Jeudi prochain, A. Ndao devra avoir de solides arguments pour convaincre de son innocence par rapport aux accusations de viol collectif sur une mineure âgée de 13 ans qui pèsent sur lui. En effet, il risque de comparaître seul devant le tribunal des flagrants délits de Dakar puisque les deux autres mis en cause, S. Ngom et O. Ngom ont disparu le jour même des faits.
Pour en revenir aux faits, ils ont eu lieu dans la nuit du 19 au 20 juin dernier au quartier « Kétiakh » de Hann. Selon la victime, l’un de ses présumés bourreaux, A. Ndao l’avait envoyée acheter des cigarettes et lui avait demandé de les lui apporter dans sa chambre.
Sa mésaventure par la suite, elle la raconte en ces termes : « dès que j’ai franchi le seuil de la porte, trois individus virils et corpulents se sont jetés sur moi. Tandis que S. Ngom et O. Ngom me tenaient les jambes et les pieds, A Ndao m’a déshabillée pour abuser de moi ».
Alertée par les cris assourdissants de la victime, T. Sène et certains de ses voisins se sont rendus dans la hutte d’où provenaient les cris. La cousine de la jeune fille déclare avoir trouvée A. Ndao en train d’accomplir sa besogne, pendant que la victime saignait.
Ses propos vont être corroborés par le certificat médical qui atteste d’une défloration récente de l’hymen.
Ainsi, munie de ce document, la jeune va porter plainte au niveau de la gendarmerie de Hann contre A. Ndao, S. Ngom et O. Ngom.
Ces deux derniers ayant réussi à prendre la fuite, seul A. Ndao, âgé de 25ans a fait face aux gendarmes. Interrogé, il a nié catégoriquement les faits. Il prétend qu’il a été accusé à tort parce qu’ayant eu un antécédent avec la famille de la partie civile. Il a par ailleurs soutenu qu’il ne se trouvait pas dans la chambre où le viol a été commis. Selon lui, le viol a été commis par O. Ngom et S. Ngom.
Le procès ce lundi a été finalement renvoyé à jeudi prochain pour convocation de la partie civile.
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