La détenue Awa Kébé a été condamnée par la Cour d’assises de Thiès à 7 ans de travaux forcés ce jeudi 28 avril. Envoyée à la maison d’arrêt et de correction de Diourbel pour y purger une peine de 5 ans pour infanticide, elle y a été engrossée par un garde pénitentiaire. A la naissance de l’enfant, elle l’avait jeté dans les toilettes de la prison.
Internée à la prison de Diourbel pour y purger une peine de 5 ans après avoir été condamné pour infanticide, Awa Kébé, une veuve, mère de 4 enfants, s’est fait engrosser par un garde pénitentiaire. L’agent attendait qu’elle soit dans la maison du régisseur, où elle effectuait des travaux ménagers, pour entretenir avec elle des relations sexuelles.
« J’avais son complexe. Mais aussi je sentais le besoin, même si c’est pour une minute. Lorsque je suis tombée enceinte, il m’a supplié de ne rien dire au risque de briser sa carrière. Il me donnait des comprimés à boire pour me faire avorter. Mais par la suite, il a été affecté à Ziguinchor », raconte l’accusée à la barre.
Le 22 avril 2009, elle accouche d’un bébé de sexe masculin et le jette dans les toilettes de la prison. C’est une autre détenue qui a découvert le drame avant d’alerter les gardes pénitentiaire. L’enfant est ainsi extrait, mais il était déjà mort. C’est ainsi que Awa Kébé avait été inculpée à nouveau pour infanticide et réexpédiée en prison.
Nettali.net
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