A peine que le Président de la République a procédé à un énième remaniement, qu’aujourd’hui, il projette de déposer sur la table de l’Assemblée Nationale un projet de réforme instituant un poste de vice premier ministre à côté du chef du Gouvernement Souleymane Ndéné Ndiaye. Mais cette idée du Chef de l’Etat n’enchante guère la classe politique particulièrement l’opposition de même que les syndicalistes.
A en croire, le porte-parole de l’Alliance pour la République, Seydou Gueye « Me Wade est en train de dénaturer notre régime, on ne sait dans quel type de régime nous sommes » Le porte parole poursuit son argumentaire en expliquant que « le Chef de l’Etat devrait se rendre compte que les institutions ne sont pas ses propriétés privés qu’elles ne sauraient asservies à des usages partisans ou privés ». Il ajoute qu « Une république a ses règles que Me Wade ne respecte pas, Les institutions ont des fonctions particulières alors que me Wade a fini par valiser, et de vampiriser ».
Pour manifester son courroux, Seydou Gueye fait savoir que « ce poste est une autre étape de dévolution anti démocratique et les institutions ne peuvent pas être conçus comme des poupées russes. C’est-à-dire des recevables au vu de les remplir en fonction des enjeux ». Pour Seydou Gueye « Me Wade est un vrai florentin. Il juge de la use avec la vie et sache que la vie est plus intelligente que lui ».Sur cette même lancée, le secrétaire Général de l’Organisation des Instituteurs du Sénégal Youssou Touré indique lui aussi que « rien ne leur étonne avec ce Gouvernement à la limite, on n’y s’attendait ». Selon Youssou Touré, Me Wade et son régime veulent plus de visibilités et pour cela ils veulent trouver des superflus et détourner l’attention des Sénégalais.
Le secrétaire général estime qu’ « il ne peut pas comprendre pourquoi le Sénégal a besoin d’un vice premier Ministre, mais dans le Gouvernement de Me Wade le premier Ministre est juste figurant à plus forte raison un vice président qui sera un figurant ou figurante »
Pour le syndicaliste, les priorités se situent ailleurs les Sénégalais sont fatigués et veulent une meilleure amélioration de leur condition de vie et il faut que le Chef de l’Etat se ressaisisse et qu’il sache que le pays de l’appartient pas.
Sur un autre registre, Secrétaire Général de l’OIS a laissé entendre qu’il faut que le Chef de l’Etat convoque de vaste concertation qui nous préoccupe tous et il est temps que le pouvoir, l’opposition et la société civile se retrouve autour d’une table pour discute .
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