Les 23 étudiants de l’Université Gaston Berger (Ugb) devront encore attendre avant d’être fixés sur leur sort. Leur procès, qui devait avoir lieu hier, a été renvoyé au 21 octobre prochain en raison de l’absence des parties civiles. Leurs avocats ont sollicité et obtenu leur mise en liberté provisoire.
Poursuivis pour participation à un attroupement et destruction de biens appartenant à autrui et à l’Etat, les 23 étudiants de l’Ugb seront finalement jugés le 21 octobre prochain. Placés sous mandat de dépôt depuis le 5 août dernier, suite aux événements du mardi 3 du même mois où des échauffourées avaient opposé étudiants et forces de l’ordre à l’Ugb, les prévenus ont tous comparu hier à la barre. Mais les parties civiles ne se sont pas présentées pour n’avoir pas reçu leurs convocations, qui ont pourtant été envoyées au niveau de la brigade territoriale. Le tribunal a ainsi estimé que le dossier n’était pas en état d’être jugé et a préféré renvoyer l’affaire. Les avocats de la défense ont saisi cette opportunité pour introduire une demande de liberté provisoire.