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Valorisation de l’exploitation de l’huître au Sénégal : Les acteurs cherchent des solutions

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Le ministère de la Pêche et de l’économie maritime, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), est à la recherche de solutions pour booster l’exploitation de l’huître au Sénégal.

Le Quotidien dans sz parrution du jour informe que dans ce sens, les acteurs ont lancé lundi, la première Journée nationale de l’huître, au cours de laquelle il y a eu un partage de connaissances et d’expériences, afin de construire une vision commune pour le développement durable de la filière. Cela, dans le cadre d’un programme de développement de la production et de la compétitivité des produits de pêche et d’aquaculture, dénommés Fish4acp. «Nous célébrons cette journée pour marquer l’importance de l’huître. Ce programme regroupe 12 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Acp). Pour le Sénégal, le projet travaille exclusivement sur la filière huître. En effet, une compétition a été lancée pour sélectionner des projets. Et sur les quatre-vingts projets qui ont été proposés par des pays, 12 ont été sélectionnés, parmi lesquels le Sénégal», a déclaré Makhfouss Sarr, chargé de programme à la Fao/Sénégal.
Mis en œuvre par la Fao et financé par l’Union européenne (Ue) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement, Fish4acp travaille spécifiquement, sur la chaîne de valeur huître, indique M. Sarr. A en croire le directeur des industries de transformation de la pêche, qui représentait le ministre de la Pêche et de l’économie maritime à cette journée, ce programme va aider à accroître les revenus des acteurs, en améliorant la qualité des produits et en développant l’ostréiculture. «L’huître a plusieurs vertus et qualités. Tout ce qui est dans l’huître peut être consommé. Il contribue à l’autosuffisance alimentaire, la nutrition, grâce au farniente qu’il contient. Le Sénégal produit 17 000 tonnes par an, c’est un produit de la mer qui contient de l’iode. C’est excellent pour la croissance, les femmes en tirent beaucoup de revenus», a précisé Babacar Bandel Diop.
Ainsi, la Fao et le ministère de la Pêche ambitionnent de faire évoluer cet événement dans les années à venir, en véritable outil de promotion et de communication des produits ostréicoles du Sénégal. Car relèvent-ils, «ce produit a de l’importance et beaucoup de femmes en tirent leurs revenus. Elles l’appellent d’ailleurs leur diamant. Cela représente beaucoup de choses pour elles. Cette activité reste encore mal exploitée, méconnue. Jusqu’à présent, c’est une exploitation artisanale qui n’ouvre que certains marchés. Alors qu’il y a des marchés plus porteurs».

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