Le ministère brésilien du Travail soupçonne des très grosses irrégularités dans les conditions de travail des quelque 600 plombiers appelés en urgence pour les finitions du Village olympique des JO 2016 de Rio. « Des journées de travail atteignant jusqu’à 23 heures ont en outre été vérifiées. »
Une équipe d’inspecteurs a identifié, en discutant avec des ouvriers, « des indices d’irrégularités dans l’embauche d’environ 600 travailleurs », a affirmé le ministère dans un communiqué envoyé dans la nuit de mercredi à jeudi.
« Des journées de travail atteignant jusqu’à 23 heures ont en outre été vérifiées. Le travailleur reste debout pendant 40 minutes dans la file d’attente du réfectoire, puis une fois entré, il n’a que 20 minutes pour manger et doit se presser pour retourner au travail », a précisé Hercules Terra, l’un des inspecteurs cité par la presse brésilienne.
Polémique sur polémique
Rio2016, le comité d’organisation des Jeux, a réagi en estimant que « l’attitude du ministère du Travail sans l’analyse des documents (les contrats des plombiers, NDLR) transgresse l’accord signé entre le ministère lui-même et le Comité Rio2016 ». Rio2016 affirmait qu’il allait présenter au ministère ces documents mercredi en fin de journée.
Lors de l’inauguration du village olympique dimanche des fuites avaient été constatées dans la moitié des 31 immeubles. L’équipe d’Australie avait alors quitté avec fracas son bâtiment « inhabitable ».
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