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Trump accuse Facebook d’être contre lui, Zuckerberg dément

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Le président américain Donald Trump et le patron de Facebook Mark Zuckerberg ont croisé le fer mercredi via les réseaux sociaux, le premier reprochant au réseau social d’être « contre lui ». Facebook a démenti l’accusation.

« Facebook a toujours été anti-Trump », a twitté, rageur, Donald Trump. Dans un message posté le 27 septembre, le président américain se demande même le réseau social et les célèbres titres américains, le New York Times et le Washington Post, ne sont pas de mèche contre lui. « Les chaînes de télévision ont toujours été anti-Trump, d’où les fake news – le New York Times (qui s’est excusé) et le Washington Post étaient anti-Trump. Collusion ? », écrit-il.

Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a aussitôt réagi sur sa page Facebook, balayant l’accusation. « Trump dit que Facebook est contre lui. La gauche affirme que nous avons aidé Trump. Les deux camps sont mécontents des idées et des contenus qu’ils n’aiment pas. C’est exactement à ça que doit ressembler une plateforme pour toutes les idées », a-t-il répondu sur Facebook.

Il en a profité pour relativiser l’influence du réseau social dans le résultat de l’élection. « Après l’élection, j’ai dit que je pensais que l’idée que la désinformation via Facebook ait pu influer sur l’élection était une idée folle. Dire que c’était une idée folle était dédaigneux et je le regrette. C’est un sujet trop important pour être dédaigneux », a-t-il écrit.

Pour autant, poursuit le fondateur de Facebook, « les données que nous avons ont toujours montré que notre plus gros impact – que ce soit en donnant la parole aux gens, en permettant aux candidats de communiquer directement ou encore en aidant des millions de gens à voter – a joué un bien plus grand rôle dans cette élection ».

Facebook, Twitter et Google et les Russes

Cet échange intervient alors le Congrès américain a appelé mercredi Facebook, Twitter et Google à témoigner dans le cadre de l’enquête sur un possible influence russe dans l’élection. La semaine dernière déjà, Mark Zuckerberg a dû se résoudre à collaborer pleinement avec le Congrès, qui enquête sur une possible influence russe dans l’élection présidentielle remportée l’an dernier par Donald Trump. Facebook a accepté de fournir au Congrès le contenu de messages à caractère politique, financés par des intérêts russes via des achats d’espaces publicitaires sur le réseau social.

Selon la presse, ces messages cherchaient à créer des tensions politiques sur divers sujets chez les Américains, dans le but, in fine, de nuire à la démocrate Hillary Clinton, alors en tête des intentions de vote. Le Kremlin nie toute implication dans l’élection.

Avec AFP

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