Au niveau de la capitale coloniale de l’ancienne Afrique occidentale française, la mer s’est engouffrée dans le continent avec une brèche qui est passée de quatre mètres à cinq kilomètres en dix ans.
Saint-louis sous les eaux
Saint-Louis du Sénégal, deuxième ville du pays, ancienne capitale de l’Aéropostale qui a vu passé les plus grands dont Antoine de Saint-Exupéry, mais aussi capitale coloniale de l’ancienne Afrique occidentale française, est menacée par la montée des eaux. Saint-Louis aura les pieds dans l’eau si rien n’est fait dans une dizaine d’années. La ville, située à l’embouchure du fleuve Sénégal, a vu la mer avancer dans le continent de 300 mètres depuis 1930.
Les pêcheurs, environ 4 000 équipages de pêche artisanale qui constitue l’économie principale de la ville côtière, se rendent bien compte qu’il faudrait aller vivre plus loin dans le continent. Pour lutter contre la montée des eaux du fleuve Sénégal qui menaçait aussi la ville, les autorités avaient ouvert une brèche le long du lieu-dit la Langue de Barbarie. Il y a dix ans, cette brèche était de quatre mètres pour permettre au trop-plein du fleuve de se déverser dans l’océan Atlantique. C’est la mer qui s’est engouffrée dans le continent avec une brèche agrandie, qui est actuellement de cinq kilomètres.
Regardez la Video
je souscris au reportage mais attention au montage de l’imagede presentation du sujet car ce payasage de presentation n’est pas de chez nous .je ne sais pas si cela est fait a dessin de mieux alarmer mais cette photo n’est de St Louis encore moins du Senegal.
Attention a la manipulation!
Dans cette affaire de la brèche à Saint-Louis, je répète ce que j’avais dit quand des Marocains nous ont pris pour des canards sauvages en y faisant ce que quelques gamins âgés de quinze ans auraient pu faire pour quelques repas de midi et des bonbons!
Au moins ils auraient été pardonnés pour avoir fait une grosse bourde qui va nous coûter très cher si ça ne l’est déjà !
Sur cette affaire, je condamne tous ceux qui n’ont jamais eu le courage de poursuivre la société marocaine qui s’est évaporée dans les sables du Sahara après avoir encaissé des centaines de millions de FCFA sous le nez et la barbe des pontes de l’ancien régime.
Le Président Wade avait été trompé par des collaborateurs qui donnèrent ce marche à des marocains qui ont su faire ce qu’ils font le mieux : « se moquer de nous », alors que des milliers de jeunes auraient pu faire un bon travail sous la supervision de nos ingénieurs et techniciens supérieurs, ce n’est pas Aziz Guèye le polytechnicien qui me démentirait.
Ce n’est pas trop tard, Saint-Louis n’est pas plus exposée que beaucoup de Villes d’Europe, particulièrement de la Hollande, et pourtant, avec un peu d’imagination, nos braves ingénieurs pourraient faire de Saint – Louis la Venise de l’Afrique de l’Ouest!