Des stocks d’armements appartenant à l’armée malienne mais aussi à la gendarmerie sénégalaise ou d’autres pays limitrophes ont été retrouvés entre les mains des Jihadistes au nord-Mali. Le commandant malien de la zone de Gao a fait la révélation hier, en faisant aussi remarquer, que ces armes expliquent la résistance des Jihadistes, qui ont une «capacité de destruction d’une véritable armée.»
Le Sénégal semble être au cœur de la guerre au Mali. En plus de ses 500 hommes envoyés au front, des armes qui appartiennent à sa gendarmerie auraient été retrouvées entre les mains des Jihadistes.
Selon le site de la télévision France 24, qui a repris une dépêche de l’Agence France presse (Afp), des armements lourds de type fusils d’assaut, mitrailleuses, lance-roquettes, obus, explosifs… ont été saisis par les forces françaises et maliennes, dans la région de Gao, depuis le 26 janvier dernier. Ces armes étaient «des stocks de l’armée malienne mais aussi de la gendarmerie sénégalaise ou d’autres pays limitrophes», a affirmé le colonel des Forces maliennes Laurent Mariko, qui présentait à la presse des armements, jusque là utilisés par les groupes islamistes sur le théâtre des opérations. Lesquels groupes islamistes, a encore fait remarquer le colonel Mariko, commandant de la zone de Gao, ont la «capacité de destruction d’une véritable armée.»
En effet, «des fusils d’assaut dont des M-16 américains, des fusils à pompe, des fusils de tireur d’élite de fabrication tchèque, un panier de roquettes de fabrication russe à monter sur hélicoptère, des lance-roquettes multiples, des obus de 155 mm, des explosifs avec leur détonateur et de la grenaille ainsi que des uniformes de différents corps de l’armée malienne», ont été également saisis des mains des rebelles. D’où la «grande surprise» des Forces maliennes qui, apparemment, viennent de comprendre pourquoi ces islamistes, qui ont longtemps occupé le nord-Mali, sont des durs à cuire.
Mais, la présence d’armes, provenant du Sénégal indispose, pour dire le moins, la gendarmerie nationale à qui, elles appartiendraient.
Joint par téléphone hier, le Commandant Pape Ibrahima Diop, chargé de la communication de la Gendarmerie nationale dit ne pas être en mesure d’apporter un quelconque élément d’information sur cette découverte. Pour le moment, a-t-il ajouté, la gendarmerie est en train de faire les recoupements nécessaires en demandant aux soldats sénégalais sur le terrain de lui transmettre les numeros de séries des armes saisies. C’est à partir de là qu’elle pourra établir la traçabilité de ces armes.
Video bfm tv
Qui peut imaginer un seul instant qu’un seul pistolet soit introuvable sur les listes de l’armement d’une Armée moderne, donc supposée bien organisée ?
Les autorités Militaires Maliennes seraient-elles aussi légères en affirmant que des armes que détenaient les terroristes proviendraient du Sénégal si elles n’avaient pas pris les précautions d’usage avant annonce ? En tout cas, le contraire serait très grave de conséquence !
La réalité de ce qu’annoncent les Maliens peut être vérifiée en quelques heures, étant donné que notre armée a envoyé un détachement pour la régulation de la circulation à Bamako, à moins qu’une enquête soit diligentée par le Ministère de la Défense par le biais de l’Etat-Major.
NOUS ATTENDONS D’ËTRE EDIFIES NE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE, afin de nous rassurer que nos armées n’est pas un repère de trafiquants d’armes issues de la dotation régulière.
QUEL ARTICLE BÊTE!
TOUT LE MONDE SAIT QUE DES ARMES SONT SAISIES PAR LES REBELLES LORS DES ATTAQUES ET BRAQUAGES.