Il y a quelques semaines de cela, en réunion de rédaction, un confrère qui pourtant n’avait jamais nourri de sympathie particulière pour le Président Macky Sall, n’avait pu retenir un commentaire sur la baisse du prix des loyers à Dakar. «Je payais 150 000 francs de loyer mais en faveur de la décision de baisse du prix du loyer, avec la même somme j’ai pu payer mon loyer, du riz, de l’huile, du sucre, du lait et le pain pour le mois».
Ainsi, cet employé a vu son pouvoir d’achat s’améliorer de façon conséquente d’autant que quelques mois auparavant, la baisse des impôts sur les salaires lui avait permis de gagner plus de 15.000 francs en sus sur son salaire. On se rend ainsi compte combien certaines mesures à caractère social peuvent impacter sur le quotidien des populations à revenus moyens ou faibles. Il en va de même avec les bourses familiales distribuées à des populations très démunies ; comme il en serait avec la politique de Couverture maladie universelle. On peut bien augurer que tout cela aurait des impacts sur l’électorat. Seulement, on pourra toujours se demander si de telles politiques sociales suffiraient pour impulser la croissance. Bien sûr que non. La critique qui était donc la plus répandue contre la gouvernance du Président Macky Sall avait trait à une supposée absence de vision sur les stratégies économiques pour engager le pays dans la voie de l’émergence. Nous-mêmes, avions plus d’une fois, élevé la voix pour nous étonner de l’absence d’un cap clair autour de politiques économiques majeures créatrices d’emplois et de richesses pour le pays. Il aura fallu l’avènement du Plan Sénégal émergent (Pse) pour combler cette carence. Le Pse a sans doute ses limites, il reste perfectible et peut être même contestable et contesté jusqu’à la table du Conseil des ministres, mais il aura le mérite d’indiquer une voie. Il a aussi un autre avantage, celui d’avoir réuni tous les partenaires techniques et financiers du Sénégal. De ce fait, au sortir de la réunion du groupe consultatif à Paris, compte tenu notamment de l’engagement franc et massif des bailleurs de fonds pour la mise en œuvre du Pse, toutes les critiques sur l’absence de vision économique se sont tues. Les détracteurs du Président Macky Sall s’interrogeaient désormais sur l’effectivité des engagements pris par la communauté internationale pour soutenir le Pse. On a même pu observer un glissement sémantique assez frappant dans le discours d’un opposant aussi virulent que Idrissa Seck. L’ancien Premier ministre ne parle plus d’absence de vision économique ou de crédibilité des projets. Il dit maintenant que les bailleurs de fonds ne pourraient pas financer le Pse car ils ont fort à faire chez eux. Il est aussi étonnant que le grand économiste devant l’Eternel, Abdoulaye Wade n’émet aucune critique sur la politique économique mise en œuvre.
Qu’à cela ne tienne, juste trois mois après la réunion du Groupe consultatif, la situation a évolué de façon surprenante. Un partenaire financier comme la Banque islamique de développement a déjà libéré plus de 33% des montants pour lesquels il s’était engagé et promet de boucler certains autres dossiers de financement au plus tard au mois de septembre prochain. Dans son édition du 17 mai 2014, Le Quotidien faisait le point sur les décaissements déjà effectifs pour le Pse, à savoir que plus de 14% des financements promis soit plus de 536 milliards de francs sont déjà tombés dans l’escarcelle du ministère de l’Economie et des Finances en attendant la finalisation d’engagements, pour la fin du mois de juin 2014, d’autres partenaires comme l’Agence française de développement et l’Union européenne. Il semble qu’aucun bailleur de fonds ne voudrait être en reste. La Banque africaine de développement (Bad), à l’issue de ses assemblées à Kigali (Rwanda), la semaine dernière, presse le Sénégal de signer et d’engager les projets dont elle a promis les financements. Les financements promis par la Chine lors de la visite que le Président Sall y avait effectuée ne devraient pas non plus manquer à l’appel.
Il reste que tous ces projets sont assurés par des financements publics. C’est donc un grand tournant qui a été noté avant-hier samedi 24 mai 2014, lors de la pose de la première pierre du nouveau pôle urbain de Diamniadio. Les investisseurs privés sénégalais et étrangers ont trouvé le projet de nouveau pôle urbain de Diamniadio crédible. Des milliers de logements seront construits sur le site, des hôtels, des restaurants, des universités privées, des infrastructures publiques (sièges de ministères et d’administrations publiques, écoles, hôpitaux, universités, stades, etc.). Déjà, les travaux de réalisation de 20 immeubles de huit étages seront entamés dès ce lundi 26 mai 2014. Les projets envisagés seront créateurs d’emplois et permettront de justifier d’autres projets structurants. Les projets de tramway ou de Train à grande vitesse et de prolongement de l’autoroute à péage seront d’autant plus justifiés. On devrait souligner le rôle précurseur de l’Etat dans la mise en œuvre de ce projet de Diamniadio. Le Président Macky Sall devrait une fière chandelle à son prédécesseur Abdoulaye Wade pour avoir ouvert la réalisation des premiers tronçons de l’autoroute à péage. En effet, l’autoroute à péage a permis de convaincre de l’habitabilité de cette zone et de la facilité de sa desserte. C’était aussi une bonne idée pour le chef de l’Etat d’y ériger un premier grand ouvrage, en l’occurrence le Centre de conférences internationales. Un tel investissement aura été le précurseur des réalisations futures en prouvant la volonté sans équivoque de l’Etat de réaliser le pôle urbain. Les critiques étaient nombreuses quant à l’opportunité d’un tel Centre de conférences à Diamniadio, mais aujourd’hui, on peut bien mesurer que son existence aura beaucoup participé à encourager les investisseurs privés à s’installer dans la zone. L’audace qui a présidé à la réalisation du Centre de conférences de Diamniadio a été la même qu’avait le Président Léopold Sédar Senghor qui avait installé, vers les années 1970, le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) dans une zone inhabitée, qui était une véritable brousse. Entre les petits villages de pêcheurs de Ouakam, de Yoff et de Cambérène, ne vivaient que des animaux sauvages au milieu d’une vaste brousse. La réalisation du Cices a permis de songer à installer par la suite le stade de l’Amitié, devenu Stade Léopold Sédar Senghor et de structurer le quartier des Parcelles assainies ou de faire le lotissement des zones de Yoff, de créer de nouveaux quartiers et de zones résidentielles aux alentours du Cices. Les exemples sont légion. Le Président Charles De Gaule avait osé, en 1958, restructurer une zone mal famée pour en faire le quartier de la Défense à Paris, pour y créer le plus grand quartier d’affaires en France et en Europe. La Défense a aussi permis de relier Paris à sa banlieue.
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Je ne suis pas journaliste, mais ce journaliste ecrit des textes assez bizarre, pour lui le président a raison sur tout le monde, le président est tres fort, les autres qui critiques c des mecontents ou des jaloux ou autres.. , pour lui aussi la politique du président est la meilleur.
Dans tout ce texte, il n’a pas distribué de points négatifs au président, comme si tous ce que MAcky fait c’est super bon c’est génial.
c’est vraiment etrange un journaliste pareille, au cas où il est journaliste.
NON C’EST CLAIR MACKY DAY DEM. JE CROIS QUE JE VAIS ALLER ADHERER A L’APR AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD
Il n est pas simple journalise c est son frere de loge
les audiences de minuit du président, n’est ce pas lui qui les organise????
Bien parle madiabale
macky yalenako yalla may ake wer ake goudou fane balimou yénéthi senegale mou agalécko thanamou geuna rafété
madambal,le nouveau ndiago de macky,le peintre ndiago madambal.