Vaccins, démocratie et terrorisme, l’Afrique s’exprime à l’ONU

Inclusion des vaccins, protection de l’environnement, renforcement de la démocratie et lutte contre le coronavirus sont entre autres au cœur des déclarations sur le podium de la 76e Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Des chefs d’Etat du continent se sont exprimés mardi en ouverture des débats de cette messe mondiale.
L’actuel président de l’Union africaine, le Congolais Félix Tshisekedic demandé le soutien de l’ONU pour la lutte contre le terrorisme sur le continent. » L’Afrique refuse de servir de toile de fond au terrorisme internationalet que l’ONU a un « devoir » de la soutenir dans sa lutte, a-t-il déclaré.
Alors que les Rwandais Paul Kagamé a de nouveau plaidé pour l’inclusion des vaccins.
« Nous pouvons et devons faire plus pour accélérer la distribution des vaccins en Afrique. Cela profitera au monde entier. Les mesures positives prises par plusieurs partenaires et entreprises pour renforcer la capacité locale de production de vaccins sont également très appréciées.« , a déclaré le président rwandais.
Pour sa première sur le podium des Nations Unies, le Zambien Hakainde Hichilema, a souligné la nécessité pour la communauté internationale de promouvoir les valeurs démocratiques dans les pays en développement, non sans assurer une répartition égale des ressources parmi la population. A ses yeux une promesse de renforcement de la démocratie.
« Il est de notre devoir et en fait de la responsabilité de nous tous dans la communauté démocratique mondiale de faire en sorte que la démocratie fonctionne pour tous nos peuples. Nous pouvons le faire en apportant les dividendes de la démocratie à travers l’accélération du développement économique, la répartition équilibrée des ressources entre nos peuples et l’accès de nos peuples aux opportunités d’une vie meilleure. », a expliqué Hakainde Hichilema.
L’année dernière, aucun dirigeant ne s’est présenté en personne à cause de la COVID-19[feminine, mais cette année, malgré la pandémie qui fait toujours rage, plus de 100 chefs d’État et de gouvernement et plusieurs dizaines de ministres devraient s’exprimer depuis le podium de l’Assemblée générale lors de la réunion de haut niveau se terminant le 27 septembre.