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UNE CERTAINE PRESSE FAIT HORS SUJET (Par Bacary NDIAYE)

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Tous ces patrons de presse avaient pris position contre Ousmane SONKO et PASTEF au profit du régime d’alors. Aujourd’hui, ils n’ont qu’à s’assumer. Le régime qu’ils ont soutenu est mort. S’ils veulent survivre à l’actuel régime, ce n’est pas par la pression médiatique qu’ils vont arriver à faire plier les autorités. Au plus critique de la situation, souvenons-nous, PASTEF n’a jamais compter sur la presse dite classique et ses patrons.
A défaut de demander clémence, ce qui est attendu des entreprises de presse est qu’elles se conforment à la loi en payant les impôts.
Il y a quelques mois, OS était situé à tort dans le camp de la peste et le choléra. Un peu de retenue.

Je suis journaliste et militant d’une restructuration d’entreprises de presse viables au sein desquelles le journaliste est dignement rémunéré, enterrant ainsi une époque où des affairistes viennent faire fortune en abusant du pouvoir que leur confèrent les médias.
Il faut que les journalistes se démarquent de ce débat ou de cette polémique qu’entretiennent les patrons de presse pas en règle avec le fisc. Notre débat est ailleurs. Nous parlons des gens, de leur situation, de la société mais nous sommes encore très mal chaussés .
Levez la main: ils sont combien les journalistes employés dans leur organe conformément au code du travail?
Il y a un débat â poser aujourd’hui par les journalistes. Plein de cas de violations des droits du travailleur à soumettre aux nouvelles autorités qui incarnent l’Etat dans ses prérogatives. C’est aussi de poser le débat sous cet angle: comment rendre les entreprises de presse viables, rentables, en faire des structures où les travailleurs sont dignement traités au sens de la loi.
Ne nous trompons pas de débats. Occupons-nous bien de notre assiette. Elle n’est pas bien garnie.

Bacary NDIAYE, journaliste chroniqueur

1 COMMENTAIRE

  1. Si j’étais un journaliste de ces groupes de presse qui ne payent pas leurs impôts j’aurais été scandalisé par ce fait. Un journaliste pour lequel son patron fait une déduction d’impôts directe sur son revenu aux fins de contribuer par son travail à la construction du Sénégal (routes, écoles, hôpitaux ect) puis savoir que c’est plutôt son patron qui se retrouve avec cet argent pour se la couler douce avec voiture, maison et 2e ou 3e femmes c’est tout simplement criminel. Les journalistes sont en train d’être utilisés par leurs patrons dans un combat qui ne leurs appartient pas bien au contraire. C’est plutôt contre leurs intérêts et au vol de la sueur de leurs fronts que ces journalistes jouent. Il faut une grosse introspection aux employés des patrons de groupe de presse. Qu’est-ce que ces patrons de groupe de presse ont fait avec l’argent des multiples amnestie fiscales? Qu’est-ce qu’ils fait de ce qu’ils appellent l’aide à la presse annuelle? Est-ce que ces groupes de presse qui sont privées doivent-elles vivre seulement sous perfusion de l’argent du contribuable? Non, non et non

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