spot_img

[Vidéo] Cheikh Seck (Député de BBY) raille Idrissa Seck avec la fameuse formule utilisée lors de sa DPG: « Je veux aider Goor et combattre ndioublang »

Date:

[Vidéo] Cheikh Seck (Député de BBY) raille Idrissa Seck avec la fameuse formule utilisée lors de sa DPG: « Je veux aider Goor et combattre ndioublang »

11 Commentaires

  1. je me demande comment un depule du ps peut se permettre dans ce pays d’avoir un comportement de ce genre?j’ai entendu tout dernièrement abdoulaye makhtar diop dire qu’il a quitté le ministere de l’hydraulique en 1995 parce que diouf,donc tanor,a offert la sones d’alors au français de la sde sans un sous,c’est ce qui nous suit jusqu’a present,et des exsemples comme ça il y en a beaucoup, si des membres du ps en soient reduit à faire le chien pour exister,cela ne me surprend pas,vous etiez deja tres bas

  2. C’est honteux de ta part. Je sais que tu es menteur mais je te croyais aussi larbin aussi ingrat pour sertifier jamais dpg n’a jamais egalé suis la. tu veux dire le bilan du ps dont tu dois defendre a ete nul.
    je te prie egalement de revoir ton français j’ai envie de pleurer quand tu dis « il faut que isra va » c’est quel français ça

  3. j’avais oublié que le president avait menacé,qu’il ne sentait pas ses alliés derriere lui;depuis lors etes sens dessus dessous,votre leader tanor a defendu un report des elections dont le president n’avait meme pas encore parlé,mais las vous mettez trop de zelle,et vous faites pire que ceux du caniveau,

  4. Il faut reconnaitre que la DPG a toujours été, malheureusement, le moment de mensonges multiples et multiformes. Mensonges d’Etat relayés en direct, de longues heures aux frais du pauvre et malheureux Con-tribuable sénégalais …

    Je vous propose la DPG de Macky SALL alors Premier ministre. Déclaration faite en Octobre 2004 :

    DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE
    DE
    MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE MACKY SALL
    Assemblée Nationale – Mercredi 20 octobre 2004

    MACKY SALL FACE AU DÉPUTÉS :

    « Notre vision d’un Sénégal émergent demeure inaltérable »

    Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
    Mesdames, Messieurs, Honorables députés
    Je voudrais, à l’entame de mon propos, rendre grâce à Dieu, à l’occasion de ce mois béni de ramadan, et prier, en cette période de grande dévotion, pour la concorde et la paix des cœurs entre tous les citoyens.
    C’est l’occasion pour moi, d’adresser à tout le peuple sénégalais mes vœux fervents de bon ramadan sanctionné par la félicité et la miséricorde divine.
    La Nation sénégalaise toute entière, clairvoyante dans ses jugements, cohérente dans ses exigences et constante dans sa détermination à faire du Sénégal un pays émergent, est toujours liée, avec une admirable maturité, au pacte de confiance qu’elle a noué, depuis le 19 mars
    2000, avec Son Excellence Maître Abdoulaye Wade.
    En prenant toute la mesure de leurs aspirations, les Sénégalais ont uni leur destin à la vision revigorante de celui dont la foi en un Sénégal rayonnant a survécu à toutes les épreuves.
    Homme de défi, le président Abdoulaye Wade a tenu le pari, en misant sur chacune des Sénégalaises et sur chacun des Sénégalais.
    Aujourd’hui, à mi-chemin du septennat, la vision d’un Sénégal émergent demeure inaltérable et reste plus que d’actualité, pour peu que l’on veuille prêter attention aux paradigmes qui en font un projet de société ambitieux, réaliste et soumis à un rigoureux processus de maturation.
    Nous avons, pour notre part, pleinement pris conscience que la mission de ce Gouvernement consiste à raffermir la confiance des Sénégalais au Projet de Société qui leur a été proposé et auquel ils adhèrent.
    Nous restons également attentifs aux nombreux indices qui, dans le mouvement des idées et des faits, révèlent que nos compatriotes, malgré la satisfaction de certaines de leurs attentes placées en l’alternance, nourrissent encore le vœu ardent de voir se réaliser les autres facettes d’un Sénégal épanoui.
    Exprimant les plus hautes aspirations des Sénégalais, l’ambition du chef de l’Etat pourrait, dès
    lors, se retrouver dans cette pensée de Georges Bernard Shaw, je cite : « Certaines personnes
    voient les choses comme elles sont et disent
    pourquoi? D’autres rêvent de choses qui n’ont
    jamais été et disent pourquoi pas ? » Fin de citation.
    C’est cette vision qu’il m’échoit de matérialiser, investi de la confiance du président de la
    République.
    Qu’il me soit alors permis de saisir cette belle et solennelle circonstance pour lui renouveler
    toute ma gratitude et celle du Gouvernement, et lui témoigner notre engagement à réaliser
    l’épanouissement durable de ce pays en parfaite harmonie avec ses convictions politique,
    économique, sociale et culturelle.
    Monsieur le Président, Honorables députés,
    Vous m’offrez l’occasion de sacrifier à cette tradition républicaine qui veut que, dans notre
    système politique, empreint de franche collaboration des pouvoirs, le chef du Gouvernement
    vienne présenter sa Déclaration de Politique générale au peuple que vous représentez.
    C’est le lieu de magnifier l’esprit d’ouverture ayant guidé votre auguste Assemblée qui a bien
    compris notre démarche consistant à prendre le temps nécessaire, depuis la mise en place du
    Gouvernement, pour sonder les différentes préoccupations des populations, scruter et analyser
    en profondeur chaque composante essentielle de notre économie nationale pour mieux
    circonscrire notre politique, tout en prenant en charge, par des actions concrètes, les urgences
    du moment qui se sont manifestées.
    Vous me permettrez, dans cette adresse qui fera volontairement l’économie des nombreuses
    réalisations depuis l’Alternance, de rendre hommage à mes prédécesseurs pour leurs
    contributions respectives à la matérialisation de la vision du président Abdoulaye Wade.
    Fort du pacte de confiance qui nous lie à nos concitoyens, notre Gouvernement, sur la base de
    ce que j’appelle la Nouvelle Philosophie de l’Action, s’est imposé des valeurs qui ont pour
    corollaire le culte du résultat concret et la recherche du meilleur équilibre entre les exigences
    des populations et les performances de l’action publique.
    Il nous revient alors d’ancrer définitivement la conviction d’un Sénégal qui gagne, en affichant
    une expression nouvelle dans nos méthodes de gestion pour nous maintenir durablement dans
    les options de la rationalité, de l’efficacité et de l’efficience.
    Aussi, toutes nos initiatives se fondent-elles sur les dogmes de l’engagement que sont le défi,
    la conviction et la constance dans l’effort, seuls susceptibles de transformer nos énergies en
    actions et les actions en résultats.
    La nouvelle dynamique que nous comptons imprimer à la vision du chef de l’Etat se veut de
    fortifier la conscience d’un peuple qui s’est découvert un potentiel propice à l’éclosion de
    nouvelles ambitions aptes à faire de l’imagination créatrice l’unique secret de la performance.
    Monsieur le Président, Honorables députés,
    Nous avons l’avantage d’un cadre macroéconomique favorable, avec un taux de croissance
    d’au moins 6% ces deux dernières années, une inflation maîtrisée en dessous de 2%, une
    stabilisation des finances publiques avec un défic
    it moyen fluctuant autour de 3% du Pib, et
    un solde courant de la balance des paiements maintenu à un niveau soutenable.
    Ces performances de notre économie s’illustrent également à travers la progression notable
    des recettes de l’Etat de l’ordre de 40% entre 2000 et 2004, permettant ainsi un accroissement
    des dépenses à caractère social.
    Ce résultat exceptionnel, nous l’avons obtenu sans créer de nouveaux impôts. Bien au
    contraire, l’impôt sur le revenu et sur les sociétés a enregistré une baisse.
    Ces efforts seront poursuivis et accentués dans le cadre de la Stratégie de Croissance
    Accélérée déjà amorcée.
    Stratégie pour une croissance au taux de 8% au moins
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    La Stratégie de Croissance Accélérée autour de
    laquelle va s’articuler notre politique de
    développement économique et social pour les prochaines années est une initiative majeure
    dont l’objectif principal est de doubler, dans un horizon de dix ans, le revenu par tête
    d’habitant situé aujourd’hui à environ 580 $ Us, avec un objectif de croissance de l’économie
    d’au moins 8%.
    Sa conception a exigé une analyse détaillée et objective du comportement de notre économie
    nationale au cours de ces quarante dernières années, période durant laquelle il a été noté une
    accentuation de la pauvreté, le Pib ayant cru au rythme moyen de 2,7% par an, pendant que la
    population, elle, augmentait de 2,9% par an.
    Au regard des progrès réalisés ces dernières années, en termes de taux de croissance et face
    aux enjeux majeurs de la satisfaction de la dema
    nde sociale, notre défi stratégique aujourd’hui
    est d’accélérer la croissance, de diversifier ses bases pour la pérenniser et la rendre davantage
    créatrice d’emplois.
    L’orientation définie par le président de la République en constitue le fondement, et j’entends
    en assurer la supervision rapprochée tant dans sa conception que dans sa mise en œuvre.
    Il nous faut, cependant, préciser que la Stratégie de croissance accélérée n’est pas et ne saurait
    être l’affaire exclusive du Gouvernement. Dans sa démarche méthodologique, elle implique
    pleinement les principaux secteurs de développement et exige la nécessité d’un
    approfondissement du dialogue et du partenariat entre le secteur public, le secteur privé et les
    partenaires sociaux.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    Le Gouvernement a pris des initiatives hardies et soutenues dans les domaines prioritaires de
    l’éducation, de la santé, de l’agriculture et des infrastructures, sans effets d’annonces, mais
    avec lucidité et détermination.
    Il s’agit, en conformité avec le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté, d’accélérer
    la cadence dans la satisfaction des besoins urgents de la population en privilégiant ces quatre
    segments majeurs, tout en consolidant les acquis dans les autres secteurs.
    C’est sur la base de ces orientations que seront désormais abandonnées les pratiques de
    reconduction automatique des crédits, pour faire place aux budgets par objectifs
    essentiellement orientés vers le financement des grandes priorités.
    La moitié du budget à l’Education et à la Santé
    Le projet de loi de finances 2005, qui sera examiné prochainement par votre Assemblée,
    consacre cette rupture fondamentale dans nos pratiques budgétaires.
    Ainsi, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, la moitié des ressources de
    fonctionnement est affectée à l’Education et à la Santé, et environ 45% des ressources internes
    d’investissement allouées aux infrastructures et à l’agriculture.
    Cette dynamique est inscrite dans un contexte marqué par la mise en œuvre de grandes
    réformes budgétaires à savoir :
    • la mise en place d’une nomenclature unifiée des budgets de fonctionnement et
    d’investissement ;
    • la mise en œuvre d’un cadre de dépenses à moyen terme;
    • la décentralisation de la gestion des ressources du budget consolidé d’investissement ;
    • la mise en place d’un système informatique de gestion financière plus performant.
    Le contexte est également marqué par l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative en faveur
    des pays pauvres très endettés, en avril 2004, et l’éligibilité du Sénégal au Millenium
    Challenge Account qui se traduiront au total
    par une plus grande disponibilité de ressources
    susceptibles d’être investies dans le capital humain et les infrastructures nécessaires au
    développement.
    Monsieur le Président
    Honorables députés
    L’option du président de la République est de faire du secteur agricole le moteur du
    développement de notre pays. C’est pourquoi, dès ma prise de fonction, j’ai consacré le
    premier Conseil interministériel à ce secteur important dont les effets sur notre économie se
    sont traduits, pour l’année 2003, par un taux de croissance de 6,5 %.
    Le secteur agrosylvopastoral a changé positivement de physionomie grâce à des mesures
    concrètes qui ont permis la disponibilité et l’accessibilité des facteurs de productions
    (semences animales et végétales, engrais, produits phytosanitaires, vaccins animaux, aliments
    de bétail, matériel agricole, etc.) et la préservation de l’environnement.
    Ainsi, la diversification est devenue une réalité avec, entre autres, le développement de la
    culture du maïs, du sésame, du manioc, des produits horticoles à haut rendement, à côté des
    bonnes productions enregistrées pour le coton, l’arachide, le mil, le sorgho, le niébé, etc.
    L’ambitieux programme d’équipement du monde rural, en cours, pour un montant de 15
    milliards de Fcfa pour les années 2004, 2005, 2006, permettra de conforter cette évolution
    favorable.
    Il convient, à ce titre, de signaler le renouvellement pour la première fois, depuis plus de vingt
    ans, du matériel agricole.
    Il s’y ajoute la contribution significative de la
    recherche, des structures d’encadrement et des
    opérateurs privés, dans la reconstitution du capital semencier.
    Par ailleurs, il est utile de souligner les efforts constants de l’Etat en faveur du conseil agricole
    et rural, du renforcement des organisations professionnelles et de la recherche agricole et
    agroalimentaire.
    Toutes ces initiatives visent, à l’échelle nationale, une mise en synergie des efforts et des
    moyens pour rendre le secteur agrosylvopastoral plus performant et plus prospectif.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    La Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale, votée par votre auguste Assemblée, reconnaît de
    manière formelle les métiers de l’agriculture et les organisations professionnelles agricoles.
    Les principales innovations portent sur la pr
    otection sociale, le statut juridique des
    exploitations agricoles, la maîtrise de l’eau ainsi que l’accès des femmes et des jeunes au
    foncier.
    En outre, pour le sous-secteur de l’élevage, un accent particulier sera mis sur :
    • la sécurisation de l’élevage pastoral par la promotion et la création d’unités pastorales, une
    lutte plus offensive contre le vol de bétail, la modernisation des services vétérinaires aux
    frontières, le renforcement des capacités des professionnels et l’amélioration de l’accès au
    crédit ;
    • la modernisation et l’intensification de l’élevage par la promotion de la stabulation et la
    création de fermes privées modernes. Ces fermes vont être créées grâce à la mise en place
    d’un fonds d’appui à la stabulation ;
    • l’assainissement des filières et l’amélioration de la sécurité sanitaire des animaux et des
    produits d’origine animale par:
    – l’encouragement à la construction de nouveaux abattoirs;
    – la mise en place d’unités de collecte et de transformation des produits animaux;
    – la construction en cours d’un deuxième laboratoire de productions de vaccins animaux au
    Centre de Recherches zootechniques de Dahra
    Djoloff. Ce laboratoire vient renforcer le
    premier qui date de 1935 et va être l’un des plus moderne en Afrique au Sud du Sahara.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    L’invasion acridienne dont notre pays est actuellement victime constitue la principale
    préoccupation des acteurs du monde rural.
    C’est pourquoi, sur le plan national, le Gouvernement a déjà dégagé sur fonds propres 4,7
    milliards de Fcfa et un appel à contributions a été lancé aux Sénégalais et à la communauté
    internationale qui ont répondu massivement et substantiellement. C’est le lieu de réitérer nos
    remerciements à ces généreux donateurs.
    Un comité national de lutte antiacridienne a été institué et comprend en son sein une cellule
    de contrôle et de suivi environnemental chargée de valider les pesticides utilisés.
    Sur le plan régional, son Excellence Monsieur le Président de la République a pris l’heureuse
    initiative d’inviter les pays concernés à une réflexion sur les voies et moyens pour combattre
    ce fléau. Cette initiative a permis de valider un plan régional avec une approche militaire
    comprenant quatre bases dont une au Sénégal.
    Enfin, je saisis l’occasion pour vous informer que notre pays va organiser, à Dakar, une
    conférence scientifique sur le criquet pèlerin, en 2005.
    Volonté de renforcement du secteur de la pêche
    Monsieur le Président, Honorables députés,
    S’agissant de la pêche et des transports maritimes, le vocable d’économie maritime consacre
    clairement la volonté de renforcement de ce secteur important.
    La pêche, représentant plus de 20% de la
    valeur de nos exportations, sera renforcée et
    modernisée dans sa composante artisanale par :
    • la mise en œuvre de réformes pour réguler l’accès aux ressources halieutiques ;
    • la formulation et la mise en œuvre de programmes de renforcement des capacités des
    acteurs;
    • l’amélioration du système de suivi et de surveillance des pêches;
    • le renforcement de la sécurité en mer, notamment par la systématisation du port du gilet de
    sauvetage;
    • la valorisation des sous produits issus de la transformation des ressources halieutiques ;
    • la coopération avec les pays côtiers voisins en vue de l’obtention du permis de pêche au
    profit de nos compatriotes ;
    • le développement de la pêche continentale et de l’aquaculture.
    La composante industrielle de la pêche souffre d’un déficit d’approvisionnement, ce qui a
    conduit l’Etat à prendre des dispositions afin d’amortir le choc de la raréfaction du produit.
    Par ailleurs, pour une meilleure préservation de nos ressources halieutiques, l’Etat du Sénégal
    a instauré, désormais, une période de repos biologique et a créé des aires marines protégées.
    Pour les transports maritimes qui assurent plus de 95% en volume de nos échanges avec
    l’extérieur, le renforcement des capacités va se traduire par divers investissements dont
    l’extension du terminal à conteneurs pour un coût de 20 milliards Fcfa et la réhabilitation du
    môle 2.
    Monsieur le Président
    Honorables députés
    L’étude d’impact du tourisme sur l’économie sénégalaise, réalisée en 2003 par l’Organisation
    mondiale du tourisme, le Programme des Nati
    ons Unies pour le développement et le
    Ministère chargé du Tourisme, est révélatrice des potentialités de ce secteur et de ses
    incidences sur l’activité économique.
    Afin d’en faire un des leviers de la croissance, la promotion de la destination Sénégal sera
    renforcée par la diversification des origines et des produits ainsi que le relèvement qualitatif
    de l’offre de service. L’investissement des nationaux dans ce secteur sera aussi fortement
    encouragé.
    Au plan des infrastructures, il est prévu, dès 2005, le lancement des travaux d’aménagement
    de nouvelles stations haut de gamme dans des zones prioritaires, avec pour objectif un
    accroissement conséquent de notre capacité hôtelière.
    Le Gouvernement mettra en œuvre, sur ce point, une nouvelle réglementation pour
    l’hôtellerie, la profession de guides touristiques et les agences de voyages. De même, la mise
    en service de la police touristique sera effective.
    Monsieur le Président
    Honorables députés
    L’accompagnement de notre compétitivité économique, par un programme intensif de
    modernisation et de renforcement des infrastructures aéroportuaires, ferroviaires, routières et
    maritimes est inéluctable.
    Le Gouvernement s’applique, avec force, à parachever les grands projets structurants du chef
    de l’Etat dont l’impact sur la croissance est déterminant.
    Qu’il s’agisse de l’Aéroport International Blaise Diagne de Ndiass, de l’autoroute Dakar-Thiès,
    du chemin de fer à grand écartement Dakar-Bamako, des étapes décisives ont été déjà
    franchies.
    Concernant le pont sur le fleuve Gambie, nous venons, avec nos frères gambiens, de
    confirmer l’option de construction de l’ouvrage à Farafégni. Nous avons également décidé la
    construction d’un barrage antisel, de même que le passage du tronçon de chemin de fer à
    écartement standard devant relier Dakar à Ziguinchor. Un sommet des chefs d’Etat, prévu
    avant la fin de l’année 2004, devra déterminer le calendrier de mise en oeuvre de ces trois
    projets.
    Quant à la reconstruction du quai de Ziguinchor, les travaux se déroulent normalement en vue
    de la mise en service de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor. Il est également envisagé la
    construction d’un ouvrage d’accostage à Karabane.
    Extension du réseau routier national
    L’extension du réseau routier national est enta
    mée, avec une première tranche prévue en 2005-
    2007. Parmi les axes concernés, citons, sans être exhaustif, la Boucle du Blouff, les routes
    Linguère-Matam, Fatick-Bambey, Birkilane-Tambacounda, Saint-Louis-Rosso-Richard-Toll,
    Kaolack-Nioro, Kaolack-Sokone, Ziguinchor-Cap Skiring et Ziguinchor-Mpack.
    Pour les tronçons Joal-Samba Dia-Djiffère,
    Fatick-Diakhao-Gossas et Thiès-Mont Rolland-
    Notto, les études techniques d’exécution sont achevées.
    L’entretien et la réhabilitation du réseau sur financement du Fonds Routier et des partenaires
    internationaux s’ajoutent au programme de réalisation de 640 km de pistes de désenclavement
    qui vient de démarrer.
    Des financements sont recherchés pour mettre en œuvre un autre programme de 600 km dont
    l’étude est déjà réalisée.
    Dans le cadre du désenclavement de l’Ile à Morphil, les travaux de construction du pont de
    Médina Ndiathbé vont démarrer incessamment et seront suivis par ceux du pont de Ngouye.
    Le Gouvernement se félicite du bon niveau de réalisation des axes Diamniadio-Mbour,
    Mbour-Fatick, Fatick-Kaolack et Diana Malari-Carrefour 22.
    L’intégration sous-régionale est prise en compte par la réalisation sur la période 2005-2008
    des routes Médina Gounass-Labé,
    Kédougou-Mali Labé, Kédougou-Saraya-Kita.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    L’évocation des grands projets du chef de l’Etat
    nous permet d’insister sur les difficultés liées à
    la mobilité urbaine dont les incidences sur notre économie et notre cadre de vie s’avèrent
    contraignantes à plusieurs égards.
    Ainsi, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel de près de 74 milliards de Fcfa sur
    ressources internes à côté d’autres financements des partenaires pour lever définitivement ce
    handicap.
    Le programme prioritaire déjà élaboré à cet effet est en cours d’exécution avec les travaux de
    construction, de réhabilitation de voiries et d’aménagements de carrefours à Dakar, Pikine et
    Guédiawaye. Les travaux d’aménagement d’ouvrages de franchissement supérieur aux
    carrefours de Malick Sy, Cyrnos, Bakou et Capa
    dont les assiettes foncières sont en train
    d’être libérés vont démarrer incessamment.
    Dans le court terme, il est prévu la restructuration des gares routières de Pompiers et de
    Colobane, ainsi que le réaménagement du carrefour de même nom.
    Il est également retenu pour 2005 :
    • la réalisation du premier tronçon de l’autoroute Dakar-Thiès, allant de Malick Sy à Pikine,
    avec la construction d’échangeurs modernes, conformes aux normes internationales, aux
    carrefours de la Patte d’Oie, du Cices, de
    Cambérène, de Pikine et de Thiaroye;
    • le prolongement de l’autoroute jusqu’à la gare ferroviaire de Dakar;
    • l’élargissement de la branche ouest de l’autoroute jusqu’à l’aéroport Léopold Sédar Senghor;
    • le prolongement de la Vdn en deux fois deux voies du Cices au Golf Club, l’accord de
    principe pour le financement de la continuation jusqu’à Diamniadio étant déjà obtenu;
    • l’élargissement de la route des Niayes entre le Front de Terre et Pikine rue 10 ;
    • la construction de la route de contournement de Rufisque.
    Améliorer les conditions de transport des populations
    Parallèlement à ces travaux d’infrastructures, le Gouvernement vient de prendre une
    importante décision concernant le parc de transport public. Une commande ferme de quatre
    cent dix autobus vient d’être passée auprès de deux constructeurs. Les livraisons seront étalées
    entre les mois de novembre 2004 et mars 2005.
    De même, en vue d’améliorer les conditions de transport des populations de la banlieue, il est
    prévu l’acquisition, en 2005, de trente voitures voyageurs et trois locomotives pour le Petit
    train de banlieue.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    La préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie figurent en bonne
    place dans notre agenda pour asseoir les bases d’un développement durable.
    La prise en charge du phénomène urbain passe par la planification de l’aménagement.
    L’élaboration de plans directeurs d’urbanisme
    et la poursuite du programme d’implantation des
    zones d’aménagement concerté matérialisent ainsi l’ambition du Gouvernement d’offrir aux
    Sénégalais un meilleur cadre de vie.
    Les efforts déployés dans la prévention et la lutte contre les occupations et constructions
    irrégulières, de même que les facilitations pour l’accès à la propriété foncière entrent dans
    cette perspective.
    Une approche d’anticipation, comme moyen préventif de lutte contre la prolifération des
    quartiers irréguliers et de l’habitat spontané, sera combinée à une politique hardie
    d’assainissement, par la réalisation et l’extension de réseaux de drainage des eaux pluviales et
    des eaux usées.
    C’est le lieu de signaler l’ambitieux programme d’assainissement, de voirie et d’éclairage
    public initié par le Président de la République en faveur de la grande banlieue de Dakar
    (Parcelles Assainies, Villes de Pikine et de Guédiawaye).
    La création d’espaces verts urbains, de forêts routières et de bois de villages, ainsi que la
    poursuite du programme de fixation des dunes et d’aménagement des forêts seront
    intensifiées.
    Des mesures seront prises pour une application rigoureuse de la réglementation relative à la
    gestion des ressources naturelles et à la préservation de l’environnement, conformément au
    plan d’action environnement du Nepad.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    Le volontarisme de notre politique étrangère, inspiré par l’engagement panafricaniste du chef
    de l’Etat ainsi que par sa recherche constante d’une paix universelle nous vaut, aujourd’hui,
    d’excellentes relations avec nos voisins et nos partenaires traditionnels.
    Ce sont là, autant de facteurs qui ont concouru à façonner la bonne image et la forte audience
    de notre pays au sein de la communauté internationale, sans commune mesure avec sa
    superficie, sa démographie ou son poids économique.
    À ce titre, le Gouvernement s’engage à ne ménager aucun effort pour accompagner,
    efficacement, le président de la République dans la réalisation de ses ambitions pour l’Uemoa,
    la Cedeao, le Nepad et l’Union africaine.
    La prise en charge des préoccupations des Sénégalais de la diaspora demeure un axe majeur
    de déploiement de notre action à l’étranger.
    A ce titre, l’Etat s’est engagé à :
    • améliorer les conditions d’obtention des documents
    administratifs et consulaires et d’exercice
    des droits civiques pour nos compatriotes de l’extérieur;
    • faciliter leurs conditions de séjour dans les pays d’accueil et de retour au Sénégal ;
    • favoriser leur accès à l’habitat et à la propriété foncière ;
    • faire appel à leur expertise dans le cadre du développement de notre pays.
    Engagement pour la paix et la défense des droits humains
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    Le chemin à parcourir est certes encore très long, mais notre engagement pour la paix, la
    défense des droits humains, le respect de la liberté d’expression demeure pour nous une
    préoccupation permanente.
    C’est pourquoi, conscient de l’impact de la communication sociale sur l’approfondissement de
    notre système démocratique pluraliste, le Gouvernement a déjà pris plusieurs initiatives. Il
    s’agit :
    • d’une part, de l’accroissement de l’aide multiforme à la presse par la mise à disposition d’une
    Maison de la presse, d’une subvention de 300 millions de francs Cfa dont 10% sont consacrés
    à la formation des jeunes journalistes ;
    • d’autre part, du renforcement des capacités techniques, matérielles et financières des médias
    du service public.
    Le Gouvernement va initier, par ailleurs, au profit des journalistes, un programme de
    formation par la création d’un nouvel institut de journalisme et par l’octroi de bourses de
    formation et de stages.
    En faisant de la défense des droits humains un important référentiel, le Gouvernement
    conforte sa perception d’une communauté internationale réconciliée avec elle-même, et
    confirme ses options irréversibles pour la consolidation des droits et libertés.
    La communauté internationale ne s’y est pas trompée d’ailleurs, elle qui a décerné au président
    Abdoulaye Wade le Prix de la Ligue Internationale des Droits de l’Homme, le 24 septembre
    2004 à New York, et a porté son choix sur Dakar pour abriter la trente sixième session de la
    Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
    Nous voudrions l’en féliciter bien sincèrement et
    lui signifier toute notre fierté. Dans la même
    lancée, le chef de l’Etat, soucieux de consolider les libertés démocratiques dans notre pays,
    vient de décider de répondre favorablement à là demande formulée par les acteurs de la
    presse, en acceptant le principe de la dépénalisation des délits de presse.
    Dans les tout prochains jours, les concertations seront engagées par le gouvernement à cet
    effet.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    Le succès de notre stratégie de développement et de croissance accélérée dépendra du niveau
    de renforcement de notre capital humain.
    À cet égard, des efforts constants sont déployés en
    vue de sa valorisation à travers des actions
    concrètes dans les secteurs de l’éducation et de la formation, de la santé et de l’hygiène
    publique, de la culture, du sport et de la protection sociale.
    Dans le domaine de l’éducation et de la formation, le concept de « système éducatif africain »
    résume éloquemment la vision du chef de l’Etat.
    Il devra permettre aux Sénégalais de maîtriser leur destin collectif par une articulation
    harmonieuse des différents ordres d’enseignement
    et de formation, de l’éducation préscolaire à
    l’enseignement supérieur.
    Il me plaît d’annoncer que les efforts du Gouvernement au profit de l’éducation se traduisent
    par une progression exceptionnelle de la part consacrée à ce secteur, portée à 40% dans le
    projet de budget 2005 déjà soumis à votre sanction.
    Accent particulier sur la scolarisation des filles
    Concernant le préscolaire, l’innovation majeure que constitue la case des tout-petits sera
    progressivement généralisée.
    Quant à l’élémentaire, l’objectif reste la scolarisation universelle avec un accent particulier sur
    la scolarisation des filles, l’augmentation du taux d’achèvement par la construction et
    l’équipement de 2000 salles de classe par an ainsi que le recrutement d’autant d’enseignants.
    Au niveau de l’enseignement moyen et secondaire général, la finalité est d’élargir l’accès et de
    promouvoir l’équité dans l’éducation par la multiplication des collèges et des lycées de
    proximité, ainsi que le renforcement des filières scientifiques.
    Dans l’enseignement supérieur, la rigueur et l’excellence continueront de prévaloir pour mieux
    répondre aux besoins d’insertion des diplômés dans le secteur productif.
    Le renforcement de l’université Cheikh Anta Diop, la montée en puissance de l’université
    Gaston Berger ainsi que la finalisation de la réforme LMD (licence, master, doctorat) entrent
    en droite ligne des objectifs du Gouvernement.
    Le réaménagement de la carte universitaire sera accéléré avec l’ouverture des centres
    universitaires régionaux de Bambey et de Ziguinc
    hor. L’Université Polytechnique de Thiès et
    l’Université du Futur Africain de Sébikotane en construction s’inscrivent également dans cette
    dynamique.
    Par ailleurs, en vue d’une meilleure insertion des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur,
    un bureau d’accueil sera créé pour leur faciliter l’entrée dans la vie active.
    L’enseignement technique, la formation prof
    essionnelle et l’apprentissage vont connaître
    bientôt de profonds changements, en vue d’une meilleure adéquation de l’offre de formation
    aux besoins de l’économie.
    Les efforts dans l’éducation non formelle, l’enseignement religieux, l’alphabétisation et la
    promotion des langues nationales seront intensifiés par la mise en place de l’Académie des
    langues et la modernisation des daaras.
    Le credo du gouvernement : changer le Sénégal avec les jeunes
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    Changer le Sénégal avec les jeunes demeure le credo du Gouvernement qui entend raffermir
    la dynamique « jeune » par l’ancrage et le développement de l’approche Iec (Informer,
    Eduquer, Communiquer) appliquée au patriotisme, à la santé, au civisme, à la citoyenneté et à
    la culture.
    Notre volonté affichée de valoriser le potentiel « jeunesse » se traduit par un programme
    d’actions comprenant:
    • la construction de cinq nouveaux espaces jeunes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et
    Ziguinchor;
    • le lancement effectif de la phase pilote du programme « jeunes dans les fermes agricoles »
    • le démarrage par le Service civique national de nouveaux programmes de volontaires en
    faveur de la pêche, de l’environnement, de la protection civile et de l’agriculture.
    A l’horizon 2005-2007, trois nouveaux programmes de
    volontaires du Service civique national
    sont prévus pour appuyer les secteurs de la santé et de la prévention, de l’élevage, de la
    sécurité routière.
    Le renforcement des moyens d’intervention du Fonds national de Promotion de la Jeunesse
    permet de garantir une meilleure prise en charge des besoins de financement et d’insertion
    socioéconomique, favorisant ainsi la création d’emplois.
    Outre ces actions dont le financement est disponible, les projets suivants sont programmés:
    • la généralisation des espaces jeunes dans tous les chefs-lieux de département;
    • la création et l’équipement de trois centres conseils pour adolescents à Fatick, Matam et
    Saint-Louis;
    • l’implantation de centres de dépistage volontaire anonyme à Kaolack, Louga, Mbacké,
    Mbour et Ziguinchor.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    À la lumière de ce droit fondamental qu’est l’accès aux services de santé et au bien-être pour
    chaque citoyen, le Gouvernement intensifiera ses efforts dans le sens de l’amélioration de la
    qualité et de l’offre de santé.
    Il s’attellera dès lors, sur la période 2004-2005, à :
    • la mise en service des centres de santé de Darou Khoudoss à Touba et de Thionck-Essyl;
    • la réhabilitation et l’équipement des hôpitaux de Kaolack, Louga et Tambacounda;
    • l’achèvement des travaux et l’équipement des hôpitaux de Fatick et de Ziguinchor;
    • la construction et l’équipement de blocs opératoires au niveau des centres de Santé de
    Bignona, Mbour et Rufisque;
    • l’achèvement des travaux de construction des nouveaux centres de santé de Khombole, de
    Linguère et du bloc opératoire de Dahra;
    • la construction ou la réhabilitation de cinq cen
    tres de santé à Foundiougne, Gossas, Kaffrine,
    Nioro et Sokone;
    • la reconstruction ou la réhabilitation de vingt-six maternités rurales et d’une centaine de
    postes de santé, notamment dans les régions de Fatick, Kaolack, Kolda, Matam, Saint-Louis,
    Tambacounda et Ziguinchor;
    • la réhabilitation et l’équipement du Laboratoire national de contrôle des médicaments;
    • l’équipement de l’hôpital régional de Saint-Louis;
    • la mise en service prochaine du bloc opératoire de l’hôpital régional de Tambacounda et des
    centres de santé de Bakel, de Kédougou et de Goudiry.
    D’une façon générale, la couverture en infrastructures sanitaires et la correction des disparités
    régionales seront améliorées.
    A ce propos, le financement des centres de sa
    nté de Ranérou, Kidira, Goudomp, Samine, Cas-
    Cas, Kanel, Keur Momar Sarr, Koumpentoum et de l’hôpital de Matam est déjà acquis et les
    études d’exécution sont en cours.
    Parallèlement, le programme de recrutement de personnels de santé sera poursuivi pour
    résorber les déficits.
    Le Gouvernement est aussi décidé, dans le court terme, à promouvoir la production nationale
    de médicaments génériques, en favorisant l’implantation d’unités de fabrication dans le cadre
    de la coopération Sud-Sud.
    Les potentialités de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles seront davantage
    explorées.
    La prévention médicale fait l’objet d’une attention particulière par:
    • un important volet d’immunisation, à travers le renforcement du programme élargi de
    vaccination, notamment pour la tranche d’âge de 0 à 11 mois;
    • la redynamisation des actions de surveillance épidémiologique, avec un système d’alerte
    permettant de réagir avec promptitude le renforcement des actions d’éducation pour la santé ;
    • la prise en charge efficace de la problématique de l’hygiène individuelle et collective.
    S’agissant de la réforme hospitalière déjà entamée, elle sera poursuivie et améliorée.
    Monsieur le Président,
    Afin d’accompagner la politique de développement agro-sylvo pastoral, le Gouvernement
    ambitionne d’accroître et de sécuriser les superficies irriguées dans les régions Nord, Est et
    Sud du pays.
    Aujourd’hui, le Sénégal exploite en moyenne 80 000 ha en irrigué et en simple culture.
    L’objectif est de porter cette superficie à 125.000 ha, en double culture au bout de 5 années.
    La satisfaction des besoins en eau pour le cheptel sera également prise en compte, notamment
    à travers le Programme de réalisation de bassins de rétention, de retenues collinaires et de
    barrages.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    Le Gouvernement, prenant la pleine mesure de l’importance de l’énergie dans le
    développement économique et social, a entrepris, avec l’appui de ses partenaires, un
    programme national qui, par une plus grande implication du secteur privé, permettra de
    satisfaire notre demande en énergie au moindre coût.
    À cet effet, nos efforts seront poursuivis av
    ec les organismes de coopération sous-régionale
    tels que l’Omvs, l’Omvg et la Cedeao à travers le Système d’échange d’énergie électrique
    ouest-africain.
    La politique de promotion des énergies nouvelles et renouvelables sera aussi intensifiée.
    La réflexion concernant la restructuration industrielle et l’évolution institutionnelle du sous-
    secteur de l’électricité est en train d’être approfondie.
    S’agissant de l’électrification rurale, d’important
    s efforts ont permis de doubler en trois ans le
    taux d’électrification rurale de 6%, en 2000, à 12%, en 2003, notre ambition étant de le porter
    à 30% au moins en 2015 grâce à un programme pluriannuel de 177 milliards de Fcfa.
    Concernant le sous-secteur pétrolier, le Gouvernement entend poursuivre sa politique de
    promotion du bassin sédimentaire en mettant l’accent sur l’exploration. La libéralisation du
    sous-secteur des hydrocarbures sera poursuivie.
    Afin d’encourager la mise en valeur rationnelle des ressources du sous-sol, le Gouvernement a
    défini une nouvelle politique minière axée sur :
    • l’adoption d’un nouveau code minier;
    • l’instauration de mécanismes incitatifs propices à l’investissement; la facilitation de la
    transformation sur place des substances minérales ;
    • le renforcement de la protection de l’environnement minier;
    • la réactualisation des données géologiques et du cadastre minier dont le financement d’un
    montant de 10 milliards de Fcfa est disponible.
    Préserver une réputation de pays sûr et stable
    Monsieur le Président
    Honorables Députés
    Dans un contexte international marqué par des menaces sur la paix et la sécurité, notre pays a
    de multiples défis à relever.
    Après avoir réussi une alternance démocratique pacifique et jeté les bases d’une paix
    irréversible en Casamance, l’Etat a, aujourd’hui, le devoir de consolider les acquis en
    préservant la réputation du Sénégal d’être un pays sûr et stable.
    La sécurité des personnes et des biens et la sûreté de nos frontières seront mieux assurées
    grâce notamment à la définition et à la mise en œuvre d’une politique axée sur le maillage
    sécuritaire du territoire.
    L’exécution d’un plan de modernisation et le renforcement des effectifs des forces de sécurité
    permettront de développer une police de proximité pour une meilleure prévention des crimes
    et des délits.
    En outre, la décision du Gouvernement de moderniser le système d’identification national, qui
    permettra désormais aux citoyens de disposer de
    pièces d’identité numériques sécurisées par la
    biométrie, contribue au renforcement de la sécurité.
    En ce qui concerne la Protection civile, une po
    litique de prévention des risques et de gestion
    des accidents et catastrophes naturelles, conforme aux normes internationales, a été définie
    par le Gouvernement et est en cours d’exécution.
    Ainsi, la restructuration du Groupement national des Sapeurs pompiers lui permettra de mieux
    accomplir ses missions par le renforcement du personnel et des moyens matériels ainsi que la
    construction de nouvelles casernes.
    La défense de l’intégrité territoriale ainsi que la protection des personnes et des biens
    demeurent la mission essentielle des Forces armées.
    Elle requiert une posture de veille permanente, un niveau d’alerte adapté et une disponibilité
    opérationnelle de tous les instants.
    Voilà pourquoi, depuis 2000, un programme d’urgence
    d’équipement et de réarmement moral
    de nos Forces armées a été mis en œuvre permettant :
    • le renforcement appréciable de la mobilité terrestre de nos unités ;
    • le développement notable de la zone de compétence de la Gendarmerie nationale avec des
    implantations nouvelles de postes et la montée en puissance de brigades en compagnies et de
    compagnies en légions;
    • la modernisation du système d’information et de communication.
    Ces efforts importants seront poursuivis dans le cadre d’un programme quinquennal de
    renforcement et de rénovation du matériel, des équipements et des infrastructures militaires.
    Pour le président de la République, chef suprême des Armées, l’attention portée aux Armées
    et à la Gendarmerie nationale va au-delà du matériel et des équipements. Les hommes restent
    au centre de toute la sollicitude qu’il porte à cette Institution, en particulier aux victimes du
    Devoir, les Invalides et les Grands Blessés.
    Ainsi, a-t-il validé le projet de la Fondation des Grands Blessés et Invalides, initié par les
    Forces armées, en lui apportant un concours matériel et financier appréciable.
    Cet engagement résolu au plan intérieur n’empêchera pas les Forces armées de continuer à
    répondre favorablement aux sollicitations constantes des Nations Unies, de l’Union africaine
    et de la Cedeao, confirmant ainsi la vocation de
    notre pays à œuvrer partout pour la paix et la
    concorde.
    Monsieur le Président,
    Honorables députés,
    Vous l’aurez sans doute compris, la tâche est énorme, le délai court, mais le défi est exaltant et
    ma détermination sans faille.
    Vous en conviendrez également, l’avènement d’un Sénégal émergent que le président de la
    République et moi-même appelons de tous nos
    vœux reste tributaire d’un civisme et d’un
    patriotisme à toute épreuve ainsi que d’un climat social et politique apaisé.
    Dans cette marche inexorable vers le développement, chaque citoyen est invité à jouer
    pleinement son rôle, mais en toute responsabilité, pour la promotion d’une culture de liberté
    digne de notre Sénégal, terre d’illustres hommes qui ont imprimé leur marque partout en
    Afrique et dans le monde.
    Nous devons tous, notamment ceux d’entre nous qui constituent la classe politique, entretenir
    cette flamme qui fait rayonner notre cher pays, qui
    a toujours su contenir ses frissons et ses
    crises, à l’unisson et avec intelligence : c’est cela que d’aucuns dénomment l’exception
    sénégalaise, faite de tolérance et de respect de l’autre.
    Pour situer ces valeurs, j’ai beaucoup interrogé l’histoire et il m’a paru finalement plus simple
    de retenir qu’elles résident, peut-être, dans le charme de notre cousinage à plaisanterie, si ce
    n’est dans le fruit de l’ambiance sous l’arbre à palabre où ont toujours prévalu le pacte de
    confiance et l’éthique de la parole donnée.
    Dès lors, je convie chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais à conjuguer ses efforts aux nôtres
    pour un Sénégal uni, épanoui et riche de ses différences.
    En définitive, il nous faut, par un labeur quotid
    ien, endiguer les difficultés et les impossibilités
    du moment, tracer les sillons de l’avenir et y semer les graines de l’espoir.
    Il nous faut aussi, par le terreau de l’engagement et de la ténacité, les fertiliser afin que
    fleurissent les plants de tous les possibles, et que la récolte des fruits de l’exploit satisfasse
    durablement les attentes des populations sénégalaises.
    Telles sont, Monsieur le Président de l’Assemb
    lée nationale, Honorables députés, les vertus de
    la vision qu’il nous revient de concrétiser, convaincus que nous sommes, de sa crédibilité, de
    sa faisabilité et de sa viabilité.
    Je vous remercie de votre aimable attention.

  5. L’Histoire nous a montré que durant les 04 années qui ont suivi la DPG d’Octobre 2004 de Macky SALL, les Dirigeants s’en sont mis plein les poches et sont quasiment tous devenus des Milliardaires.
    Qui disait toute honte bue que « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient  » ????!!!!!!…

  6. Moi j’ai honte quand cheikh seck parler. je le connais bien je sais qu’il est un menteur professionnel c’est lui qui disait qu’on avait kidnapper son fils alors que ce dernier est un jeune ivrogne qui a fuguer avec ses amis et il le savait. ce qui m’indigne est le fait qu’il s’est reduit en un simple griot de Mimi.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Amadou Ba: “Nous nous indignons avec force de la révocation injuste de Barthélémy Dias de son mandat de maire de la ville de Dakar…”

 XALIMANEWS: «Au lendemain des élections législatives, La Nouvelle Responsabilité...

[Vidéo] Coulisses Bété Bété, entre délires et émotions

XALIMANEWS-Bété Bété était très émouvant dans l’épisode 2 de...