A quelques jours de la commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon communément appelé Magal de Touba, tous les yeux sont rivés vers la ville sainte du fondateur du mouridisme, Touba.
Ce guide qui durant son séjour dans ce bas monde a vécu toutes sortes d’injustices de la part du colon, a légué à l’humanité toute entière un héritage multidimensionnel. Ses œuvres imbues de valeurs, sont certes méconnues de certains mais dépassent de loin le Sénégal. Au Gabon où il était en exil, certains le connaissent bien de par ses écrits.
Dans l’émission “Waref” de ce mercredi 17 octobre 2018, traitant le thème “Yaar ak tégguine” en d’autres termes “éducation et discipline”, l’invité, le professeur sociologue Djiby Diakhaté, a raconté une anecdote vécue au Gabon qui témoigne bien l’essence de l’enseignement de Cheikhoul Khadim.
A l’en croire, un professeur gabonais, qui n’est ni musulman, ni chrétien et qui a fait ses études à l’extérieur, a loué l’importance des écrits du vénéré Cheikh Ahmadou Bamba qui pourrait être même une base pour le développement de l’économie africaine.
Dans la tradition Arabe, depuis bien avant l’islam, on considérait la femme comme étant faible, inférieur à l’homme en caractère, en courage, en force physique etc. De ce postulat, à l’arrivée de l’islam, les Arabes continuent à penser qu’un homme peut entraîner une femme dans sa religion, quelle qu’elle soit.