« Nous sommes pour la loi cadre, nous sommes pour une année académique paisible, nous sommes pour le développement de cette nation à travers un dévouement total à notre formation », tels ont été les propos des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar lors d’une rencontre avec la presse relative aux préavis de grève du Saes et face à leurs agissements concernant la loi cadre.
En effet « à la suite d’une longue et profonde concertation des différents représentants des étudiants issus des facultés de lettres et sciences humaines, la faculté des sciences juridiques et politiques, la faculté des sciences et techniques ainsi que la faculté des sciences économiques et de gestions, il a été arrêté un communiqué objet de cette rencontre qui dans sa première partie concerne l’enseignement supérieur et dans sa deuxième partie réserve une place de choix à la nouvelle loi cadre qui est un système de gouvernance stratégique et opérationnelle de l’enseignement supérieur et de la recherche performant et transparent, orienté vers une culture de la responsabilité, du résultat et de la reddition des comptes ».
Selon le porte-parole des étudiants de l’Ucad Boubacar Badji étudiant à la faculté de lettres « l’année académique 2015 a été marquée par le déroulement de la réforme du système de l’enseignement supérieur dans ses différentes universités occasionnant ainsi des protestations de certaines composantes de l’université et surtout les plus marquantes sont celles des étudiants qui revendiquent entre autre la non augmentation des droits d’inscription, le paiement des bourses à temps, le master pour tous et de meilleures conditions d’études accompagnées d’une efficience des différentes formations pouvant leur assurer un meilleur avenir dans ce pays et ailleurs ».
Il ajoute que « le démarrage tardif de l’année en cours et l’année précédente n’est rien d’autre que le fruit de la grève des enseignants qui a duré trois mois et cette année même a été sauvée aux prix d’énormes sacrifices surtout de la part des étudiants qui en sont les victimes ». Les étudiants de l’Ucad attendent aujourd’hui du Saes une plus grande ouverture d’esprit face aux autorités et à l’appel des étudiants.
« Nous demandons au Saes tout en condamnant sa dé- marche irresponsable et immature de se ressaisir et de rattraper le train car, cette loi cadre tant décriée puise son fondement dans les valeurs de l’université que sont la transparence, l’équité, la solidarité, la qualité, l’excellence et l’ouverture au monde »ont t-ils soutenu lors de cette rencontre avec les journalistes.
Précisant toutefois que « loin de toute idée de féliciter qui que ce soit, ce pendant la démarche du ministère de l’enseignement supérieur et sa vision fondée sur des valeur de progrès dans la transparence et du respect de l’éthique ainsi que la loi d’orientation de l’enseignement supérieur, de la promotion de la recherche, de l’innovation, de la technologie et de la science sont une aubaine pour les universités du Sénégal et pour les étudiants qui trainent un lourd passé de victimes d’un système kidnappé par des enseignants insoucieux du sort de leur pays ».
Revenant sur l’enquête en cours concernant la mort de l’étudiant Bassirou Faye les étudiants s’en remettent à la justice qui disent-ils « est mieux habilitée » à apporter toute la lumière sur cette affaire qui n’a pas encore livré tous ses secrets.
Grand Place via seneplus
Ce texte ne provient pas des étudiants. Arretez de vous faire manipuler comme des gosses