisera qu’Alstom et ses partenaires aideront à mettre en place à Diamniadio une école supérieure de formation aux métiers du rail, qui va aider à remettre à niveau des professionnels actifs dans le métier, en plus de former des jeunes ingénieurs capables de manier les nouvelles locomotives. «Ici, les Ter sont conçus pour circuler sur du 160 km/h, alors que sur le Ptb ou sur le Dakar-Bamako ferroviaire, les locomotives roulent à 20 km/h. Il faut donc que les opérateurs s’adaptent. D’autant plus qu’ils ont été formés à des éléments moteurs mécaniques, alors que tout se fait quasiment avec de l’électronique.»
La nouvelle école supérieure qui verra le jour, sera, selon M. Abdou Ndéné Sall, une institution privée qui sera gérée par les Français et fera de la formation payante.
Quoi qu’il en soit, il sera intéressant de voir comment se déroulera le fameux transfert de technologie car, si l’on comprend bien les propos du chef de l’Etat, c’est la Société nationale des chemins de fer français (Sncf) qui va s’occuper du volet exploitation du nouveau Ter.
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Transfert des technologies : On roule dans le brouillard
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POURQUOI PAS !
SI LES OUVRIERS SENEGALAIS NE FONT QUE VOLER LES OUTILS .
ET DES GREVES A N EN PAS FINIR SANS COMTER LES PERMISSIONS POUR ENTERRREMENT ,BAPTEMES OU CEREMONIE RELIGIEUSES ECT…