Traque des biens mal acquis: La Crei accorde un non-lieu à Aida Diongue

Affaire aida diongue
Le procureur dit: « des bijoux en or d’une valeur de 12 milliards.
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Et le prix du kg d’or:
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Alors, calculez le poids de l’or que le procureur dit avoir trouvé dans un coffre.
Et aujourd’hui, l’expert évalue les bijoux à 3 milliards.
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Alors, on dit quoi du procureur ? Il s’est trompé ? En conférence de presse ?
Si tu est intéressé par la science, voici pour toi.
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En conférence de presse (de façonnage de l’opinion), le procureur disait avoir découvert dans une banque, pour Aida Ndiongue, 47 milliards. Et il ajoutait, pour choquer le maximum Goorgoorlou, et lui faire haïr à vie Aida Ndiongue, il ajoutait: « Avec 47 milliards on peut vivre 100 ans et dépenser chaque jour 1,300 millions FCFA

Tout ça pour ça ? Il y a anguille sous roche .

deal

Tout honnête Sénégalais qui a suivi cette affaire doit pousser un ouf de soulagement ! Cette dame a été injustement accusée par une juridiction spéciale revancharde ! Ceux qui auraient déjà vendu les bijoux de madame doivent commencer à avoir le feu aux fesses si tant est que ces bijoux aient été vendus comme le disaient certains ! Il ne reste plus maintenant qu’à reconnaître que les biens attribués à Karim sont le fruit du travail acharné de Bourgi et de sa famille.

C’est l’histoire qui se répète. La première décision de relaxe date du 28 mai 2015, elle a été rendue par le Tribunal correctionnel de Dakar. C’est l’acharnement de Bassirou Gueye et du pouvoir qui a conduit l’affaire au niveau de la Crei. Pour quel résultat finalement: 18 mois de privation de liberté, aucun sous encaissé, bref du temps perdu pour servir la mégalomanie d’un pseudo chef usé et incompétent. La montagne de mensonges a accusé d’une relaxe pure et simple. N’oubliez pas de rendre toutes les bijoux à Aida.
On attend la réaction de Bass Gueye le procureur de l’APR qui après la première décision de relaxe de 2015 était sorti de ses gonds et avait sorti dans un communiqué pour dire : » une décision de relaxe, nous semble manifestement illégale et même troublante. « 

Mais pourquoi le procureur n’appelle pas à une conférence de presse pour annoncer qu’Aida Ndiongue a eu un non-lieu ? A la suite de cette question, même si le pire des fanatisés tenait une chicote pour empêcher son cerveau de voir, ce dernier verrait. Tant que le droit du citoyen à l’information était aussi sacré pour le procureur, on ne voit pas ce qui l’empêche d’appeler à une conférence de presse pour informer de la liberté totale d’Aida.

BIENTOT ELLE ORGANISERA UN GRAND MEETING DE RALLIEMENT A L’APR,CE PAYS EST POURRI PAR SES HOMMES POLITIQUES.

Non lieu : Ce que dit l’ordonnance de la Crei

La Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a octroyé un non lieu à Aïda Ndiongue. L’ordonnance des juges de la Cour, exploité par Libération, reconnaît que les magistrats n’ont détecté aucun indice pouvant asseoir que l’inculpé se serait enrichi de manière illicite.

L’instruction a confirmé que tous les fonds retracés dans les comptes de l’ancienne sénatrice libérale proviennent du Trésor public via le Pcrpe, le Plan Jaxaay.

Concernant ses bijoux, l’ordonnance révèle des attestations de propriété de la Douane française dont certaines, datent des années 90. La plupart des bijoux ont été achetés en Genève en Suisse.

Les juges de la Crei ont établi que les trois maisons dont l’une des Hlm a été acquise en 1974. Alors fonctionnaire, elle versait 10 000 FCFA par mois. La maison de Dagana a été achetée à 2 millions FCFA, alors que celui des Maristes a été régulièrement acquis auprès de Mame Birame Diouf.

Concernant les marchés du plan Jaxaay, l’ordonnance estime qu’elle les a gagnés à la régulière, après dépouillement des offres des sociétés déclarées.

Ainsi donc, Aïda Ndiongue va, outre ses bijoux, empocher la somme de 9 milliards de FCFA provenant d’une souscription de bons du trésor ivoirien arrivé à échéance depuis 2017.