On annonçait un feu d’artifices entre Manchester City et Monaco et on ne s’était pas trompé. Réputées pour leurs qualités offensives, les deux équipes n’ont absolument pas déçu en offrant un festvial de buts rare à ce stade de la compétition (5-3). Menés 1-2 puis 2-3, les hommes de Guardiola sont parvenus à limiter les dégâts en vue du match retour, alors que Falcao, double buteur, a manqué un penalty quand son équipe menait au score. On retient son souffle et rendez-vous dans deux semaines pour le match retour, où tout est possible malgré la petite option prise par Kevin De Bruyne et ses coéquipiers. Ça promet!
1. Un match qui fera date
Monaco a débarqué à l’Etihad Stadium avec l’étiquette de la meilleure attaque d’Europe. En face, Manchester City s’appuyait sur la philosophie de Pep Guardiola, toujours autant tournée vers l’offensive. Résultat : on a assisté à une partie complètement folle entre deux équipes voulant surtout attaquer avant de défendre. Avec les De Bruyne, Sané, Aguëro, Silva ou Sterling, City avait quelques arguments à faire valoir. Tout comme les Monégasques, où le jeune Kylian Mbappé, auteur du 1-2, a fait sensation par ses courses, sa puissance et son sens du but. Le jeune Français, 18 ans, a ridiculisé à lui tout seul une charnière Otamendi-Stones qui a fait peine à voir pendant toute la partie. Car si les deux équipes ont pu faire autant trembler les filets, c’est aussi à cause de l’extrême faiblesse des deux défenses, qui ont multiplié les erreurs…
2. Une histoire de penalties
Ce match à rebondissements a aussi été marqué par une histoire de penalties. A 1-1, Manchester City aurait sans doute dû obtenir un penalty pour une faute de Subasic sur Aguëro. Mais l’arbitre de la rencontre a préféré donner un carton jaune à l’Argentin, de manière un peu incompréhensible. Sur le contre, Mbappé faisait 1-2 et plongeait l’Etihad Stadium dans le chaos. Après la pause, c’est pourtant bien Monaco qui a obtenu un penalty pour une faute de Stones sur Falcao. Le Colombien a voulu se faire justice lui-même mais Caballero, une nouvelle fois préféré à Bravo, est parti du bon côté, se rachetant au passage sur son mauvais dégagement sur le 1-1. Sans doute le tournant du match car City est resté dans la partie, avant d’inverser la tendance pour finalement émerger.
3. La résurrection du Tigre
Si le jeune Mbappé a fait forte impression, on soulignera surtout le retour aux affaires de Radamel Falcao, définitivement revenu à son meilleur niveau. Après des années de galère à Manchester United puis à Chelsea, le Colombien semble avoir retrouvé les sensations qui avaient fait de lui le meilleur attaquant du monde il y a quelques années. « El Tigre » a été un danger permanent pour la défense de Manchester City et il a d’ailleurs inscrit un doublé, dont un petit bijou sur le 2-3 où il lobe Caballero. Seul bémol de son match : ce penalty manqué à 1-2 qui aurait pu tout changer.