XALIMANEWS- Un vent de restructuration va souffler au sein du Groupe Futurs Médias (GFM), nous glissent des sources bien informées. Face aux difficultés économiques que connaît la maison, la Direction générale va procéder à des suppressions de postes dans les jours à venir. Une centaine d’emplois seraient concernés, selon nos sources.
Nos interlocuteurs nous renseignent que Youssou Ndour, qui a longtemps freiné les velléités de la Direction générale de procéder à ces licenciements, n’y voit plus d’inconvénients face à la réalité de la situation morose de l’entreprise marquée, notamment, par des retards dans le paiement des salaires.
» Cette restructuration vise en particulier à dégraisser les effectifs. Le groupe GFM compte plus de 600 personnes, les suppressions de postes concerneront entre 100 et 200 personnes”, nous glisse un de nos interlocuteurs. »
Fleuron du paysage médiatique sénégalais, GFM compte en son sein des médias tels que le quotidien L’Observateur, la radio RFM, la site IGFM, la télé TFM ou encore le quotidien sportif Record.
Kawtef
Il a suffit que Youssou N’Dour voit son allié et gourou politique Macky Sall perdre le pouvoir pour que son groupe de presse connaisse d’énormes difficultés jusqu’à ne pas être capable de payer des salaires. : WAW. A-t-on alors besoin de se demander comment se fait-il que Youssou N’Dour avec un personnel pléthorique arrivait à payer sans problème son personnel? La réponse se trouve certainement dans une déclaration de Youssou N’Dour himself en marge des élections législatives de Juillet 2022 où il affirmait ceci : niounn Macky mouniou arrangé. En clair c’est Macky Sall qui arrange son groupe de presse. C’est Macky Sall qui faisait vivre son groupe de presse. Voilà pourquoi la traduction de son groupe GFM par de nombreux sénégalais a été faite par Groupe Faral Macky. Aujourd’hui l’évolution ou la situation économique de son groupe de presse ne fait l’ombre d’aucun doute que le robinet financier de Macky Sall a été coupé. La situation du groupe futurs médias et de celle de bien d’autres groupes de presse proches du pouvoir de Macky Sall est un cas d’école d’une presse corrompue et qui vivait de rentes de politiciens disons en plus clair une presse prostituée. Cette presse tout comme son gourou Macky Sall ont été pris de court par le changement de régime au Sénégal. S’ils avaient flairé très tôt ce changement Macky Sall les aurait effacé leurs dettes fiscales à temps avant son départ. Mais le gâteau en terme de reconnaissance pour ce soutien de cette presse est arrivé en retard malgré l’audience pompeuse que Macky Sall les a accordé à quelques jours de la fin de son régime. Je rappelle au journaliste Souleymane Niang et Babacar Fall du même groupe que 40% d’une dette de 40 milliards c’est 16 milliards et non 13 milliards (encore que 13 milliards c’est exagéré comme dette pour un groupe de presse au Sénégal).