Un rapport fait par le commissaire de Dieuppeul et remis à la hiérarchie policière révèle que Barthélémy Dias n’a pas été le seul à tirer lors des affrontements du 22 décembre dernier devant la mairie de Sacré cœur-Mermoz. Les nervis ont également usé de leur arme selon le commissaire qui était présent sur les lieux. Un rapport exploité par la presse.
« L’affaire Dias qui s’est soldée par mort d’homme n’a pas encore révélé tous ses secrets. Il ressort en effet de nos investigations que le commissaire de Dieuppeul a adressé une note de renseignement à sa hiérarchie, le jour même des faits. Et dans le document versé dans l’enquête, il est fait allusion à des « échanges de coups de feu » venant des deux parties, à savoir le camp du maire de Sacré cœur-Mermoz, Barthélémy Dias et celui des nervis. La thèse jusque-là soutenue est celle qui évoque une seule direction d’où les coups de feu seraient provenus : le camp du jeune maire socialiste », écrit « EnQuête ».
Selon « EnQuête », « la fiche de renseignement qui est parvenue à la haute hiérarchie policière suivant un canal interne parle d’échanges de coups nourris entre les deux parties. Elle décrit l’ambiance…électrique qui a précédé le déclenchement. Le rapport du commissaire de Dieuppeul fait aussi état de la présence sur les lieux du crime de jeunes du mouvement « y’ en a marre », à bord de deux véhicules avec sonorisation, de marque Mitsubishi et Ford, respectivement immatriculé DK-8195-M et DK-7856-AC, distribuant des flyers et prospectus invitant à une mobilisation massive pour le vendredi 23 décembre 2012 à la place de l’Obélisque pour « le congrès du peuple ».
Extrait revue presse nettali