L’attaque a fait au moins 39 morts et 65 blessés, dans la nuit de samedi à dimanche. Une grande chasse à l’homme a été lancée dans le pays pour interpeller l’assaillant.
Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué, lundi 2 janvier, l’attentat commis, la nuit du Nouvel An, dans la discothèque Reina d’Istanbul (Turquie). « Un soldat héroïque du califat a frappé l’une des plus célèbres boîtes de nuit où les chrétiens célébraient leur fête d’apostats », a indiqué l’organisation jihadiste dans un communiqué, précisant que le terroriste a utilisé des grenades et une arme à feu.
L’Etat islamique accuse la Turquie, un pays peuplé majoritairement de musulmans, de s’être alliée aux chrétiens, alors que l’armée turque tente de déloger l’Etat islamique et des milices kurdes dans le nord de la Syrie. Le groupe terroriste a très rarement revendiqué des attentats en Turquie, même si le groupe a été montré du doigt à plusieurs reprises par les autorités.
Un attentat redouté par les autorités
Selon le quotidien Hürriyet, l’assaillant, qui est toujours en fuite, pourrait être kirghize ou ouzbek. Les enquêteurs estiment possible qu’il soit lié à la cellule qui a commis le triple attentat-suicide de l’aéroport d’Istanbul, qui a fait 47 morts en juin, imputé à l’EI.
Les services de police et de renseignement ont reçu des informations concernant le risque d’une attaque de l’EI le soir du Nouvel An dans plusieurs villes de Turquie, selon Hürriyet. De nombreuses arrestations et perquisitions ont eu lieu tout au long du mois de décembre pour tenter de prévenir un tel attentat.
Une grande chasse à l’homme a été lancée dans le pays pour interpeller l’assaillant, qui aurait fuit en changeant de vêtements après son attaque. L’attentat a fait 39 morts, dont plus de 20 étrangers, et au moins 65 blessés.
Francetv