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Vers une fête de Tabaski à haut risque

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XALIMANEWS : La semaine écoulée a été marquée par une hausse jamais égalée des cas de coronavirus, passés du simple au quintuple. Idem pour les redoutés cas communautaires qui ont augmenté 6 fois à Dakar et 13 fois dans les régions
Cette hausse ‘’alarmante’’ des cas fait craindre à une fête de tabaski ‘ « à haut risque ».

Alors que la tabaski va être célébrée mardi et mercredi dans ce contexte de flambée des contagions, l’on redoute une explosion des cas dans les prochains jours. Pour cause, les déplacements et les rassemblements favorisent la circulation du virus.

En réactivant l’arrêté portant port du masque, qui était pourtant obligatoire, les ministres de l’Intérieur et des Transports rappellent le relâchement qui a replongé le pays dans une situation sanitaire avec une explosion de cas positifs au Covid-19’’.

2 Commentaires

  1. La situation est certes préoccupante, mais loin d’être dramatique. En effet, en quinze (15) jours (du 05 au 19 Juillet), on a enregistré 8874 cas de Covid-19 ; cependant, les cas graves n’ont pas augmenté dans les mêmes proportions (entre 16 et 33 malades) ; la mortalité n’a pas augmenté de façon significative (seulement 53 décès en 15 jours) ; ce qui donne un taux de létalité de 0,59% (soit 6 décès pour 1000 cas de Covid, et le plus souvent il s’agit de sujets âgés avec des comorbidités (diabète, hypertension artérielle, insuffisance rénale, asthme). Et avec un tel profil épidémiologique qui n’est pas très loin de celui de la grippe, il n’y a pas lieu de paniquer. Il faut continuer à vacciner les sujets fragiles et à respecter les mesures barrières dans la mesure du possible ; il n’est plus question d’isoler les sujets contacts et d’instaurer des restrictions (couvre-feu, état d’urgence). Étant donné que nous ne pourrions jamais atteindre notre immunité par la vaccination, il faudra compter sur la propagation naturelle de la maladie chez les enfants et adultes sains pour l’atteindre, sans entraîner de tensions dans les structures sanitaires. Et on doit pouvoir traiter en ambulatoire (domicile) l’immense majorité des malades atteints de Covid – on ne pourrait pas faire autrement !

  2. Si nous étions raisonnables, réalistes et avisés, on aurait décrété que chacun célèbre a domicile la fête Aid El Kebir dans le recueillement et la prière. Imaginons la forte affluence lors de ces prières et les risques très probables de propagation de la Covi-19. On ne fait rien qu’à soi-même Aide-toi, le ciel t’aidera!

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