Encore, une deuxième fois mon cher pays a marque son encrage dans la poursuite des acquis de la démocratie. Aller aux urnes et voter est une décision personnelle qui relève de l’évaluation de la situation sociale du pays et de ce que les candidats ont décliné comme projet de société. Vous convenez avec moi que Monsieur le Président Macky Sall a été élu avec une majorité écrasante au 2E tour des élections présidentielles. Arrêtons la polémique sur les actions du Président et de son gouvernement et donnons leur la chance et accompagnons leurs actions.
Dans nos pays, la politique reste le moyen le plus rapide et le plus sûr de s’enrichir. Tant que l’affairisme restera au cœur du politique, aucune avancée significative ne saurait être réalisée dans le domaine économique. Affairisme politique et corruption vont de pair. Il ne saurait y avoir de démocratie économique sans justice sociale c’est-à-dire sans une maîtrise démocratique des moyens de production et du système de répartition des richesses sociales produites.
Une nouvelle stratégie doit s’ériger sur les conclusions des assises nationales qui a mon avis constituent une avancée significative pour notre démocratie. Nous pouvons être d’accord qu’aujourd’hui, le problème crucial du Sénégal est certainement celui de son indépendance théorique, de sa capacité à s’interroger elle-même sur sa propre situation, sur ses propres préoccupations, sa capacité à inventer sa propre stratégie de développement comme l’a si bien dit le President Americain Barack Obama lors de sa visite au Ghana: « Development depends upon good governance. That is the ingredient which has been missing in far too many places, for far too long. That is the change that can unlock Africa’s potential. And that is a responsibility that can only be met by Africans”. Le plus grand défi est certainement celui de l’action républicaine pour sortir de la torpeur et de la paresse intellectuelle dans laquelle certains pays semblent se laisser engluer. Défi crucial face à l’acuité et à l’urgence de la question.
L’initiative privée à elle seule n’a assuré nulle part au monde un développement harmonieux. Il lui a toujours fallu le soutien des pouvoirs publics. Des lors l’assainissement des finances publiques devient une nécessité primordial comme l’a si bien dit notre Premier ministre Abdoul Mbaye. Faisons confiance a notre gouvernement et donnons leur la chance d’appliquer leur choix et dans tous les cas le dernier mot nous reviendra. Dans les situations de crise, ce sont toujours les fonds publics qui ont sauvé la situation. La rationalité du profit privé est contraire à celle du service public.
Au finish, il nous faut bâtir une économie humaine c’est-à-dire une économie au service de l’homme et non l’homme au service de l’économie. La démocratisation de l’économie est une nécessité. Elle passe par la politique. Elle se réalise à travers des choix politiques. Les questions économiques sont en dernière instance des questions politiques et les questions politiques sont les problèmes de tout le monde. Dans tous les cas, l’histoire de l’humanité nous enseigne que là où règnent sans partage les puissances d’argent, il n’y a pas de démocratie.
Mahmoudou Toure,Expert Financier/Economiste Chrysler Corporation, MBA,MSUne nouvelle ère s’ouvre au Sénégal: Accordons une chance au Président Macky Sall:
Encore, une deuxième fois mon cher pays a marque son encrage dans la poursuite des acquis de la démocratie. Aller aux urnes et voter est une décision personnelle qui relève de l’évaluation de la situation sociale du pays et de ce que les candidats ont décliné comme projet de société. Vous convenez avec moi que Monsieur le Président Macky Sall a été élu avec une majorité écrasante au 2E tour des élections présidentielles. Arrêtons la polémique sur les actions du Président et de son gouvernement et donnons leur la chance et accompagnons leurs actions.
Dans nos pays, la politique reste le moyen le plus rapide et le plus sûr de s’enrichir. Tant que l’affairisme restera au cœur du politique, aucune avancée significative ne saurait être réalisée dans le domaine économique. Affairisme politique et corruption vont de pair. Il ne saurait y avoir de démocratie économique sans justice sociale c’est-à-dire sans une maîtrise démocratique des moyens de production et du système de répartition des richesses sociales produites.
Une nouvelle stratégie doit s’ériger sur les conclusions des assises nationales qui a mon avis constituent une avancée significative pour notre démocratie. Nous pouvons être d’accord qu’aujourd’hui, le problème crucial du Sénégal est certainement celui de son indépendance théorique, de sa capacité à s’interroger elle-même sur sa propre situation, sur ses propres préoccupations, sa capacité à inventer sa propre stratégie de développement comme l’a si bien dit le President Americain Barack Obama lors de sa visite au Ghana: « Development depends upon good governance. That is the ingredient which has been missing in far too many places, for far too long. That is the change that can unlock Africa’s potential. And that is a responsibility that can only be met by Africans”. Le plus grand défi est certainement celui de l’action républicaine pour sortir de la torpeur et de la paresse intellectuelle dans laquelle certains pays semblent se laisser engluer. Défi crucial face à l’acuité et à l’urgence de la question.
L’initiative privée à elle seule n’a assuré nulle part au monde un développement harmonieux. Il lui a toujours fallu le soutien des pouvoirs publics. Des lors l’assainissement des finances publiques devient une nécessité primordial comme l’a si bien dit notre Premier ministre Abdoul Mbaye. Faisons confiance a notre gouvernement et donnons leur la chance d’appliquer leur choix et dans tous les cas le dernier mot nous reviendra. Dans les situations de crise, ce sont toujours les fonds publics qui ont sauvé la situation. La rationalité du profit privé est contraire à celle du service public.
Au finish, il nous faut bâtir une économie humaine c’est-à-dire une économie au service de l’homme et non l’homme au service de l’économie. La démocratisation de l’économie est une nécessité. Elle passe par la politique. Elle se réalise à travers des choix politiques. Les questions économiques sont en dernière instance des questions politiques et les questions politiques sont les problèmes de tout le monde. Dans tous les cas, l’histoire de l’humanité nous enseigne que là où règnent sans partage les puissances d’argent, il n’y a pas de démocratie.
Mahmoudou Toure,Expert Financier/Economiste Chrysler Corporation, MBA,MS